Mesdames et Messieurs,
Le séminaire de mise à niveau sur le Processus Electoral, initié par la Commission Centrale de la CEI, qui a débuté le mercredi 17 mars 2010, s’achève ce jour, vendredi 19 mars 2010, sur des résolutions importantes.
Je voudrais, avant tout propos, vous remercier et vous féliciter, chers Collègues, Membres de la Commission Centrale de la CEI, pour votre disponibilité et votre assiduité à la tâche, pendant ces trois jours de travaux intenses. Vous avez, en effet, passé en revue tous les textes régissant notre Institution et tous les textes portant sur l’organisation des Elections.
Vous avez exploré des voies de remise sur les rails des activités suspendues du fait des problèmes survenus, et arrêté des propositions concrètes à faire au Gouvernement et aux différents partenaires, pour une conduite sereine du processus électoral.
Ce séminaire, nous le savons, répondait à trois préoccupations majeures : d’abord, permettre aux Commissaires Centraux que nous sommes, de nous approprier l’esprit, les principes et les textes applicables à la CEI, ainsi qu’au processus électoral ; ensuite faire le bilan du fonctionnement de notre Institution et prendre les mesures correctives nécessaires ; enfin, évaluer à mi-parcours, les opérations électorales et dégager les perspectives.
A l’issue donc de ce séminaire, la Commission Electorale Indépendante va s’atteler à formaliser toutes les propositions retenues en vue d’une meilleure gestion du processus électoral. Mais je retiens que la confiance publique en notre Institution sera retrouvée dans les actes qu’elle posera dans le sens de la transparence et de la rigueur dans leur préparation, leur mise en œuvre et notre comportement sur le terrain. Et surtout dans le respect des lois et textes qui, non seulement nous régissent, mais conduisent le processus électoral.
De tous les thèmes abordés, j’ai constaté que celui concernant le fonctionnement de notre Maison et nos méthodes de travail, à fait l’objet de débats sans complaisance pour affirmer avec force le souci de l’Indépendance de l’Institution et le cœur qu’en est la Commission Centrale.
J’ai dit, à l’ouverture de ce séminaire, que je ne suis ni autiste ni aphone. Je soutiendrai, soyez-en sûr, avec la détermination nécessaire, notre engagement à aller sans improvisation à des élections transparentes, crédibles et incontestées.
Je ne suis pas non plus insensible à l’espoir que notre élection et la nouvelle CEI suscitent chez les femmes et les hommes de ce pays qui nous est cher. Certes, je comprends l’empressement de certains à vouloir aller à des élections immédiatement. Toutefois, je leur demande de continuer à nous faire confiance. Nous y travaillons. La CEI s’engage tant à l’égard des Ivoiriennes et Ivoiriens mais aussi à l’égard de ceux qui financent et accompagnent le processus électoral à ne pas laisser le temps au temps.
Encore une fois, je saisi l’occasion qui nous est offerte pour remercier la Communauté Internationale pour tout ce qui a été fait et tout ce qui sera encore fait.
Mesdames et Messieurs les Membres de la Commission Centrale, c’est ensemble, dans la sérénité indispensable, sans bruit, ni humeurs intempestives, ni rumeurs préjudiciables à un processus complexe et délicat, que nous parviendrons à notre objectif.
Je compte donc sur chacun de vous pour demeurer en tout lieu et en tout instant, fidèle à notre serment, à notre neutralité. Notre credo est et demeure tout pour les élections transparentes.
Sur ce, je déclare clos le Séminaire de mise à niveau de la Commission Centrale sur le processus électoral.
Je vous remercie.
Paiement des primes des éléments du CCI
Amani N’Guessan avoue depuis Man: «C’est pour nous un problème»
A la limite, c’est un langage de vérité que le ministre de la défense, Amani N’Guessan, en visite à Man ce vendredi 19 mars, a tenu face aux soldats du centre de commandement intégré (CCI) qui s’y trouvent. C’était à leur base de la CNPS, où au terme d’une visite sur leurs différents lieux de travail, il s’est adressé à eux. « Au jour d’aujourd’hui, nous avons terminé avec l’harmonisation des grades. A l’exception de la situation des commandants de zone qui n’a pas encore connu une solution. Sinon tout le reste est acquis », a avancé le ministre pour situer ceux-ci sur la sortie de crise. Sans faux-fuyant, le ministre a reconnu que la prime mensuelle de cinquante mille (50.000FCFA) versée aux hommes est pour eux un problème. « L’harmonisation des grades, la régularisation des 3400 auxiliaires de police et des 5000 soldats des FAFN ainsi que la réhabilitation des sites induisent inéluctablement des charges auxquelles nous devons faire face » a reconnu, M Amani N’Guessan, pour tenter de justifier les difficultés qu’éprouve le gouvernement dans le paiement de ces primes. L’économie de guerre qui s’est développée suite à l’éclatement de la crise sont autant de raison, a expliqué le ministre, qui font que l’état n’arrive pas à faire face à ses obligations. « Je n’ai que la parole à vous donner. En tant que citoyen ivoirien, vous devez faire votre part de sacrifice », a-t-il dit pour demander la patience des hommes du colonel Kouakou Nicolas, commandant du CCI, qui était aux côtés du ministre.
Rahoul Sainfort (Correspondant)
Le séminaire de mise à niveau sur le Processus Electoral, initié par la Commission Centrale de la CEI, qui a débuté le mercredi 17 mars 2010, s’achève ce jour, vendredi 19 mars 2010, sur des résolutions importantes.
Je voudrais, avant tout propos, vous remercier et vous féliciter, chers Collègues, Membres de la Commission Centrale de la CEI, pour votre disponibilité et votre assiduité à la tâche, pendant ces trois jours de travaux intenses. Vous avez, en effet, passé en revue tous les textes régissant notre Institution et tous les textes portant sur l’organisation des Elections.
Vous avez exploré des voies de remise sur les rails des activités suspendues du fait des problèmes survenus, et arrêté des propositions concrètes à faire au Gouvernement et aux différents partenaires, pour une conduite sereine du processus électoral.
Ce séminaire, nous le savons, répondait à trois préoccupations majeures : d’abord, permettre aux Commissaires Centraux que nous sommes, de nous approprier l’esprit, les principes et les textes applicables à la CEI, ainsi qu’au processus électoral ; ensuite faire le bilan du fonctionnement de notre Institution et prendre les mesures correctives nécessaires ; enfin, évaluer à mi-parcours, les opérations électorales et dégager les perspectives.
A l’issue donc de ce séminaire, la Commission Electorale Indépendante va s’atteler à formaliser toutes les propositions retenues en vue d’une meilleure gestion du processus électoral. Mais je retiens que la confiance publique en notre Institution sera retrouvée dans les actes qu’elle posera dans le sens de la transparence et de la rigueur dans leur préparation, leur mise en œuvre et notre comportement sur le terrain. Et surtout dans le respect des lois et textes qui, non seulement nous régissent, mais conduisent le processus électoral.
De tous les thèmes abordés, j’ai constaté que celui concernant le fonctionnement de notre Maison et nos méthodes de travail, à fait l’objet de débats sans complaisance pour affirmer avec force le souci de l’Indépendance de l’Institution et le cœur qu’en est la Commission Centrale.
J’ai dit, à l’ouverture de ce séminaire, que je ne suis ni autiste ni aphone. Je soutiendrai, soyez-en sûr, avec la détermination nécessaire, notre engagement à aller sans improvisation à des élections transparentes, crédibles et incontestées.
Je ne suis pas non plus insensible à l’espoir que notre élection et la nouvelle CEI suscitent chez les femmes et les hommes de ce pays qui nous est cher. Certes, je comprends l’empressement de certains à vouloir aller à des élections immédiatement. Toutefois, je leur demande de continuer à nous faire confiance. Nous y travaillons. La CEI s’engage tant à l’égard des Ivoiriennes et Ivoiriens mais aussi à l’égard de ceux qui financent et accompagnent le processus électoral à ne pas laisser le temps au temps.
Encore une fois, je saisi l’occasion qui nous est offerte pour remercier la Communauté Internationale pour tout ce qui a été fait et tout ce qui sera encore fait.
Mesdames et Messieurs les Membres de la Commission Centrale, c’est ensemble, dans la sérénité indispensable, sans bruit, ni humeurs intempestives, ni rumeurs préjudiciables à un processus complexe et délicat, que nous parviendrons à notre objectif.
Je compte donc sur chacun de vous pour demeurer en tout lieu et en tout instant, fidèle à notre serment, à notre neutralité. Notre credo est et demeure tout pour les élections transparentes.
Sur ce, je déclare clos le Séminaire de mise à niveau de la Commission Centrale sur le processus électoral.
Je vous remercie.
Paiement des primes des éléments du CCI
Amani N’Guessan avoue depuis Man: «C’est pour nous un problème»
A la limite, c’est un langage de vérité que le ministre de la défense, Amani N’Guessan, en visite à Man ce vendredi 19 mars, a tenu face aux soldats du centre de commandement intégré (CCI) qui s’y trouvent. C’était à leur base de la CNPS, où au terme d’une visite sur leurs différents lieux de travail, il s’est adressé à eux. « Au jour d’aujourd’hui, nous avons terminé avec l’harmonisation des grades. A l’exception de la situation des commandants de zone qui n’a pas encore connu une solution. Sinon tout le reste est acquis », a avancé le ministre pour situer ceux-ci sur la sortie de crise. Sans faux-fuyant, le ministre a reconnu que la prime mensuelle de cinquante mille (50.000FCFA) versée aux hommes est pour eux un problème. « L’harmonisation des grades, la régularisation des 3400 auxiliaires de police et des 5000 soldats des FAFN ainsi que la réhabilitation des sites induisent inéluctablement des charges auxquelles nous devons faire face » a reconnu, M Amani N’Guessan, pour tenter de justifier les difficultés qu’éprouve le gouvernement dans le paiement de ces primes. L’économie de guerre qui s’est développée suite à l’éclatement de la crise sont autant de raison, a expliqué le ministre, qui font que l’état n’arrive pas à faire face à ses obligations. « Je n’ai que la parole à vous donner. En tant que citoyen ivoirien, vous devez faire votre part de sacrifice », a-t-il dit pour demander la patience des hommes du colonel Kouakou Nicolas, commandant du CCI, qui était aux côtés du ministre.
Rahoul Sainfort (Correspondant)
