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Politique Publié le jeudi 18 mars 2010 | Nord-Sud

Youssouf Bakayoko, président de la Cei : “Je sais que le temps nous est compté”

Les commissaires centraux de la Commission électorale indépendante (Cei) sont, depuis hier, en séminaire de mise à niveau. Le programme pour la reprise des activités de l'institution devrait être élaboré au terme de cette assise.

Permettre aux commissaires centraux de s'approprier son esprit et ses principes de fonctionnement d'une part et d'autre part ses textes, faire le bilan des actions jusqu'à présent en vue de prendre les mesures correctives qui s'imposent et dresser celui des opérations électorales puis dégager les perspectives. C'est le triple objectif qui sous-tend la tenue du séminaire de trois jours qu'organise, depuis hier, la Commission électorale indépendante (Cei) en son siège sis aux 2 Plateaux. Dont le lancement s'est déroulé en présence du directeur de cabinet adjoint du Premier ministre, Paul Koffi Koffi, du représentant du Facilitateur, Bouréima Badini, du directeur résident du Pnud et du directeur de la division de l'assistance électorale de l'Onuci, Ahmedou El Becaye Seck.

Au nom de Guillaume Soro, patron du processus de sortie de crise, Paul Koffi Koffi a assuré la Cei du soutien de son mandat tout en confiant aux séminaristes qu'il espère beaucoup de leurs travaux qui devraient permettre la reprise des activités de l'institution. « Activité que tout le monde attend avec impatience », a déclaré le représentant du Premier ministre qui a précisé que la légitime « impatience » des uns et des autres ne doit pas conduire à faire les choses dans la « précipitation ».

Youssouf Bakayoko, qui a ouvert les travaux, a prévenu que la rencontre laissera « peu de place à la rhétorique » tout en rassurant quant aux conclusions des assises. « Au terme de cet atelier, la Cei sous notre direction, a-t-il annoncé, publiera dans les plus brefs délais, les prochaines étapes de nos activités. Ce programme aura pour objet de rassurer les populations sur notre volonté de déboucher rapidement sur des actions attendues de tous. Loin de moi l'idée de laisser le temps au temps. Je sais que le temps nous est compté, nous en serons suffisamment économe afin de ne pas laisser place à l'improvisation ni au désoeuvrement ni aux différentes inquiétudes ». Pour ce faire, a confié l'ex-patron de la Diplomatie ivoirienne, la Cei s'engage « à faire en sorte que les questions recurrentes soient dûment identifiées et réglées pour éloigner toutes les rumeurs qui peuvent porter atteinte à la sérénité qui sied à un processus que tout le monde sait délicat ». Le remplaçant de Beugré Mambé a, dans la foulée, invité les uns et les autres à éviter « l'anathème, les jugements prématurés, les réquisitions imprudentes» pour que la confiance puisse renaître au sein et autour de la Cei. «Notre démarche doit être consensuelle », a-t-il conseillé avant d'inviter les commissaires à la neutralité : « J'invite tous les commissaires à se dévêtir de certains calculs et à s'engager résolument dans l'organisation d'élections en 2010. Rien ne saurait justifier l'attentisme. En cet instant précis, l'opinion nationale et internationale nous attend ». Et le « monsieur élection » de lancer, comme pour répondre à ceux qui le trouveraient amorphe : «Je ne suis ni aphone ni autiste».

Bamba K. Inza (stagiaire)
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