«Vous avez été nombreux, très nombreux, la semaine dernière, à nous appeler directement, ou à nous écrire, pour nous témoigner votre soutien dans le combat du désarmement, de la réunification et de la transparence dans l’organisation des élections générales qui pointent à l’horizon.
Nous voudrions, ce jour, saisir l’opportunité que nous offre le Tout-Puissant pour vous dire infiniment merci et toute notre reconnaissance pour ces mots gentils, pour ces mots d’encouragement que vous avez bien voulu nous adresser.
Le constat que nous avons fait depuis l’éclatement de la crise en Côte d’Ivoire jusqu’à ce jour, au moment où vous parcourez ces lignes, c’est que les Ivoiriens aiment leur pays. Ils aiment tellement leur pays qu’ils ne ménagent aucun sacrifice pour se dresser contre ceux qui veulent le maintenir dans la gadoue, dans la misère, en somme dans la situation déplorable dans laquelle il se trouve aujourd’hui. Et cela est une constante depuis octobre 2000. Nous voudrions, une fois encore, saluer l’engagement et la bravoure du peuple de Côte d’Ivoire qui a pris à son compte la pensée du chef de l’Etat, le président Laurent Gbagbo qui nous enseigne qu’“on ne sort pas de la guerre comme si on sortait d’un dîner gala”.
En politique, cela veut dire que vers «la fin du film», c`est-à-dire vers la fin de la sortie de crise, nous allons vivre de vives tensions politiques et des crises comme celle que nous venons de connaître avec nos frères et amis des Forces nouvelles qui louvoient, qui changent de lunettes pour lire l’accord politique de Ouaga, lorsqu’il s’agit d’aborder la question du désarmement, de la réunification du pays avec, en point de mire, l’unicité des caisses de l’Etat de Côte d’Ivoire. Fort heureusement, notre sortie télévisée de ces dernières semaines et la détermination dont vous avez fait preuve quant à votre engagement de voir votre pays sortir de la crise n’ont pas été vaines. A preuve, les signataires de l’accord de Ouagadougou se sont retrouvés, hier dimanche 11 avril 2010, pour aplanir les difficultés liées au processus de paix en cours dans notre pays. Il ressort de cette rencontre que le chef de l’Etat a eu avec son Premier ministre Guillaume Soro que «des engagements ont non seulement été énoncés, mais pris pour faire en sorte que la Côte d’Ivoire reparte du bon pied. Et que, très rapidement, nous puissions faire en sorte que non seulement les élections aient lieu, mais aussi que la réunification du pays soit une réalité». Cette déclaration a été faite par le chef du gouvernement et secrétaire général des Forces nouvelles himself à sa sortie d’audience avec le président de la République. Ce qui revient à dire que, contrairement aux allégations et autres déclarations inutilement provocatrices de Me Affoussy Bamba, ci-devant porte-parole des Forces nouvelles, les critiques formulées à l’égard des responsables des FN sont loin d’être des injures comme elle le prétendait, mais bel et bien des critiques fondées. Nous sommes d’autant plus heureux que le chef de l’Etat et son Premier ministre ont décidé d’un commun accord de relancer le processus de paix. De quoi redonner de l’espoir aux Ivoiriens.
Maintenant que les choses se sont tassées, il faut y aller résolument. Sans louvoiement vers le respect des engagements pris. Notamment dans la mise en place très rapide d’un chronogramme qui indiquera clairement les étapes à accomplir pour l’unicité des caisses de l’Etat et le désarmement des ex-combattants des Forces nouvelles. Le contentieux électoral qui battait de l’aile va lui aussi connaître un coup d’accélérateur.
Toutes ces décisions mises les unes dans les autres ne feront que le bonheur des Ivoiriens qui avaient besoin d’être rassurés par les Forces nouvelles. Ce qui est fait depuis hier. Pour le reste, et au-delà des déclarations de bonnes intentions, les Ivoiriens attendent du Premier ministre, par ailleurs Secrétaire général des Forces nouvelles, des actes concrets, des actes qui parlent.
C’est le lieu ici de féliciter et de remercier le président Laurent Gbagbo qui vient de démontrer une fois de plus qu’il reste et demeure le garant de l’unité nationale et de la stabilité de notre pays. En acceptant de s’asseoir et d’échanger avec son Premier ministre sur les raisons du blocage du processus de paix, le chef de l’Etat fait non seulement montre d’esprit d’ouverture et de dialogue permanent, mais, également, il annihile bien de plans concoctés par les ennemis de la paix pour saboter le processus de paix en Côte d’Ivoire. Heureusement que Dieu a la main sur notre pays».
Charles Blé Goudé
Président du Cojep
Nous voudrions, ce jour, saisir l’opportunité que nous offre le Tout-Puissant pour vous dire infiniment merci et toute notre reconnaissance pour ces mots gentils, pour ces mots d’encouragement que vous avez bien voulu nous adresser.
Le constat que nous avons fait depuis l’éclatement de la crise en Côte d’Ivoire jusqu’à ce jour, au moment où vous parcourez ces lignes, c’est que les Ivoiriens aiment leur pays. Ils aiment tellement leur pays qu’ils ne ménagent aucun sacrifice pour se dresser contre ceux qui veulent le maintenir dans la gadoue, dans la misère, en somme dans la situation déplorable dans laquelle il se trouve aujourd’hui. Et cela est une constante depuis octobre 2000. Nous voudrions, une fois encore, saluer l’engagement et la bravoure du peuple de Côte d’Ivoire qui a pris à son compte la pensée du chef de l’Etat, le président Laurent Gbagbo qui nous enseigne qu’“on ne sort pas de la guerre comme si on sortait d’un dîner gala”.
En politique, cela veut dire que vers «la fin du film», c`est-à-dire vers la fin de la sortie de crise, nous allons vivre de vives tensions politiques et des crises comme celle que nous venons de connaître avec nos frères et amis des Forces nouvelles qui louvoient, qui changent de lunettes pour lire l’accord politique de Ouaga, lorsqu’il s’agit d’aborder la question du désarmement, de la réunification du pays avec, en point de mire, l’unicité des caisses de l’Etat de Côte d’Ivoire. Fort heureusement, notre sortie télévisée de ces dernières semaines et la détermination dont vous avez fait preuve quant à votre engagement de voir votre pays sortir de la crise n’ont pas été vaines. A preuve, les signataires de l’accord de Ouagadougou se sont retrouvés, hier dimanche 11 avril 2010, pour aplanir les difficultés liées au processus de paix en cours dans notre pays. Il ressort de cette rencontre que le chef de l’Etat a eu avec son Premier ministre Guillaume Soro que «des engagements ont non seulement été énoncés, mais pris pour faire en sorte que la Côte d’Ivoire reparte du bon pied. Et que, très rapidement, nous puissions faire en sorte que non seulement les élections aient lieu, mais aussi que la réunification du pays soit une réalité». Cette déclaration a été faite par le chef du gouvernement et secrétaire général des Forces nouvelles himself à sa sortie d’audience avec le président de la République. Ce qui revient à dire que, contrairement aux allégations et autres déclarations inutilement provocatrices de Me Affoussy Bamba, ci-devant porte-parole des Forces nouvelles, les critiques formulées à l’égard des responsables des FN sont loin d’être des injures comme elle le prétendait, mais bel et bien des critiques fondées. Nous sommes d’autant plus heureux que le chef de l’Etat et son Premier ministre ont décidé d’un commun accord de relancer le processus de paix. De quoi redonner de l’espoir aux Ivoiriens.
Maintenant que les choses se sont tassées, il faut y aller résolument. Sans louvoiement vers le respect des engagements pris. Notamment dans la mise en place très rapide d’un chronogramme qui indiquera clairement les étapes à accomplir pour l’unicité des caisses de l’Etat et le désarmement des ex-combattants des Forces nouvelles. Le contentieux électoral qui battait de l’aile va lui aussi connaître un coup d’accélérateur.
Toutes ces décisions mises les unes dans les autres ne feront que le bonheur des Ivoiriens qui avaient besoin d’être rassurés par les Forces nouvelles. Ce qui est fait depuis hier. Pour le reste, et au-delà des déclarations de bonnes intentions, les Ivoiriens attendent du Premier ministre, par ailleurs Secrétaire général des Forces nouvelles, des actes concrets, des actes qui parlent.
C’est le lieu ici de féliciter et de remercier le président Laurent Gbagbo qui vient de démontrer une fois de plus qu’il reste et demeure le garant de l’unité nationale et de la stabilité de notre pays. En acceptant de s’asseoir et d’échanger avec son Premier ministre sur les raisons du blocage du processus de paix, le chef de l’Etat fait non seulement montre d’esprit d’ouverture et de dialogue permanent, mais, également, il annihile bien de plans concoctés par les ennemis de la paix pour saboter le processus de paix en Côte d’Ivoire. Heureusement que Dieu a la main sur notre pays».
Charles Blé Goudé
Président du Cojep
