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Économie Publié le mercredi 7 avril 2010 | L’intelligent d’Abidjan

Finances - Recettes douanières : Pourquoi Alphonse Mangly ne doit pas être blâmé

Alphonse Mangly, actuel Directeur général des Douanes ivoiriennes et ses hommes sont déterminés à relever le défi de la croissance des recettes. Prenant acte du dernier rapport du FMI au terme de la mission de revue de programme économique, l’heure est à la remobilisation des soldats de l’économie, pour le bien-être du pays.

Objet de plusieurs attaques, l’actuel directeur général des Douanes ivoiriennes, Alphonse Mangly, par ailleurs Directeur de campagne du candidat Laurent Gbagbo à Danané, semble être incompris. Par des nostalgiques qui ne savent rien du contexte actuel dans lequel les douanes ivoiriennes travaillent. Et qui, plutôt que de chercher à comprendre les réalités du moment, usent de raccourcis pour le présenter comme celui qui n’est à la hauteur des tâches qu’on lui a confiées. Des attaques fondées essentiellement sur des observations des missionnaires du Fonds monétaire international ou de la Banque mondiale, qui, le plus souvent ne sont pas au fait de la réalité de certaines situations. Ce que les nostalgiques oublient, c’est que le plus souvent, les contreperformances attribuées à la Douane, ne sont pas le fait de son Directeur général, Alphonse Mangly. A sa nomination le 31 mars 2010 par le chef de l’Etat Laurent Gbagbo, par décret n°2008/121 du 31 mars, en remplacement du colonel major Gnamien Konan, l’actuel Dg des Douanes a hérité d’une situation caractérisée par la hausse des prix des denrées alimentaires. Les mesures prises par le gouvernement pour atténuer la misère des populations ont consisté à la suspension des droits et taxes sur certains produits dits de grande consommation. Les dispositions du gouvernement visaient essentiellement la réduction de moitié de TVA (de 18 à 9%) sur les mêmes produits. Depuis 2008, les mêmes dispositions demeurent. Toutes choses qui constituent un manque à gagner pour les services des douanes en termes de recettes. En plus de ces mesures, l’actuel directeur général des Douanes a, dans la perspective de la réunification du pays ainsi que du retour de l’administration fiscale dans les zones CNO, bâti sa politique de recouvrement de recette douanière à partir desdites zones. Ce qui n’a jamais été, malgré les efforts du gouvernement, à travers le ministère de l’Economie et des Finances. Qui, depuis deux ans, ne cesse de multiplier les actions afin d’assurer le retour des services des douanes dans les zones CNO. Certains agents qui avaient repris le service dans lesdites zones, ont finalement abandonné leurs postes. Tout simplement, parce que les forces en présence ne leur facilitent pas la tâche. Entre autres raisons, il y a le fait qu`il n`y ait plus d`entrée au niveau de la cigarette. Un marché qui était auparavant très rentable pour les services des douanes. Une situation due à l`accroissement de la contrebande et de la fraude. Le passage au système informatique aura été à l’origine de perturbations sur les activités. Ce sont autant de faits qui justifient en partie, les contreperformances des douanes que les hommes de Alphonse Mangly comptent rectifier afin de faire mentir leurs détracteurs. C’est toujours dans la perspective de répondre aux attentes de l’Etat, en termes de recouvrement que, le directeur général des Douane entreprend des tournées de sensibilisation, pour expliquer le sens de son combat contre la fraude et surtout la fuite des produits ivoiriens vers d’autres pays. Convaincu que la sortie frauduleuse des matières premières, principalement le binôme café-cacao constitue un manque à gagner pour le pays, Alphonse Mangly est décidé à renforcer le cordon douanier. Un objectif qui ne saurait être atteint qu’avec la complicité de l’ensemble du personnel. C’est-à-dire des ressources déterminées à aller ‘’au charbon’’. C’est sur cette base qu’il a été entrepris une organisation des services, avec en point de mire, des missions spécifiques. Où chacun est désormais jugé en fonction de ses actions et performances. Des actions avec détermination qui font dire à des collaborateurs d’Alphonse Mangly que les douanes ne sont pas et ne seront pas les derniers de la classe. Mais, simplement, la situation dont qu’elles vivent est due à des événements dont elles ont hérité et qui sont dus à un contexte particulier.
Honoré Kouassi

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