Le porte-parole des Forces Nouvelles, M. Sékongo Félicien a animé hier, un point de presse au Secrétariat général du mouvement à Bouaké. A cette occasion, il a passé en revue la situation politique nationale marquée selon lui, par certaines déclarations de désamour pour le processus de sortie de crise et pour ceux qui sont en charge de le conduire. « Certains politiques se plaisent à toujours trouver des problèmes là où il n’y en a vraiment pas et on s’interroge sur l’intérêt que revêt leur sentiment pour l’ensemble des Ivoiriens » s’est demandé le porte-parole des Forces Nouvelles .Pour lui, la priorité pour les Ivoiriens du Sud et du Nord, c’est comment résorber la crise et comment organiser des élections le plus rapidement possible. «C’est conscient de cela que les Forces Nouvelles entendent ne plus accepter que l’on galvaude l’intérêt du peuple de Côte d’Ivoire» a-t-il prévenu. Pour M. Sékongo, désormais, il sera question de s’attaquer aux questions essentielles censées donner un coup d’accélérateur au processus de sortie de crise et éviter à la Côte d’Ivoire, un isolement quasi certain. Poursuivant, l’orateur a affirmé qu’il est bon que certains responsables de partis politiques taisent leur ressentiment pour agir en toute responsabilité dans l’intérêt de la nation, « Faute de quoi, les Ivoiriens comprendront qu’ils sont des tyrans de conscience pendant qu’ils tentent de se faire passer pour les défenseurs de leur cause». Par ailleurs, sur la question du désarmement, de la réunification des caisses de l’Etat et du redéploiement de l’administration, le porte- parole s’en réfère aux prescriptions de l’APO. Selon lui, ces trois questions telles que préconisées par l’accord signé à Ouagadougou, ne peuvent souffrir de contestation aucune. Pour lui, d’autres questions plus préoccupantes sont en souffrance et qu’il faudra aussi les affronter. « Pendant qu’on parle de retour des administrations, celle de l’université de Bouaké est toujours à Abidjan. Les Forces Nouvelles déplorent que depuis trois ans l’université de Bouaké et l’URES de Korhogo ne fonctionnent pas »a-t-il dénoncé.
Réagissant par la suite à une préoccupation relative au départ de Soro de la Primature comme le souhaitent des proches du camp présidentiel, le porte- parole des FN a été très incisif : « Si Soro doit partir dans un jour cela veut dire que dans un jour il y aura un nouveau président ».. Pour lui, cette approche d’Affi N’guessan est l’expression d’un sentiment de frustration : « Que voulez vous qu’il dise, la crise est à la base du départ d’Affi, il exprime des sentiments de frustrations » Concernant l’éventuel audit de la liste blanche entretenu toujours par la mouvance présidentielle, M. Sékongo a estimé que cette opération est inopportune et qu’il faut plutôt avancer dans le processus, affirmant que les Forces Nouvelles ne constituent en rien un blocage à ce processus comme le déclarent les présidents du FPI et du COJEP. « AffI et Blé sont des frustrés et leurs propos n’engagent que leurs personnes, les Forces Nouvelles vont continuer à jouer leur partition, nous n’avons aucun intérêt à constituer un blocage » a soutenu M.Sékongo Félicien.
MAIGA Idrissa (Correspondant)
Réagissant par la suite à une préoccupation relative au départ de Soro de la Primature comme le souhaitent des proches du camp présidentiel, le porte- parole des FN a été très incisif : « Si Soro doit partir dans un jour cela veut dire que dans un jour il y aura un nouveau président ».. Pour lui, cette approche d’Affi N’guessan est l’expression d’un sentiment de frustration : « Que voulez vous qu’il dise, la crise est à la base du départ d’Affi, il exprime des sentiments de frustrations » Concernant l’éventuel audit de la liste blanche entretenu toujours par la mouvance présidentielle, M. Sékongo a estimé que cette opération est inopportune et qu’il faut plutôt avancer dans le processus, affirmant que les Forces Nouvelles ne constituent en rien un blocage à ce processus comme le déclarent les présidents du FPI et du COJEP. « AffI et Blé sont des frustrés et leurs propos n’engagent que leurs personnes, les Forces Nouvelles vont continuer à jouer leur partition, nous n’avons aucun intérêt à constituer un blocage » a soutenu M.Sékongo Félicien.
MAIGA Idrissa (Correspondant)