Le Mouvement pour la défense des institutions républicaines (MDIR), en guise de propositions pour « des élections apaisées et une sortie de crise effective », a demandé hier, au Plateau, une « révision appropriée » de la liste électorale et le désarmement des ex-combattants.
On pourrait dire ainsi les choses, les doyens se mettent à la défense de la République et à la proposition de recettes pour des élections apaisées en Côte d’Ivoire et une sortie de crise effective. Réunis au sein du Mouvement pour la défense des institutions républicaines (MDIR), ces femmes et hommes, proches du 3e âge ont livré, hier, au Plateau, leurs propositions pour que les joutes électorales soient sans heurts. Pour ce faire, « les doyens » du MDIR demandent la révision de la liste électorale et un audit de celle-ci. « (…) Le MDIR dans un pur souci de transparence en vue d’une meilleure consolidation des énormes acquis du processus d’identification de la population, demande instamment une révision appropriée des listes provisoires suspectes », a fait savoir le porte-parole du Mouvement, Augustin Dobrey. Cette structure estime, en effet, que « la situation actuelle, marquée de suspicion légitime commande le recours à un audit indépendant et équitable des recensements électoraux pour authentifier le travail technique des opérateurs contractants que sont l’INS et la Sagem ». L’autre recette, selon MDIR, pour une élection apaisée et une sortie de crise effective, est le désarmement. « Le MDIR estime que les élections apaisées, justes et crédibles ne sont possibles que dans un environnement sécurisé garantissant la liberté civile des électeurs et des candidats, leur libre circulation et libre jugement en dehors de toutes contraintes et intimidations », a rappelé le porte-voix du MDIR. Fort de cela, le président du Mouvement, Séri Gnoléba, et ses camarades demandent aux protagonistes « une application immédiate des dispositions pertinentes » de l’accord politique de Ouagadougou qui exigent le désarmement des ex-combattants avant les élections ». Pour bien faire les choses, le MDIR se réserve le droit de rencontrer les différentes parties si besoin était, pour porter son message de paix.
Romarick N. FOUA
On pourrait dire ainsi les choses, les doyens se mettent à la défense de la République et à la proposition de recettes pour des élections apaisées en Côte d’Ivoire et une sortie de crise effective. Réunis au sein du Mouvement pour la défense des institutions républicaines (MDIR), ces femmes et hommes, proches du 3e âge ont livré, hier, au Plateau, leurs propositions pour que les joutes électorales soient sans heurts. Pour ce faire, « les doyens » du MDIR demandent la révision de la liste électorale et un audit de celle-ci. « (…) Le MDIR dans un pur souci de transparence en vue d’une meilleure consolidation des énormes acquis du processus d’identification de la population, demande instamment une révision appropriée des listes provisoires suspectes », a fait savoir le porte-parole du Mouvement, Augustin Dobrey. Cette structure estime, en effet, que « la situation actuelle, marquée de suspicion légitime commande le recours à un audit indépendant et équitable des recensements électoraux pour authentifier le travail technique des opérateurs contractants que sont l’INS et la Sagem ». L’autre recette, selon MDIR, pour une élection apaisée et une sortie de crise effective, est le désarmement. « Le MDIR estime que les élections apaisées, justes et crédibles ne sont possibles que dans un environnement sécurisé garantissant la liberté civile des électeurs et des candidats, leur libre circulation et libre jugement en dehors de toutes contraintes et intimidations », a rappelé le porte-voix du MDIR. Fort de cela, le président du Mouvement, Séri Gnoléba, et ses camarades demandent aux protagonistes « une application immédiate des dispositions pertinentes » de l’accord politique de Ouagadougou qui exigent le désarmement des ex-combattants avant les élections ». Pour bien faire les choses, le MDIR se réserve le droit de rencontrer les différentes parties si besoin était, pour porter son message de paix.
Romarick N. FOUA