Les femmes du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) ont échangé, hier, avec le nouveau président de la Commission électorale indépendante (CEI), au siège de ladite institution aux II-Plateaux, pour s’enquérir de la date des élections en Côte d’Ivoire.
Depuis tôt, hier matin, des femmes du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) sont arrivées à bord de nombreux mini-cars, au siège de la Commission électorale indépendante (CEI). Munies de pancartes appelant le chef de l’Etat Laurent Gbagbo au vote et au rétablissement de l’eau et de l’électricité, constamment interrompues, au détriment de la population, les femmes houphouétistes ont tenu à rencontrer Youssouf Bakayoko, le tout nouveau président de la CEI. « Nous attendons la date des élections, parce que les femmes sont fatiguées de cette situation qui s’avère intenable. Il nous a répondu qu’il venait d’arriver dans la maison et qu’il lui fallait s’installer et prendre connaissance de tous les dossiers avant de se prononcer. Nous pouvons compter sur lui et nous pouvons nous dire satisfaites pour le simple fait qu’il nous a rassurées », a longuement expliqué à sa sortie d’audience, Henriette Dao Coulibaly, présidente des Femmes du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et responsable féminin du RHDP, avec à ses côtés son adjointe, Virginie Touré, présidente des femmes du Rassemblement des républicains (RDR).
Mais dans la déclaration lue devant le président de la CEI et dont copie a été remise à la presse, le Rassemblement des femmes houphouétistes pour la démocratie et la paix (RFHDP) s’indigne du fait que le nouveau chronogramme prévoit le traitement du contentieux électoral, du 1er au 21 mars 2010, pour que le premier tour des élections présidentielles puisse se dérouler fin avril, début mai. Car, à ce jour, du 17 mars 2010, rien ne semble encore, selon les femmes houphouétistes, avoir connu un début de commencement. Toutefois, elles n’ont pas hésité à cracher leurs vérités au président Bakayoko. Des propos sous forme de menaces.
« Monsieur le président de la CEI, la Côte d’Ivoire toute entière vous regarde, les femmes du RHDP vous observent et seront à vos côtés si vous vous en tenez à ce que vous dites ! Mais, si vous vous écartez de la ligne de conduite que vous vous êtes tracée, vous en répondrez devant la nation et la Communauté internationale, car elles réagiront et l’histoire le retiendra… », ont déclaré les femmes houphouétistes, par la voix de sa présidente, Henriette Dao Coulibaly.
Plusieurs femmes attendaient à l’entrée principale de la CEI, criant leur colère, face au retard accusé dans l’organisation des élections. La situation a failli se détériorer entre certaines femmes et les policiers qui assuraient la sécurité des lieux.
O.A.K.
Depuis tôt, hier matin, des femmes du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) sont arrivées à bord de nombreux mini-cars, au siège de la Commission électorale indépendante (CEI). Munies de pancartes appelant le chef de l’Etat Laurent Gbagbo au vote et au rétablissement de l’eau et de l’électricité, constamment interrompues, au détriment de la population, les femmes houphouétistes ont tenu à rencontrer Youssouf Bakayoko, le tout nouveau président de la CEI. « Nous attendons la date des élections, parce que les femmes sont fatiguées de cette situation qui s’avère intenable. Il nous a répondu qu’il venait d’arriver dans la maison et qu’il lui fallait s’installer et prendre connaissance de tous les dossiers avant de se prononcer. Nous pouvons compter sur lui et nous pouvons nous dire satisfaites pour le simple fait qu’il nous a rassurées », a longuement expliqué à sa sortie d’audience, Henriette Dao Coulibaly, présidente des Femmes du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et responsable féminin du RHDP, avec à ses côtés son adjointe, Virginie Touré, présidente des femmes du Rassemblement des républicains (RDR).
Mais dans la déclaration lue devant le président de la CEI et dont copie a été remise à la presse, le Rassemblement des femmes houphouétistes pour la démocratie et la paix (RFHDP) s’indigne du fait que le nouveau chronogramme prévoit le traitement du contentieux électoral, du 1er au 21 mars 2010, pour que le premier tour des élections présidentielles puisse se dérouler fin avril, début mai. Car, à ce jour, du 17 mars 2010, rien ne semble encore, selon les femmes houphouétistes, avoir connu un début de commencement. Toutefois, elles n’ont pas hésité à cracher leurs vérités au président Bakayoko. Des propos sous forme de menaces.
« Monsieur le président de la CEI, la Côte d’Ivoire toute entière vous regarde, les femmes du RHDP vous observent et seront à vos côtés si vous vous en tenez à ce que vous dites ! Mais, si vous vous écartez de la ligne de conduite que vous vous êtes tracée, vous en répondrez devant la nation et la Communauté internationale, car elles réagiront et l’histoire le retiendra… », ont déclaré les femmes houphouétistes, par la voix de sa présidente, Henriette Dao Coulibaly.
Plusieurs femmes attendaient à l’entrée principale de la CEI, criant leur colère, face au retard accusé dans l’organisation des élections. La situation a failli se détériorer entre certaines femmes et les policiers qui assuraient la sécurité des lieux.
O.A.K.
