« Le président (de la Cei, ndlr) voulait être au même niveau d'information que toutes les structures de sortie de crise. Nous sommes venus parler du volet militaire de l'accord complémentaire 4 de Ouagadougou », a confié le général Fernand Amoussou au terme d'une audience hier, avec Youssouf Bakayoko au siège de l'Institution sis aux 2 Plateaux. Selon le général Soumaïla Bakayoko, chef d'état-major des Forces armées des forces nouvelles (FaFn), le Cci en a profité pour présenter le plan de sécurisation de l'élection afin de rassurer les uns et les autres. Ce plan pourra-t-il être réalisé notamment à cause des problèmes matériel et financier ? « Justement, a répondu le Cema des FaFn, c'était l'objet de la rencontre (…) Dans sa conception, le plan est viable. Il faut que la volonté de tous, la volonté politique, l'accompagne naturellement pour faire en sorte que nous nous y inscrivions tous sérieusement pour apporter la sécurité qui est indispensable pour garantir des élections fortes en Côte d'Ivoire ». Pour le général Amoussou, il ne faut pas « épiloguer sur les problèmes de moyens. Regarder la Côte d'Ivoire dans sa globalité. Nous sommes dans une sortie de crise. Après huit ans, il s'agit aujourd'hui de gérer la sortie de crise et c'est l'essentiel ». Poursuivant, il a invité à juger leur travail sans a priori mais sur la base du résultat : « Attendez pour juger. C'est comme un match de football. Est-ce que l'équipe sera bonne ? Ne le sera-t-elle pas ? C'est au coup de sifflet final qu'on apprécie. Attendons et on appréciera ».
Bamba K. Inza (stagiaire)
Bamba K. Inza (stagiaire)