Comme il l’annoncé à son retour de Ouagadougou, après une audience avec le facilitateur Blaise Compaoré, le chef de l’Etat Laurent Gbagbo va parler avec le Premier ministre Soro Guillaume.
Une rencontre est annoncée dimanche entre le Président de la République et le Premier ministre.
Concernant le désarmement, pour une réunification du pays, le point d’achoppement actuellement entre les protagonistes, les Forces nouvelles pourraient donner leur Ok, mais en précisant que cela se fera en fonction de la fixation de la date de la présidentielle, puisque c’est deux (2) mois avant, selon l’accord de Ouagadougou, le désarmement doit avoir lieu. Au sein de La Majorité Présidentielle, au delà de Ouaga, l’on estime que le désarmement doit se faire pour en fin donner une date définitive pour la présidentielle. Concernant la liste électorale, ne faut-il pas plutôt s’en tenir au contentieux classique avec la Commission électorale indépendante au lieu d’une commission d’experts préconisée par des conseillers du Premier ministre. La commission d’experts à créer, devra comprendre des représentants des partis politiques et de tous les candidats à la présidentielle à venir, un représentant du Premier ministre, de l’ONUCI, les religieux, ONG. Elles aura pour mission de susperviser la CEI, tout en reglant la question des CEI locales, qu’il ne sera plus utile de reconstituer. Soro pourrait encore tenter de gagner du temps auprès du Président, en mettant en avant les risques d’implosion au sein des Forces nouvelles. La cause de la crise actuelle est la même que celle qui avait opposé Soro et Tagro. Signataire de Ouaga, Désiré Tagro déjà avait perçu les choses, mais Laurent Gbagbo qui avait besoin de temps, n’avait pas hésité à soutenir, à l’époque, le Premier ministre contre le ministre de l’Intérieur.
Charles Kouassi
Une rencontre est annoncée dimanche entre le Président de la République et le Premier ministre.
Concernant le désarmement, pour une réunification du pays, le point d’achoppement actuellement entre les protagonistes, les Forces nouvelles pourraient donner leur Ok, mais en précisant que cela se fera en fonction de la fixation de la date de la présidentielle, puisque c’est deux (2) mois avant, selon l’accord de Ouagadougou, le désarmement doit avoir lieu. Au sein de La Majorité Présidentielle, au delà de Ouaga, l’on estime que le désarmement doit se faire pour en fin donner une date définitive pour la présidentielle. Concernant la liste électorale, ne faut-il pas plutôt s’en tenir au contentieux classique avec la Commission électorale indépendante au lieu d’une commission d’experts préconisée par des conseillers du Premier ministre. La commission d’experts à créer, devra comprendre des représentants des partis politiques et de tous les candidats à la présidentielle à venir, un représentant du Premier ministre, de l’ONUCI, les religieux, ONG. Elles aura pour mission de susperviser la CEI, tout en reglant la question des CEI locales, qu’il ne sera plus utile de reconstituer. Soro pourrait encore tenter de gagner du temps auprès du Président, en mettant en avant les risques d’implosion au sein des Forces nouvelles. La cause de la crise actuelle est la même que celle qui avait opposé Soro et Tagro. Signataire de Ouaga, Désiré Tagro déjà avait perçu les choses, mais Laurent Gbagbo qui avait besoin de temps, n’avait pas hésité à soutenir, à l’époque, le Premier ministre contre le ministre de l’Intérieur.
Charles Kouassi
