Les femmes du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) ont
battu, hier, le pavé devant les bureaux de Bouréïma Badini, Représentant spécial du facilitateur du dialogue direct inter-ivoirien. Tout en lui criant leur ras-le-bol de voir le pays toujours plongé dans l'impasse, elles ont imploré Blaise Compaoré via son Représentant spécial à Abidjan de peser de tout son poids pour la relance du processus électoral. Elles étaient conduites entre
autres par Henriette Dao Coulibaly, présidente de l'Union des femmes du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (UfPdci), Touré Aya Virginie, leader du Rassemblement des femmes républicaines (Rfr). « Selon le chronogramme qui a été arrêté, le contentieux devait être réglé du 1er au 21 mars. Nous sommes aujourd'hui le 16 et nous n'avons malheureusement rien vu. Nous sommes donc venues crier notre ras-le-bol à M. le Représentant du Facilitateur, en lui demandant de dire à M. Blaise Compaoré de nous aider à sortir de cette crise », a déclaré à sa sortie d'audience, la porte-parole du groupe, Henriette Dao Coulibaly, laissant à Touré Aya Virginie, le soin de détailler leurs attentes exprimées à Bouréïma Badini. « Nous ne voulons plus de crise. Nous voulons que
les travaux reprennent au niveau de la Cei pour qu'enfin, on nous établisse la liste électorale définitive et qu'on nous donne une date pour aller aux élections et pour que nous sortions enfin de cette crise qui n'a que trop duré », a ajouté Mme Touré. Le Représentant spécial du Facilitateur à Abidjan a dit avoir pris bonne note des préoccupations exprimées par ses hôtes et a promis
les transmettre fidèlement à son destinataire. « Si le pays va mal, c'est vous qui le ressentez plus. Le fait d'être venues me voir me tranquillise davantage», a indiqué Bouréïma Badini qui a émis le vœu de voir la Côte d'Ivoire retrouver la paix en cette année 2010. Les femmes du Rhdp auraient par ailleurs mis à profit la rencontre d'hier qui intervient après celle qu'elles ont eue,
vendredi dernier, avec le chef de mission de l'Onuci, pour solliciter une audience au président burkinabé, Blaise Compaoré.
Marc Dossa
battu, hier, le pavé devant les bureaux de Bouréïma Badini, Représentant spécial du facilitateur du dialogue direct inter-ivoirien. Tout en lui criant leur ras-le-bol de voir le pays toujours plongé dans l'impasse, elles ont imploré Blaise Compaoré via son Représentant spécial à Abidjan de peser de tout son poids pour la relance du processus électoral. Elles étaient conduites entre
autres par Henriette Dao Coulibaly, présidente de l'Union des femmes du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (UfPdci), Touré Aya Virginie, leader du Rassemblement des femmes républicaines (Rfr). « Selon le chronogramme qui a été arrêté, le contentieux devait être réglé du 1er au 21 mars. Nous sommes aujourd'hui le 16 et nous n'avons malheureusement rien vu. Nous sommes donc venues crier notre ras-le-bol à M. le Représentant du Facilitateur, en lui demandant de dire à M. Blaise Compaoré de nous aider à sortir de cette crise », a déclaré à sa sortie d'audience, la porte-parole du groupe, Henriette Dao Coulibaly, laissant à Touré Aya Virginie, le soin de détailler leurs attentes exprimées à Bouréïma Badini. « Nous ne voulons plus de crise. Nous voulons que
les travaux reprennent au niveau de la Cei pour qu'enfin, on nous établisse la liste électorale définitive et qu'on nous donne une date pour aller aux élections et pour que nous sortions enfin de cette crise qui n'a que trop duré », a ajouté Mme Touré. Le Représentant spécial du Facilitateur à Abidjan a dit avoir pris bonne note des préoccupations exprimées par ses hôtes et a promis
les transmettre fidèlement à son destinataire. « Si le pays va mal, c'est vous qui le ressentez plus. Le fait d'être venues me voir me tranquillise davantage», a indiqué Bouréïma Badini qui a émis le vœu de voir la Côte d'Ivoire retrouver la paix en cette année 2010. Les femmes du Rhdp auraient par ailleurs mis à profit la rencontre d'hier qui intervient après celle qu'elles ont eue,
vendredi dernier, avec le chef de mission de l'Onuci, pour solliciter une audience au président burkinabé, Blaise Compaoré.
Marc Dossa