Demander aux gens le travail qu’ils font à la CEI, est-ce refuser d’aller aux élections ? Telle est la question à se poser eu égard aux agitations et tapages en cours, au sujet des lettres reçues par les membres du personnel et les agents détachés de la CEI. Des lettres qui n’ont même pas été signées par le président de la structure, mais plutôt par les chefs de service. Il ne s’agit pas de lettre de licenciement. D’où vient alors ce tapage orchestré par un groupuscule qui, sans doute, a des choses à se reprocher. « La réorganisation des sous-commissions et des régions de supervision, le redimensionnement et l’encadrement du personnel » qui fait partie des 13 recommandations du séminaire est un point indispensable au bon fonctionnement de la Commission Electorale Indépendante. Cette structure a besoin de faire sa mue si elle veut mériter la confiance totale des Ivoiriens. L‘audit de la Commission Electorale Indépendante est une nécessité et s’impose au nouveau bureau que dirige le député-diplomate Youssouf Bakayoko. On ne peut pas reprocher à Youssouf Bakayoko qui veut assainir la CEI de vouloir retarder le processus électoral ou de vouloir procéder à des licenciements. A moins que les détracteurs ne cachent quelque chose. Le séminaire de formation du 17 au 19 mars 2010 à la CEI émane bien de la volonté du Chef de l’Etat Laurent Gbagbo et du Premier Guillaume Soro qui entendent rassurer la communauté nationale et internationale sur la fiabilité de cette institution, ainsi que sur sa capacité à organiser des élections propres et équitables. Rien d’autre.
Dosso Villard
Dosso Villard