Une délégation de la Cedeao et de l’Usaid comprenant, entre autres, Murtala Touray, Amber Stoesser qu’accompagnaient Mme Yoli Bi Marguérite Koné et Bamba Sindou de la société civile ivoirienne, a rendu visite, hier, à la haute direction du Front populaire ivoirien, à son siège, en Zone 4 C. Objectif: s’informer sur les causes de la crise ivoirienne et les retards dans l’organisation des élections.
Le président du Fpi, Pascal Affi N’Guessan, qui avait à ses côtés, son 1er vice-président chargé de la stratégie politique du parti, Abou Drahamane Sangaré, de la secrétaire nationale de l’Offpi, Marie Odette Lorougnon…et de Sokouri Bohui, chargé des élections, a tenu un langage direct à ses hôtes : «C’est une tentative de coup d’Etat qui s’est transformée en rébellion».
Et d’ajouter : «L’évolution du processus qui doit aboutir à des élections doit se faire dans le respect des règles et des principes démocratiques».
Certes, a dit le président Affi N’Guessan, «les choses ont été améliorées au niveau de la Commission centrale, mais les Cei locales qui sont dominées à 95 % par des représentants du Rhdp qui ont participé à la commission des fraudes sur les 429.000 personnes doivent être reconstituées pour garantir la neutralité et l’impartialité. Résoudre les problèmes des Cei locales, c’est travailler à la reconstruction nationale».
Autre source de conflit citée par le premier responsable du Fpi: «La transparence dans le processus électoral». Selon lui, la liberté d’opinion et de vote doit être garantie par la sécurité offerte par l’Etat à tous. Or, fait-il remarquer, «il y a une bonne partie du territoire national qui est insuffisamment en sécurité, l’Etat y est insuffisamment présent, les Institutions ne fonctionnent pas suffisamment et sont à la merci de bandes armées et de mouvements de violence».
Au regard de tout cela, le porte-parole du candidat Laurent Gbagbo à la présidentielle conseille de ne pas se précipiter pour aller aux élections. Car, dira-t-il, «pour se coucher, il faut d’abord faire son lit».
Emmanuel Kouass
Le président du Fpi, Pascal Affi N’Guessan, qui avait à ses côtés, son 1er vice-président chargé de la stratégie politique du parti, Abou Drahamane Sangaré, de la secrétaire nationale de l’Offpi, Marie Odette Lorougnon…et de Sokouri Bohui, chargé des élections, a tenu un langage direct à ses hôtes : «C’est une tentative de coup d’Etat qui s’est transformée en rébellion».
Et d’ajouter : «L’évolution du processus qui doit aboutir à des élections doit se faire dans le respect des règles et des principes démocratiques».
Certes, a dit le président Affi N’Guessan, «les choses ont été améliorées au niveau de la Commission centrale, mais les Cei locales qui sont dominées à 95 % par des représentants du Rhdp qui ont participé à la commission des fraudes sur les 429.000 personnes doivent être reconstituées pour garantir la neutralité et l’impartialité. Résoudre les problèmes des Cei locales, c’est travailler à la reconstruction nationale».
Autre source de conflit citée par le premier responsable du Fpi: «La transparence dans le processus électoral». Selon lui, la liberté d’opinion et de vote doit être garantie par la sécurité offerte par l’Etat à tous. Or, fait-il remarquer, «il y a une bonne partie du territoire national qui est insuffisamment en sécurité, l’Etat y est insuffisamment présent, les Institutions ne fonctionnent pas suffisamment et sont à la merci de bandes armées et de mouvements de violence».
Au regard de tout cela, le porte-parole du candidat Laurent Gbagbo à la présidentielle conseille de ne pas se précipiter pour aller aux élections. Car, dira-t-il, «pour se coucher, il faut d’abord faire son lit».
Emmanuel Kouass