Avec l’intervention du ministre de la Défense, les discussions sur le désarmement ne font qu’empirer.
A la faveur d’une récente mission à l’intérieur du pays, le ministre de la Défense, Michel Amani N’guessan, s’est prononcé sur le désarmement, un problème qui a fait couler et continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive. Sa position est claire et sans équivoque : sans désarmement, pas d’élections. Une réponse qui épouse en tous points celle de La Majorité Présidentielle (LMP), dont il est issu et qui a toujours défendu bec et ongle que le désarmement doit se faire avant les élections. De tels propos venant de la part de Michel Amani N’guessan sont à prendre avec beaucoup de considération. Car, il est le ministre de la Défense. En plus, il n’a pas avancé ces paroles sur un air amical ou de plaisanterie, mais plutôt sur un ton très sérieux. Dès lors, le débat sur le désarmement, loin de s’estomper, ne fait que s’aggraver. Puisqu’en face, les Forces Armées des Forces Nouvelles (Fafn) défient tous ceux qui estiment qu’elles doivent désarmer avant les élections, en soutenant qu’aucune armée n’ayant gagné la guerre, aucune force ne doit désarmer au profit de l’autre. Une attitude de défiance que LMP a du mal à digérer. Surtout que Me Affoussy Bamba, porte-parole des Forces Nouvelles, lance même à qui veut l’entendre que « le désarmement n’a jamais été un préalable à la tenue de la présidentielle ». Pour dire que les ex-rebelles ne sont pas du tout prêt, à aller au désarmement comme le veut LMP. A l’analyse des deux positions radicales, la seule façon, pour LMP d’obtenir « son » désarmement reste un coup de force. Qui peut venir de l’extérieur ou de l’intérieur des Forces. Comme l’a prophétisé Blé Goudé disant que les armes que détiennent les hommes de Soro vont se retourner contre lui. Il est à craindre une reprise des hostilités. Mais attendons de voir, en politique tout est possible Aristide Otré
A la faveur d’une récente mission à l’intérieur du pays, le ministre de la Défense, Michel Amani N’guessan, s’est prononcé sur le désarmement, un problème qui a fait couler et continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive. Sa position est claire et sans équivoque : sans désarmement, pas d’élections. Une réponse qui épouse en tous points celle de La Majorité Présidentielle (LMP), dont il est issu et qui a toujours défendu bec et ongle que le désarmement doit se faire avant les élections. De tels propos venant de la part de Michel Amani N’guessan sont à prendre avec beaucoup de considération. Car, il est le ministre de la Défense. En plus, il n’a pas avancé ces paroles sur un air amical ou de plaisanterie, mais plutôt sur un ton très sérieux. Dès lors, le débat sur le désarmement, loin de s’estomper, ne fait que s’aggraver. Puisqu’en face, les Forces Armées des Forces Nouvelles (Fafn) défient tous ceux qui estiment qu’elles doivent désarmer avant les élections, en soutenant qu’aucune armée n’ayant gagné la guerre, aucune force ne doit désarmer au profit de l’autre. Une attitude de défiance que LMP a du mal à digérer. Surtout que Me Affoussy Bamba, porte-parole des Forces Nouvelles, lance même à qui veut l’entendre que « le désarmement n’a jamais été un préalable à la tenue de la présidentielle ». Pour dire que les ex-rebelles ne sont pas du tout prêt, à aller au désarmement comme le veut LMP. A l’analyse des deux positions radicales, la seule façon, pour LMP d’obtenir « son » désarmement reste un coup de force. Qui peut venir de l’extérieur ou de l’intérieur des Forces. Comme l’a prophétisé Blé Goudé disant que les armes que détiennent les hommes de Soro vont se retourner contre lui. Il est à craindre une reprise des hostilités. Mais attendons de voir, en politique tout est possible Aristide Otré
