C’est aujourd’hui, vendredi 19 mars 2010, à Yamoussoukro, capitale politique et administrative de la Côte d’Ivoire que la mission du Fonds monétaire international (FMI) rendra compte de ses travaux au chef de l’Etat, Laurent Gbagbo.
En mission en Côte d’Ivoire depuis le 4 mars 2010, les fonctionnaires du Fonds monétaire international rejoignent enfin le siège de l’Institution à Washington, après avoir passé deux semaines sur les bords de la Lagune Ebrié. Bien avant leur départ, les émissaires de Dominique Strauss Khan rencontrent aujourd’hui (vendredi), à Yamoussoukro, le président de la République, Laurent Gbagbo à qui, ils feront le point de leur mission. A la tête de cette deuxième mission de revue de programme économique, Mme Doris Ross a, du 4 au 18 mars 2010, travaillé sur des dossiers importants. Notamment la réalisation du DRSP (Document de stratégie pour la réduction de la pauvreté). Pour ce qui est de la SRP (Stratégie de réduction de la pauvreté), le FMI a toujours milité en faveur de l’injection d’une grande partie du budget de finances dans les secteurs dits prioritaires dont l’éduction, la santé…qui constituent des dépenses pro-pauvres. Avant l’annonce de la prise de décision, la mission du FMI, conduite par Mme Doris Ross, estime nécessaire de rendre compte de l’évolution de la situation au Président de la République. D’où le sens du voyage de ce matin de la mission du FMI à Yamoussoukro. Où séjourne depuis mardi le chef de l’Etat. C’était donc, depuis le 31 mars 2009 que l’Association internationale de développement (AID) de la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) ont convenu que la République de Côte d’Ivoire est admise à recevoir un allégement de la dette au titre de l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE), lui permettant ainsi d’atteindre le point de décision prévu par cette Initiative. Devenant ainsi le 35ème pays à atteindre le point de décision de l’initiative PPTE, la Côte d’Ivoire devra recevoir un allégement de dette intérimaire de la part de certains créanciers. Toutefois, pour pouvoir bénéficier d’un allégement irrévocable au point d’achèvement, le pays devra mettre en œuvre un large éventail de réformes. C’est dans cette dynamique que la Côte d’Ivoire a adopté une stratégie de réduction de la pauvreté (SRP) en 2009. Aujourd’hui, loin de penser le contraire, plusieurs initiatives ont été prises, notamment la réduction de la pauvreté en milieu rural, la lutte contre l’analphabétisme... C’est pour prendre en compte tous les besoins que la mission, a durant son séjour, fait une profonde analyse du budget de finances 2010 estimé à 2 481 milliards de FCFA dont la part consacrée aux secteurs sociaux (éducation, santé et autres actions sociales) se chiffre à 756,9 milliards de FCFA. Aujourd’hui même, après la rencontre avec le chef de l’Etat, le chef de mission fera une importante déclaration à la presse.
Honoré Kouassi
En mission en Côte d’Ivoire depuis le 4 mars 2010, les fonctionnaires du Fonds monétaire international rejoignent enfin le siège de l’Institution à Washington, après avoir passé deux semaines sur les bords de la Lagune Ebrié. Bien avant leur départ, les émissaires de Dominique Strauss Khan rencontrent aujourd’hui (vendredi), à Yamoussoukro, le président de la République, Laurent Gbagbo à qui, ils feront le point de leur mission. A la tête de cette deuxième mission de revue de programme économique, Mme Doris Ross a, du 4 au 18 mars 2010, travaillé sur des dossiers importants. Notamment la réalisation du DRSP (Document de stratégie pour la réduction de la pauvreté). Pour ce qui est de la SRP (Stratégie de réduction de la pauvreté), le FMI a toujours milité en faveur de l’injection d’une grande partie du budget de finances dans les secteurs dits prioritaires dont l’éduction, la santé…qui constituent des dépenses pro-pauvres. Avant l’annonce de la prise de décision, la mission du FMI, conduite par Mme Doris Ross, estime nécessaire de rendre compte de l’évolution de la situation au Président de la République. D’où le sens du voyage de ce matin de la mission du FMI à Yamoussoukro. Où séjourne depuis mardi le chef de l’Etat. C’était donc, depuis le 31 mars 2009 que l’Association internationale de développement (AID) de la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) ont convenu que la République de Côte d’Ivoire est admise à recevoir un allégement de la dette au titre de l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE), lui permettant ainsi d’atteindre le point de décision prévu par cette Initiative. Devenant ainsi le 35ème pays à atteindre le point de décision de l’initiative PPTE, la Côte d’Ivoire devra recevoir un allégement de dette intérimaire de la part de certains créanciers. Toutefois, pour pouvoir bénéficier d’un allégement irrévocable au point d’achèvement, le pays devra mettre en œuvre un large éventail de réformes. C’est dans cette dynamique que la Côte d’Ivoire a adopté une stratégie de réduction de la pauvreté (SRP) en 2009. Aujourd’hui, loin de penser le contraire, plusieurs initiatives ont été prises, notamment la réduction de la pauvreté en milieu rural, la lutte contre l’analphabétisme... C’est pour prendre en compte tous les besoins que la mission, a durant son séjour, fait une profonde analyse du budget de finances 2010 estimé à 2 481 milliards de FCFA dont la part consacrée aux secteurs sociaux (éducation, santé et autres actions sociales) se chiffre à 756,9 milliards de FCFA. Aujourd’hui même, après la rencontre avec le chef de l’Etat, le chef de mission fera une importante déclaration à la presse.
Honoré Kouassi
