«La fonction de ministre des finances étant une fonction difficile et dure, nous avons décidé de mettre en exergue ceux qui, par des efforts soutenus et la perséverance, parviennent à réaliser de bonnes per formances». Ces propos sont du patron de l’hébdomadaire Londonien The Banker magasine. Tenue par des experts émanant des horizons les plus huppés du monde international des finances, cette revue a décerné à Charles Diby Koffi le 12 février 2010, le titre de meilleur ministre des finances de la zone Afrique. En remontant la machine du temps, l’on se rappelle que le 25 décembre 2008, les bailleurs de fond unanimement reconnu et félicité les mérites de l’argentier ivoirien, dans une publication parue dans "la lettre du continent’’. Ce satisfecit a été suivi de la réaction des Etats-Unis d’Amérique qui, dans une communication faite le 7 avril 2009, ont apporté leur soutien "aux actions courageuses du ministre Diby dans le cadre du programme des reformes économiques’’, selon leurs propres termes. L’on se rappelle surtout le standing ovation dont a bénéficié le patron de l’administration financière ivoirienne le 10 mars 2009 en Tanzanie, lors de la conférence internationale sur l’impact de la crise financière mondiale en Afrique. Tels sont entre autres, les échos qui parviennent aux ivoiriens, résultant du lobbying fructueux mené à travers le monde par leur ministre des finances, au profit de la Côte d’Ivoire. Normal donc que dans la foulée, le FMI ait accordé à ce pays, une prime de bonne gouvernance de 25 milliards F CFA, avant que les bailleurs de fond n’autorisent son accès au point de décision de l’initiative PPTE. En seulement trois années d’un labeur qui a depuis porté ses fruits, Charles Diby Koffi s’est affiché comme une personnalités interplanétaire, désormais incontournable au sein du cercle restreint des experts chercheurs qui trouvent, devenant par conséquent la grandissime fierté de la nation ivoirienne. Normal pendant que les autorités et les populations ivoiriennes se ravissent qu’un des leurs leur procure tant de joie, une minorité de citoyens est dans cette forme de gène qui élève l’homme au rang des bêtes. Logique, serait-on tenté de dire, étant entendu qu’une souche de bois n’a de l’intérêt que lorsqu’il y a nécessité d’obtenir du feu. C’est dire que quelque soit la valeur et les oeuvres d’un individu, il subira toujours le couroux d’au moins un autre, essentiellement jaloux de sa réussite. Dès lors, l’on comprend que des aigris louent les services des pisses vinaigre de la République, rien que pour salir les personnalités rentables du pays. Il en sera toujours ainsi, parce que même Dieu ne fait pas l’unanimité. Néanmoins, l’inacceptable est que dans leur hérésie, ces négationnistes aillent jusqu’à traîner dans la boue les institutions de la République. Sous le paraplui sécuritaire et diplomatique de Laurent Gbagbo et Guillaume Soro, le ministre Charles Diby pose des actes qui feront date, parce que profitables aux populations. Seule, cette réalité n’a de l’importance, toutes les autres considérations n’étant que futilités et expressions d’une aigreur mal contenue.
F.B
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