La récréation doit prendre fin, pourrait-on dire. Arès la conférence de presse des Forces nouvelles, animée par leur nouveau porte-parole, sont nombreux les Ivoiriens qui pensent que le mouvement de Guillaume Soro, l’a bouclée au camp présidentiel. Avec force détail, Me Affoussy Bamba a démontré la vacuité et le caractère puéril des revendications du FPI et ses mouvements inféodés. Nonobstant la mise en place du Gouvernement et le rétablissement de la Commission Electorale Indépendante, suite à l’affaire Mambé, le FPI et sa coalition n’ont cessé de torpiller le processus électoral par des revendications et autres récriminations aussi contradictoires qu’infondées contre les Forces nouvelles en particulier et l’opposition politique en général. Un jeu fait de dilatoire et de combat d’arrière-garde, dont le seul but est de retarder la sentence que le peuple pourrait leur infliger. Par ses errements, le camp présidentiel convainc le plus sceptique des Ivoiriens sur sa volonté de ne pas aller aux élections. Un à un, Me Affoussy a détruit les argumentaires de la minorité présidentielle. D’abord, concernant le désarmement des ex-combattants, elle a expliqué le processus concocté relativement à la particularité de la crise ivoirienne, avant de désapprouver «les interprétations politiciennes infondées» que fait le camp présidentiel des Accords en la matière. En effet, le processus est fait de sorte que les deux armées cœxistent avec leur Etat-major respectif jusqu’à la fin de l’élection présidentielle. Seulement, les ex-combattants des FN seront démobilisés et encasernés. Quant aux milices tribales à la solde du régime FPI, elles seront purement et simplement démantelées. Toutes ces opérations sont conduites sous la responsabilité du Centre de Commandement Intégré (CCI) et la supervision des Forces Impartiales (Force ONUCI et Force Licorne), (Article 3 de l’APO).
C’est écrit dans l’accord de Ouagadougou que Gbagbo lui-même a signé. C’est en toute logique que les Forces nouvelles affirment que le désarmement tel que conçu par l’APO n’est pas et ne saurait être un «préalable à l’organisation des élections». Ensuite, répondant aux déclarations tonitruantes de l’Ambassadeur Alcide Djédjé devant le Conseil de Sécurité de l’ONU, relatives à l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du terroir, les Forces nouvelles ont fait sortir les statistiques en ce qui concerne le redéploiement de l’administration. Il en découle que plus de 95% des fonctionnaires et agents de l’Etat d’avant crise, sont actuellement en poste dans les zone CNO. Le corps préfectoral dans son intégralité a été redéployé ainsi que les magistrats des Tribunaux et Cours d’Appel, les services sociaux de base, les banques et établissements financiers. La liste électorale provisoire de 5.300.000 dont le FPI réclame l’audit est un faux alibi ressassé pour faire diversion. Le camp présidentiel parle de fraude d’une ampleur astronomique sans en apporter même un début de preuves. Le vrai problème c’est que la mouvance présidentielle a boycotté les opérations d’enrôlement des électeurs. Elle n’a que ses yeux pour pleurer au moment des comptes. Enfin, que dire du renouvellement des Commission électorales locales ? Les Forces nouvelles estiment que «la question est injustifiée et sans fondement». Et ce d’autant plus que «Les Commissions Electorales Indépendantes Locales n’ont pas été mises en cause dans la crise née de la dissolution de la commission centrale de la Commission Electorale Indépendante». Voilà qui est clair.
Ibrahima B. Kamagaté
C’est écrit dans l’accord de Ouagadougou que Gbagbo lui-même a signé. C’est en toute logique que les Forces nouvelles affirment que le désarmement tel que conçu par l’APO n’est pas et ne saurait être un «préalable à l’organisation des élections». Ensuite, répondant aux déclarations tonitruantes de l’Ambassadeur Alcide Djédjé devant le Conseil de Sécurité de l’ONU, relatives à l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du terroir, les Forces nouvelles ont fait sortir les statistiques en ce qui concerne le redéploiement de l’administration. Il en découle que plus de 95% des fonctionnaires et agents de l’Etat d’avant crise, sont actuellement en poste dans les zone CNO. Le corps préfectoral dans son intégralité a été redéployé ainsi que les magistrats des Tribunaux et Cours d’Appel, les services sociaux de base, les banques et établissements financiers. La liste électorale provisoire de 5.300.000 dont le FPI réclame l’audit est un faux alibi ressassé pour faire diversion. Le camp présidentiel parle de fraude d’une ampleur astronomique sans en apporter même un début de preuves. Le vrai problème c’est que la mouvance présidentielle a boycotté les opérations d’enrôlement des électeurs. Elle n’a que ses yeux pour pleurer au moment des comptes. Enfin, que dire du renouvellement des Commission électorales locales ? Les Forces nouvelles estiment que «la question est injustifiée et sans fondement». Et ce d’autant plus que «Les Commissions Electorales Indépendantes Locales n’ont pas été mises en cause dans la crise née de la dissolution de la commission centrale de la Commission Electorale Indépendante». Voilà qui est clair.
Ibrahima B. Kamagaté