x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le samedi 10 avril 2010 | Nord-Sud

Francis Wodié à l’occasion des 20 ans du Pit : “Le pouvoir doit être un moyen au service du peuple”

Souvenir, souvenir. 8 avril 1990 – 8 avril 2010. Cela faisait 20 ans jeudi, que naissait le Parti ivoirien des travailleurs (Pit). 20 membres fondateurs, six à ce jour. De l’eau a coulé sous le pont. Un pont sur lequel est passé beaucoup de difficultés. Au nom de ceux qui sont partis, le parti de Francis Wodié a fêté son entrée dans l’ « âge de la maturité » à l’auditorium de la Caistab au Plateau. Dans la joie et la bonne ambiance. Angèle Gnonsoa, Pr Dago Dadié, Achi Séka, Dégni Metsé, Bléou Martin et le président en exercice, rescapés de la lutte, ont reçu les hommages de leur famille politique. Une lampe, symbole de la flamme militante, a été remise à chacun. Lorsque Francis Wodié va au pupitre, il est 19 heures 30 minutes. Discours de trente minutes au cours duquel il a retracé le parcours du parti mais aussi fait le point de l’évolution de la vie politique dans son pays. L’occasion pour l’intervenant de rappeler aux hommes politiques, que la finalité du pouvoir doit être dirigée vers le bien-être de la population. « Le pouvoir doit être et rester un moyen au service du peuple, au service de la population et, en aucun cas, un moyen d’enrichissement personnel. Le pouvoir doit toujours rester un moyen, jamais un but à atteindre, jamais une fin en soi avec toutes les folies meurtrières qu’il enclenche ici et là, et les crises qu’il provoque çà et là », a-t-il martelé tout en invitant les uns et les autres à lutter en permanence contre leurs passions pour ne pas se laisser aveugler par le pouvoir. L’actualité politique n’est pas passée sous silence. Le juriste a décrié le comportement des acteurs politiques qui ne font visiblement rien pour aller aux élections, « voie de la paix et de la normalisation ». Se faisant plus dur à l’endroit du camp présidentiel, le Pr Wodié a confié qu’il entretient la confusion qui est devenue « sa marque déposée ». De son avis, « Les autres problèmes, (en dehors de la réunification qui, même s’il l’estime légitime, ne devrait pas se poser du moment où le chef de l’Etat a annoncé la fin de la guerre), tels que la recomposition des commissions électorales locales ne sont que des artifices destinés à ralentir ou à bloquer le processus ». Francis Wodié a encore une fois invité les uns et les autres à la concertation pour sortir définitivement de la crise.

Bamba K. Inza (stagiaire)
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ