L’évolution du processus électoral, en vue d’une sortie définitive et rapide de la crise ivoirienne préoccupe les houphouétistes. La question a été l’objet de la rencontre que la délégation du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), conduite par son président, Alphonse Djédjé Mady a eue hier, au siège de la Commission électorale indépendante (Cei), avec le président de cette institution, Youssouf Bakayoko. Au centre des débats : le contentieux électoral, l’éventuelle date du premier tour de l’élection présidentielle et le délai de l’affichage de la liste électorale définitive. A l’issue des échanges qui ont duré une heure et demi, le président du directoire du Rhdp a déclaré à propos du contentieux de la liste électorale provisoire: «Tenons-nous en aux engagements que nous prenons. Ce n’est pas une faiblesse que de respecter ce qu’on prend comme engagement».
Et, de situer l’objet de la rencontre: «Le directoire du Rhdp a cherché à rencontrer les responsables de la Commission électorale indépendante pour échange, comme vous devez vous y attendre, sur l’évolution et la reprise du processus qui doit nous conduire aux élections. Nous en avons profité pour présenter nos compliments aux nouveaux promus et adresser également nos félicitations à ceux qui, dans la maison ont fait le travail que nous connaissons jusqu’à présent. Nous avons échangé avec le bureau de la commission électorale sur la reprise de ses activités. Le contentieux électoral, l’éventuelle date du premier tour de l’élection présidentielle et le délai d’affichage de la liste définitive ». Il s’est en outre dit satisfait des discussions et a noté que son mouvement est en phase à 99.99% avec le locataire de la résidence Angoua Koffi. En attendant de faire de nouveaux pas, Djédjé Mady a indiqué que le Rhdp attend de s’imprégner des points de la réunion que le bureau de la commission centrale de la Cei tiendra aujourd’hui. A la question de savoir la position du Rhdp sur le désarmement avant ou après l’élection, il a fait savoir que le Rhdp n’a pas de position particulière à part les principes de l’accord politique de Ouagadougou. Aussi le chef de la délégation s’est-il prononcé sur le problème relatif à l’audit de la liste électorale réclamé par le camp présidentiel et le renouvellement des Cei locales. Pour le premier, Mady a fait savoir qu’il faut s’en tenir au mode opératoire qui a été souverainement arrêté après un décret du président de la République. Concernant les Cei locales, il a invité les uns et les autres au respect des engagements qui, selon lui, n’est pas un signe de faiblesse.
S.Beugré
Et, de situer l’objet de la rencontre: «Le directoire du Rhdp a cherché à rencontrer les responsables de la Commission électorale indépendante pour échange, comme vous devez vous y attendre, sur l’évolution et la reprise du processus qui doit nous conduire aux élections. Nous en avons profité pour présenter nos compliments aux nouveaux promus et adresser également nos félicitations à ceux qui, dans la maison ont fait le travail que nous connaissons jusqu’à présent. Nous avons échangé avec le bureau de la commission électorale sur la reprise de ses activités. Le contentieux électoral, l’éventuelle date du premier tour de l’élection présidentielle et le délai d’affichage de la liste définitive ». Il s’est en outre dit satisfait des discussions et a noté que son mouvement est en phase à 99.99% avec le locataire de la résidence Angoua Koffi. En attendant de faire de nouveaux pas, Djédjé Mady a indiqué que le Rhdp attend de s’imprégner des points de la réunion que le bureau de la commission centrale de la Cei tiendra aujourd’hui. A la question de savoir la position du Rhdp sur le désarmement avant ou après l’élection, il a fait savoir que le Rhdp n’a pas de position particulière à part les principes de l’accord politique de Ouagadougou. Aussi le chef de la délégation s’est-il prononcé sur le problème relatif à l’audit de la liste électorale réclamé par le camp présidentiel et le renouvellement des Cei locales. Pour le premier, Mady a fait savoir qu’il faut s’en tenir au mode opératoire qui a été souverainement arrêté après un décret du président de la République. Concernant les Cei locales, il a invité les uns et les autres au respect des engagements qui, selon lui, n’est pas un signe de faiblesse.
S.Beugré