Les femmes, puis les femmes de l’opposition ivoirienne ont rencontré l’état-major des Forces de défense et de sécurité ivoirienne. A ces occasions, le haut commandement a pu entendre les griefs d’une bonne partie des Ivoiriennes contre son armée. C’était les 6 et 7 avril dernier. Au général de divison, Philippe Mangou, et ses principaux collaborateurs, les forces vives de l’opposition ont reproché un parti pris manifeste ; une politique du deux poids, deux mesures.
Ainsi, les femmes et les jeunes de la mouvance houphouétiste n’ont pas manqué de soulever la violence de répressions lorsque l’opposition est dans la rue pour exprimer son raz-le-bol. Et de sortir à la face du chef d’état-major les accointances de l’armée avec les manifestants lorsqu’il s’agit des partisans du chef de l’Etat. Les morts de février 2010, abattus par les éléments des forces républicaines, lors des manifestations contre la dissolution de la Commission électorale indépendante, étaient les dernières victimes de l’armée nationale présentes dans tous les esprits à cette rencontre de vérité. A ces différents hôtes, le patron de l’armée a donné l’impression d’un chef d’une sécurité privée. En effet, pour le général Mangou, les responsables des morts, ce sont ceux qui restent dans leur salon et poussent les enfants des autres à aller piller et casser.
Une situation devant laquelle, a poursuivi l’officier, les Forces de défense et de sécurité ne peuvent rester les bras croisés. D’où donc, le déluge de feux lorsque les opposants prennent la rue. La sortie du Cema montre si besoin en était que la hiérarchie militaire se comporte plus en gardien d’un pouvoir qu’en serviteur de la nation. Les jeunes patriotes comme les jeunes de l’opposition sont de la nation ivoirienne. Ils ont tous, au même degré, droit à la protection de l’armée nationale. Si celle-ci veut mériter le label d’armée de la nation.
D. Al Seni
Ainsi, les femmes et les jeunes de la mouvance houphouétiste n’ont pas manqué de soulever la violence de répressions lorsque l’opposition est dans la rue pour exprimer son raz-le-bol. Et de sortir à la face du chef d’état-major les accointances de l’armée avec les manifestants lorsqu’il s’agit des partisans du chef de l’Etat. Les morts de février 2010, abattus par les éléments des forces républicaines, lors des manifestations contre la dissolution de la Commission électorale indépendante, étaient les dernières victimes de l’armée nationale présentes dans tous les esprits à cette rencontre de vérité. A ces différents hôtes, le patron de l’armée a donné l’impression d’un chef d’une sécurité privée. En effet, pour le général Mangou, les responsables des morts, ce sont ceux qui restent dans leur salon et poussent les enfants des autres à aller piller et casser.
Une situation devant laquelle, a poursuivi l’officier, les Forces de défense et de sécurité ne peuvent rester les bras croisés. D’où donc, le déluge de feux lorsque les opposants prennent la rue. La sortie du Cema montre si besoin en était que la hiérarchie militaire se comporte plus en gardien d’un pouvoir qu’en serviteur de la nation. Les jeunes patriotes comme les jeunes de l’opposition sont de la nation ivoirienne. Ils ont tous, au même degré, droit à la protection de l’armée nationale. Si celle-ci veut mériter le label d’armée de la nation.
D. Al Seni