Ils étaient absents le 25 février 2010 lors de la prestation de serment des membres de la commission centrale de la Cei. Depuis le mercredi 17 mars, Mme Fadika Delafosse Mahoua, Kouassi Kouamé Patrice, Sess Soukou Mohamed et Bamba Yacouba ont pris officiellement fonction en tant que membres de la commission centrale de la Cei. C’était devant le président du conseil constitutionnel Paul Yao N’dré qui a profité de l’occasion pour instruire les commissaires sur la délicatesse de leur mission.
‘’Vous avez une immunité pour les fonctions que vous exercez. Et si vous les exercez avec droiture et que l’autorité vous démet de vos fonctions, le Conseil Constitutionnel peut les rétablir’’, a rassuré Paul Yao N’dré qui intervenait au terme d’une sympathique cérémonie de prestation de serment. Cette précision fait suite à son appel aux commissaires de ‘’prendre l’engagement d’accomplir fidèlement la fonction’’ à laquelle ils sont désormais astreints et ce, dans ‘’le sens du serment’’. Auparavant, à l’appel du Président Paul Yao N’dré, les quatre commissaires ont consacré à la prononciation de la fameuse petite phrase mais lourde de sens : « je le jure » après lecture de la formule du serment libellée en ces termes : « je m’engage à bien et fidèlement remplir ma fonction et à l’exercer en toute indépendance et en toute impartialité, dans le respect de la constitution et du code électoral à garder le secret des délibérations et des votes même après la cessation de mes fonctions ». ainsi dit, le garant de la constitutionnalité des lois n’a pas manqué d’interpeller ses hôtes du jour : ‘’c’est un engagement vis-à-vis de la nation et de l’institution, de sa région et de son village, de ses enfants et de ses parents’’. Il a également fait un plaidoyer à la commission électorale indépendante pour l’organisation des élections. ‘’Cela fait dix ans que les ivoiriens souffrent. Engagez-vous à organiser des élections propres où le vainqueur sera le véritable vainqueur et où le vaincu ira saluer le vainqueur pour lui dire que tu as gagné…’’. Avec cette prestation de serment, ce sont désormais trente et un membres de la commission centrale de la Cei qui vont s’apprêter à remettre sur les rails un processus électoral, tombé en panne depuis février 2010 suite à l’affaire Mambé.
S. Débailly
‘’Vous avez une immunité pour les fonctions que vous exercez. Et si vous les exercez avec droiture et que l’autorité vous démet de vos fonctions, le Conseil Constitutionnel peut les rétablir’’, a rassuré Paul Yao N’dré qui intervenait au terme d’une sympathique cérémonie de prestation de serment. Cette précision fait suite à son appel aux commissaires de ‘’prendre l’engagement d’accomplir fidèlement la fonction’’ à laquelle ils sont désormais astreints et ce, dans ‘’le sens du serment’’. Auparavant, à l’appel du Président Paul Yao N’dré, les quatre commissaires ont consacré à la prononciation de la fameuse petite phrase mais lourde de sens : « je le jure » après lecture de la formule du serment libellée en ces termes : « je m’engage à bien et fidèlement remplir ma fonction et à l’exercer en toute indépendance et en toute impartialité, dans le respect de la constitution et du code électoral à garder le secret des délibérations et des votes même après la cessation de mes fonctions ». ainsi dit, le garant de la constitutionnalité des lois n’a pas manqué d’interpeller ses hôtes du jour : ‘’c’est un engagement vis-à-vis de la nation et de l’institution, de sa région et de son village, de ses enfants et de ses parents’’. Il a également fait un plaidoyer à la commission électorale indépendante pour l’organisation des élections. ‘’Cela fait dix ans que les ivoiriens souffrent. Engagez-vous à organiser des élections propres où le vainqueur sera le véritable vainqueur et où le vaincu ira saluer le vainqueur pour lui dire que tu as gagné…’’. Avec cette prestation de serment, ce sont désormais trente et un membres de la commission centrale de la Cei qui vont s’apprêter à remettre sur les rails un processus électoral, tombé en panne depuis février 2010 suite à l’affaire Mambé.
S. Débailly
