A l’initiative du capitaine de vaisseau Konan K. Boniface, commandant du théâtre des opérations (Com’théatre) de Yamoussoukro, s’est tenu un stage de formation au «maintien et de rétablissement de l’ordre». C’était du 30 mars au 9 avril dans la capitale politique et administrative ivoirienne, au profit de plusieurs unités des Forces de défense et de sécurité (Fds). La cérémonie de remise de diplôme, le week-end, dernier à l’emprise de l’aéroport, a été précédée d’un cas pratique. Une simulation de manifestations de rue a été parfaitement maîtrisée par les Fds venues en appui.
On se croirait face à une véritable insurrection tant tous les ingrédients étaient réunis. D’un côté, des manifestants armés de divers objets d’attaque ; hostiles et très excités. Et depuis leur position, avaient érigé barricades à l’aide d’objets hétéroclites, et des pneus enflammés. Les injures de toutes sortes et jets de projectiles, «pleuvent» sur les éléments de la sécurité. De l’autre côté, le détachement militaire appelé en renfort, se montre d’abord stoïque derrière ses boucliers de protection avant de sonner la charge. Ils font preuve d’une dextérité dans le maniement des armes conventionnelles. Munis de fusils lance-grenades, ils parviennent à disperser les «insurgés». S’engage une course-poursuite qui se solde par l’interpellation quelques individus. Avant leur embarquement, une patrouille tourne dans la zone pour dissuader tout nouveau regroupement. Une opération couronnée de
succès qui ne manque pas d’arracher quelques ovations.
Le Com’théâtre, le capitaine de Vaisseau Konan K. Boniface, expliquée que cette formation lui tenait à cœur depuis longtemps. Pour lui, par rapport aux principes de mise en commun des forces et de la réversibilité qui régit les grands commandements des Fds, il s’agissait d’«apprendre aux militaires appelés en renfort à la police ou à la gendarmerie, comment limiter l’usage de force en cas de trouble», pour épouser «les subtilités du maintien de l’ordre avec le minimum d’impact de violence… et les dispositions psychologiques qui l’accompagnent…».
Le préfet de police, le commissaire divisionnaire Gnépa Kola Philippe, directeur de cette formation, s’est réjoui que cette initiation ait atteint les objectifs à elle assignés. En deux semaines, les Fds ont une idée claire des notions telles que «ordre public» ; «force publique» ; «maintien de l’ordre» etc. Les stagiaires, a-t-il poursuivi, se sont surtout familiarisés avec les armes conventionnelles «…Demain, nous serons heureux de les utiliser à nos côtés parce qu’aujourd’hui, ils font la différence entre la guerre et le maintien d’ordre… entre l’ennemi en tant de guerre et l’adversaire en cas de trouble à l’ordre public…»
Au terme de la cérémonie, les 140 soldats des Fds qui ont pris part ont chacun reçu un diplôme, avec à charge pour eux, de démultiplier «ces enseignements» dans leurs différentes unités. Parmi lesquelles on notait la Garde républicaine (G.R), le Groupement centre ouest de Daloa, le Commandement des opérations, le Sous-groupement-centre de Daoukro, les Fusiliers commandos de l’air (Fuscoa, le Détachement mobile d’intervention rapide (Dmir) avec une section chacune tandis que le Groupement Centre Ouest de Daloa avait 2 sections.
Coulibaly Souleymane
Agence Yamoussoukro
On se croirait face à une véritable insurrection tant tous les ingrédients étaient réunis. D’un côté, des manifestants armés de divers objets d’attaque ; hostiles et très excités. Et depuis leur position, avaient érigé barricades à l’aide d’objets hétéroclites, et des pneus enflammés. Les injures de toutes sortes et jets de projectiles, «pleuvent» sur les éléments de la sécurité. De l’autre côté, le détachement militaire appelé en renfort, se montre d’abord stoïque derrière ses boucliers de protection avant de sonner la charge. Ils font preuve d’une dextérité dans le maniement des armes conventionnelles. Munis de fusils lance-grenades, ils parviennent à disperser les «insurgés». S’engage une course-poursuite qui se solde par l’interpellation quelques individus. Avant leur embarquement, une patrouille tourne dans la zone pour dissuader tout nouveau regroupement. Une opération couronnée de
succès qui ne manque pas d’arracher quelques ovations.
Le Com’théâtre, le capitaine de Vaisseau Konan K. Boniface, expliquée que cette formation lui tenait à cœur depuis longtemps. Pour lui, par rapport aux principes de mise en commun des forces et de la réversibilité qui régit les grands commandements des Fds, il s’agissait d’«apprendre aux militaires appelés en renfort à la police ou à la gendarmerie, comment limiter l’usage de force en cas de trouble», pour épouser «les subtilités du maintien de l’ordre avec le minimum d’impact de violence… et les dispositions psychologiques qui l’accompagnent…».
Le préfet de police, le commissaire divisionnaire Gnépa Kola Philippe, directeur de cette formation, s’est réjoui que cette initiation ait atteint les objectifs à elle assignés. En deux semaines, les Fds ont une idée claire des notions telles que «ordre public» ; «force publique» ; «maintien de l’ordre» etc. Les stagiaires, a-t-il poursuivi, se sont surtout familiarisés avec les armes conventionnelles «…Demain, nous serons heureux de les utiliser à nos côtés parce qu’aujourd’hui, ils font la différence entre la guerre et le maintien d’ordre… entre l’ennemi en tant de guerre et l’adversaire en cas de trouble à l’ordre public…»
Au terme de la cérémonie, les 140 soldats des Fds qui ont pris part ont chacun reçu un diplôme, avec à charge pour eux, de démultiplier «ces enseignements» dans leurs différentes unités. Parmi lesquelles on notait la Garde républicaine (G.R), le Groupement centre ouest de Daloa, le Commandement des opérations, le Sous-groupement-centre de Daoukro, les Fusiliers commandos de l’air (Fuscoa, le Détachement mobile d’intervention rapide (Dmir) avec une section chacune tandis que le Groupement Centre Ouest de Daloa avait 2 sections.
Coulibaly Souleymane
Agence Yamoussoukro