Depuis quelque temps, le camp présidentiel et celui des Forces nouvelles s’opposent sur un certain nombre de questions liées à la sortie de crise. Entre autres le désarmement et l’audit de la liste électorale. De part et d’autre les tensions sont vives eu égard aux récentes déclarations par presse interposée. On pense donc que cette situation aura une incidence sur les populations. Si cela est vrai dans certaines régions du pays, ce n’est pas le cas à Gagnoa. Ici, point de Forces nouvelles. Par conséquent, leur préoccupation ne peut être relayée par qui que se soit.
L’opposition réunie au sein du Rhdp existe mais ne s’est pas encore remise de la marche meurtrière de janvier dernier. Sur le terrain donc, seul le camp présidentiel mène le bal en ce moment. Les animateurs du parlement de la ville se font l’écho des frontistes sur les questions du désarmement et de la liste électorale. Ils expliquent aux populations le bien-fondé du désarmement avant les élections et l’épuration de la liste électorale. Concernant cette dernière, les parlementaires de Gagnoa estiment que sa révision est une question de bon sens. «Si nous avons découvert 429.000 cas frauduleux, qu’est-ce qui prouve que la liste actuelle n’est pas infectée ? », s’interroge un des animateurs du parlement. Dans l’ensemble, c’est à un seul son de cloche (celui du camp présidentiel) que la population est soumise. L’opposition entre ces deux instances politiques n’a donc pas une grande incidence sur la population.
Alain Kpapo à Gagnoa
L’opposition réunie au sein du Rhdp existe mais ne s’est pas encore remise de la marche meurtrière de janvier dernier. Sur le terrain donc, seul le camp présidentiel mène le bal en ce moment. Les animateurs du parlement de la ville se font l’écho des frontistes sur les questions du désarmement et de la liste électorale. Ils expliquent aux populations le bien-fondé du désarmement avant les élections et l’épuration de la liste électorale. Concernant cette dernière, les parlementaires de Gagnoa estiment que sa révision est une question de bon sens. «Si nous avons découvert 429.000 cas frauduleux, qu’est-ce qui prouve que la liste actuelle n’est pas infectée ? », s’interroge un des animateurs du parlement. Dans l’ensemble, c’est à un seul son de cloche (celui du camp présidentiel) que la population est soumise. L’opposition entre ces deux instances politiques n’a donc pas une grande incidence sur la population.
Alain Kpapo à Gagnoa
