ABIDJAN, - L`ex-rébellion ivoirienne, dirigée par le Premier ministre Guillaume Soro, a affirmé lundi à Abidjan que le désarmement des ex-combattants n`était pas un "préalable" à la tenue de l`élection présidentielle officiellement prévue fin avril-début mai.
"Le désarmement n`est pas lié à l`organisation de l`élection présidentielle
et n`a donc jamais été une question préalable à son organisation", a déclaré
Me Affoussy Bamba, porte-parole de l`ex-rébellion des Forces Nouvelles (FN),
lors d`une conférence de presse.
C`est un "processus de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) qui
se poursuit après l`élection présidentielle" a-t-elle poursuivi, dénonçant les
"sorties contre-productives de certains" proches du président ivoirien Laurent
Gbagbo.
Les partisans de M. Gbagbo réclament régulièrement avant le scrutin, le
désarmement de l`ex-rébellion et la réunification du pays divisé depuis le
coup d`Etat manqué de septembre 2002 en un sud loyaliste et un nord contrôlé
par les FN.
L`ambassadeur de Côte d`Ivoire à L`Onu, Alcide Djédjé, a déclaré mercredi
que "le désarmement et la réunification" du pays constituaient un "défi
important à relever pour aller à des élections crédibles".
"La Côte d`Ivoire est une et indivisible. L`Onu ne peut pas valider un scrutin dit national sur un territoire coupé en deux avec interdiction d`accès
aux partisans d`un des candidats sur une partie du même territoire", a affirmé
M. Djédjé devant le Conseil de sécurité, selon une copie de sa déclaration
parvenue à l`AFP à Abidjan.
Sans cesse reportée depuis la fin du mandat du président Gbagbo en 2005,
l`élection présidentielle est censée clore la crise née du coup d`Etat manqué
de 2002, qui a coupé la Côte d`Ivoire en un sud loyaliste et un nord contrôlé
par l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN).
Après l`abandon de la dernière date officielle (novembre 2009), aucune
nouvelle date n`a encore été fixée.
Selon le dernier calendrier arrêté sous l`égide du médiateur et président
burkinabè Blaise Compaoré, l`élection est prévue pour "fin avril-début mai".
Le Premier ministre Guillaume Soro en a souhaité la tenue d`ici juin.
"Le désarmement n`est pas lié à l`organisation de l`élection présidentielle
et n`a donc jamais été une question préalable à son organisation", a déclaré
Me Affoussy Bamba, porte-parole de l`ex-rébellion des Forces Nouvelles (FN),
lors d`une conférence de presse.
C`est un "processus de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) qui
se poursuit après l`élection présidentielle" a-t-elle poursuivi, dénonçant les
"sorties contre-productives de certains" proches du président ivoirien Laurent
Gbagbo.
Les partisans de M. Gbagbo réclament régulièrement avant le scrutin, le
désarmement de l`ex-rébellion et la réunification du pays divisé depuis le
coup d`Etat manqué de septembre 2002 en un sud loyaliste et un nord contrôlé
par les FN.
L`ambassadeur de Côte d`Ivoire à L`Onu, Alcide Djédjé, a déclaré mercredi
que "le désarmement et la réunification" du pays constituaient un "défi
important à relever pour aller à des élections crédibles".
"La Côte d`Ivoire est une et indivisible. L`Onu ne peut pas valider un scrutin dit national sur un territoire coupé en deux avec interdiction d`accès
aux partisans d`un des candidats sur une partie du même territoire", a affirmé
M. Djédjé devant le Conseil de sécurité, selon une copie de sa déclaration
parvenue à l`AFP à Abidjan.
Sans cesse reportée depuis la fin du mandat du président Gbagbo en 2005,
l`élection présidentielle est censée clore la crise née du coup d`Etat manqué
de 2002, qui a coupé la Côte d`Ivoire en un sud loyaliste et un nord contrôlé
par l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN).
Après l`abandon de la dernière date officielle (novembre 2009), aucune
nouvelle date n`a encore été fixée.
Selon le dernier calendrier arrêté sous l`égide du médiateur et président
burkinabè Blaise Compaoré, l`élection est prévue pour "fin avril-début mai".
Le Premier ministre Guillaume Soro en a souhaité la tenue d`ici juin.