Difficile décollage pour Youssouf Bakayoko après avoir pris la tête de la CEI.
Le brouillard est épais. La lisibilité de l’horizon est floue. L’espoir suscité par l’avènement de Youssouf Bakayoko à la tête de la commission électorale indépendante (CEI) s’amenuise au fil des jours. A la récente tribune de l’Onu, le représentant spécial de cette organisation en Côte d’Ivoire avait confirmé le bilan positif de l’ex-président de la Cei, M. Beugré Mambé. En clair, la fiabilité de la liste électorale ne saurait souffrir d’aucune contestation. D’où sa certification. Reste donc sa publication avec la fixation de la date du premier tour de la présidentielle. Bizarrement, apparaissent à ce stade, de gros nuages sur la poursuite de l’opération. En effet, depuis sa nomination et après s’être imprégné des réalités du terrain, le nouveau président de la CEI est en ballotage entre deux camps. D’un côté l’opposition qui, s’appuyant sur la certification de la liste électorale par l’Onu, exige sa publication et, de l’autre côté, le camp Gbagbo qui remet en cause ladite liste, en exigeant de la CEI une réactualisation de cette même liste. Depuis quelque temps, Youssouf Bakayoko s’est terré dans mutisme inquiétant, préférant répondre à ceux qui l’accusent d’immobilisme et qui l’exhortent « au travail ». Ce qui risque de l’emporter « Les mêmes causes produisent les mêmes effets » a-t-on coutume de dire. Youssouf Bakayoko va-t-il se soumettre aux exigences du Fpi sans courir le risque d’être soupçonné d’être de connivence avec ce dernier ? En tout cas, suivre la démarche logique de l’Onu sans contenter les caprices du camp présidentiel risque, de lui coûter le fauteuil. Dans quel camp va-t-il donc jouer ? La question mérite d’être posée. Ce, d’autant que la neutralité de la CEI avec Youssouf Bakayoko est mise à rude épreuve. Et le président de la CEI louvoie sans avancer. Perdu qu’il est dans le brouillard.
K. Zéguédoua Tano
Le brouillard est épais. La lisibilité de l’horizon est floue. L’espoir suscité par l’avènement de Youssouf Bakayoko à la tête de la commission électorale indépendante (CEI) s’amenuise au fil des jours. A la récente tribune de l’Onu, le représentant spécial de cette organisation en Côte d’Ivoire avait confirmé le bilan positif de l’ex-président de la Cei, M. Beugré Mambé. En clair, la fiabilité de la liste électorale ne saurait souffrir d’aucune contestation. D’où sa certification. Reste donc sa publication avec la fixation de la date du premier tour de la présidentielle. Bizarrement, apparaissent à ce stade, de gros nuages sur la poursuite de l’opération. En effet, depuis sa nomination et après s’être imprégné des réalités du terrain, le nouveau président de la CEI est en ballotage entre deux camps. D’un côté l’opposition qui, s’appuyant sur la certification de la liste électorale par l’Onu, exige sa publication et, de l’autre côté, le camp Gbagbo qui remet en cause ladite liste, en exigeant de la CEI une réactualisation de cette même liste. Depuis quelque temps, Youssouf Bakayoko s’est terré dans mutisme inquiétant, préférant répondre à ceux qui l’accusent d’immobilisme et qui l’exhortent « au travail ». Ce qui risque de l’emporter « Les mêmes causes produisent les mêmes effets » a-t-on coutume de dire. Youssouf Bakayoko va-t-il se soumettre aux exigences du Fpi sans courir le risque d’être soupçonné d’être de connivence avec ce dernier ? En tout cas, suivre la démarche logique de l’Onu sans contenter les caprices du camp présidentiel risque, de lui coûter le fauteuil. Dans quel camp va-t-il donc jouer ? La question mérite d’être posée. Ce, d’autant que la neutralité de la CEI avec Youssouf Bakayoko est mise à rude épreuve. Et le président de la CEI louvoie sans avancer. Perdu qu’il est dans le brouillard.
K. Zéguédoua Tano