Une délégation des Forces nouvelles conduite par le ministre Dosso Moussa a rencontré hier, en fin de matinée, le président de la Commission électorale et ses vice-présidents. Après une heure et demie d’entretien entre le président Bakayoko et ses hôtes, Dosso Moussa, chef de la délégation des FN, composée de Me Affoussy Bamba et Mme Fatoumata Traoré Diop, a fait savoir à la presse qu’il était porteur d’un message du secrétaire général des Forces nouvelles au premier responsable de la CEI. Ce message se résume en ceci : «Que lui et toute la CEI restent profondément ancrés dans le droit, dans l’application des textes de la République, en ce qui concerne le processus électoral». C’est aussi un message de soutien, à en croire le chef de la délégation des FN, à Bakayoko et son équipe. «Le Premier ministre réitère son soutien la CEI», a-t-il soutenu. Car, dira-t-il, «le processus électoral traverse des moments difficiles». Toutefois, il a exprimé sa foi en un dénouement heureux de la situation actuelle. Selon lui, les deux signataires de l’Accord politique de Ouagadougou en ont la volonté politique, en témoigne leur présence en terre burkinabé chez le facilitateur, Blaise Compaoré. Le secrétaire national des FN aux Finances a déclaré avoir discuté avec ses hôtes de tous les aspects du processus de sortie de crise. «Nous pensons que la sagesse doit habiter toutes les autorités de ce pays pour que la Côte d’Ivoire puisse sortir grandie de cette crise», a souhaité Dosso Moussa. En ce qui concerne le retard qu’accuse le processus électoral, le contentieux sur la liste électorale provisoire bloqué depuis trois mois, le chef de la délégation de Forces nouvelles, a répondu ceci : «C’est dommage qu’on s’accroche aux dates. Un ou deux mois dans la vie d’une nation, n’est rien. Si ces deux mois peuvent être mis à profit pour sortir la Côte d’Ivoire de ces turbulences». Il a terminé en rappelant la convergence de point de vue entre le président de la CEI et le Premier ministre.
Ibrahima B. Kamagaté
Ibrahima B. Kamagaté