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Société Publié le samedi 17 avril 2010 | Fraternité Matin

D’ébat d’idées : Ivresse chimique et développement

Treize policiers battus, six pistolets emportés in Fraternité Matin du 22 février 2010, page 13. Cet article a suscité une vive réaction de Dr Bruno Claver et lui a rappelé son combat pour la prévention, et pas seulement la répression, dans la lutte contre la drogue.

Histoire de la dépendance en quatre phases.


L’usage des substances actives sur le cerveau humain par l’homme est contemporain de l’homme dans nos pays. Notre généreuse nature, avec ses merveilles, a, de tout temps, été objet de curiosité et de crainte tout à la fois. L’idée d’un auteur de l’univers, dispensateur des biens mais en même temps justicier implacable, a toujours intrigué les hommes et date de la nuit des temps.

L’homme a donc, de tout temps, cherché à surprendre le caché, l’invisible. Le quête de ce quelque chose allant au delà de l’expérience quotidienne normale a constitué pour l’homme, depuis toujours une préoccupation de chaque instant. Sa démarche vers le règne végétal dans le but et l’espoir de trouver des substances qui lui permettent de réaliser ce vœu, une communication avec ce quelque chose confusément perceptible, mais que nos sens nous refusent, l’acquis procède d’un enchaînement somme toute logique. L’homme avait, en effet, repéré que certaines plantes, dans certaines de leurs parties, recèlent des substances capables, si on les consomme, d’induire des états d’extase, de transcendance. Etats qui lui procurent détente, sentiment de bien-être euphorique, une impression de non fatigue, etc.

Plusieurs plantes de nos régions possèdent ces vertus enivrantes et sont à la base de nombreuses pratiques initiatiques tribales. Mieux connu est le rite du Bwiti, religion autochtone du Gabon, qui s’articule autour de l’Iboga dont la mastication des fragments de racines plonge les participants dans «un état second» qui les met an relation avec ce qu’ils croient être les esprits.

Les chasseurs des régions du nord de notre pays absorbent la décoction d’une plante connue là-bas sous le nom de Bahtana qui enlève fatigue, sommeil et peur.

Ces plantes, bien connues des sages seuls, étaient d’emploi bien codifié et faisaient partie intégrante de la culture locale. Et c’était légal.

Le phénomène que représente de nos jours l’usage massif et anarchique des substances actives sur l’appareil mental de l’homme, non plus seulement par les adultes mais aussi et surtout par les jeunes et les femmes, constitue véritablement le fait nouveau agressif et alarmant.

Le phénomène a surpris les responsables à tous les niveaux, bouleversé toutes les barrières nationales, atteint toutes les couches sociales. Point de distinction de sexe.

L’emploi des drogues à des fins non médicales représente tout à la fois un problème de santé publique, un problème social, un problème économique et, le dernier mais non le moindre, un problème de criminalité. Ce quadruple aspect du problème doit être constamment présent à l’esprit de quiconque voudra lutter contre le phénomène de la drogue avec quelque chance de succès. Je reviendrai là-dessus quand j’aurai à dire quelques mots du traitement.

Mais la drogue, qu’est-ce que c’est? On admet communément qu’une substance est drogue si elle détermine dans l’organisme humain une modification de comportement et des perceptions. Cette substance peut être d’origine végétale ou manufacturée.

Le caractère spécifique de ces substances est qu’elles agissent sur le système nerveux central, c’est-à-dire le cerveau. Leur action se porte spécifiquement en un endroit du cerveau, centre de plaisir et de la douleur, logé dans le diencéphale. Les messages sont véhiculés par les soins de substances chimiques particulières, les neurotransmetteurs, par lesquelles les cellules nerveuses se communiquent les informations. Toutes substances capables de produire la dépendance sont susceptibles de déclencher le signal du plaisir, une sensation de bien.

Ceci explique le fait que malgré leurs différences morphologiques toutes les drogues sont en réalité semblables dans leur action. Elles produisent toutes la stimulation du même centre.

J’en arrive à la définition de la dépendance en accord avec l’Organisation mondiale de la santé; un état psychique et/ou physique résultant de l’interaction entre un organisme vivant et une drogue et caractérisé par des réponses comportementales et comportant un désir irrésistible d’user de la drogue de façon continue ou intermittente afin de revivre les effets plaisants ou pour éviter la souffrance qu’entraîne la suppression de drogue.

A la notion de dépendance est liée celle de tolérance, c’est-à-dire la tendance à augmenter la quantité de drogue pour retrouver les effets recherchés. Une fois la dépendance installée, le drogué éprouve un désir irrésistible à user sa drogue à n’importe quel prix. Car le manque du produit déclenche une situation dramatique de souffrance atroce connue sous le nom de syndrome de sevrage dont le modèle le plus pur est le delirium tremens des alcooliques.

Dans le processus qui conduit à la dépendance, interviennent certains paramètres. En plus de la nature de la drogue, il faut prendre en considération l’ambiance dans laquelle se déroule l’expérience et l’espérance placée dans cette expérience, c’est-à-dire ce qu’on en attend. Cela explique que ne devient pas drogué qui veut. Plusieurs personnes ont essayé et abandonné. Malheureusement souvent, les novices sont conseillés et guidés par des pervers entraînés. C’est le rôle néfaste des groupes.

L’installation du syndrome de dépendance se déroule en quatre phases qu’il n’est pas superflu d’énoncer.

La première phase peut être appelée phase expérimentale ; une phase cruciale, très importante pour la compréhension du problème des adolescents. En effet, trop de jeunes s’imaginent qu’essayer la drogue est sans danger. Malheureusement, non seulement l’essai n’est pas sans danger, il représente le premier pas vers la dépendance et vous savez tous qu’il n’y a que le premier pas qui coûte. Ce premier essai - surtout s’il est réalisé en solitaire - produit un effet négatif, désagréable. Vertige et angoisse sont les symptômes ressentis qui plongent le sujet dans une peur imminente de devenir fou. Dans bien des cas, l’expérience se termine là. Car l’homme sain, fût-il jeune, ne recherche pas la souffrance. Malheureusement, las novices sont encadrés par habitués qui les guident, les aident à passer le cap désagréable. Et c’est progressivement que le jeune va découvrir les qualités qu’il recherche dans la drogue pour s’y attacher. On saisit l’importance maligne des groupes.

La deuxième phase est celle de l’usage occasionnel. L’individu est passif, il accepte la drogue quand on la lui propose, ne va jamais à la quête. Il se laisse entraîner par les autres. Il peut arrêter puis reprendre à volonté. A ce stade, le jeune a l’illusion de maîtriser la drogue. Il dit « pour moi, la drogue n’est pas un problème ; je peux en prendre ou m’en passer sans problème… ».

La troisième phase se caractérise par le fait que la drogue est recherchée. Le toxicomane constitue sa propre provision et s’assure de ne pas en manquer. La drogue est consommée plusieurs fois par semaine. On recherche l’état high. La drogue est intégrée à son métabolisme. Il lui en faut pour bien fonctionner.

La dernière phase intervient pour placer notre gars sur le «chemin qui mène nulle part ». La dépendance est installée. La recherche de la drogue devient l’unique levier qui puisse mouvoir cet homme. Tout effort pour le séparer de sa drogue rencontre une résistance; il abandonne tout pour ne s’attacher qu’à sa drogue. A ce stade, absolument rien ne peut entraver l’homme dans sa quête du toxique ; le prix, la disponibilité, l’opposition parentale sont balayés d’un revers de main. S’il se meut, c’est tout juste pour rechercher à manger.

Cette progression dans la « descente aux enfers » montre, à l’évidence, que la prévention doit s’employer à empêcher l’expérimentation de la drogue par les adolescents. L’expérimentation, faut-il le répéter - c’est le premier pas vers la trappe de la dépendance.

Les drogues de Côte d’Ivoire, vous les connaissez toutes. Elles ont noms: cannabis, alcool, stimulants de toutes sortes, somnifères tous calibres, tranquillisants qui abrutissent, quelques Lsd égarés et, depuis peu cocaïne et héroïne.

Disons tout de suite et à cette place que le distinguo entre drogues dures et drogues douces est suranné. Comme le disait un voleur interviewé à la télévision nigériane: “il n’y a pas de voleur gentil, un voleur est un voleur”. Il n’y a pas de drogues douces. Toutes les drogues sont nocives et causent des ravages qui motivent notre rencontre.

Mais pourquoi des gens apparemment sains décident-ils de faire usage de drogues?

Des raisons avancées, aucune ne résiste à la raison. Augmenter la puissance de travail, vaincre la timidité, quête de génie dans la créativité, de l’intelligence ou, tout simplement, pour se détendre...

La fatigue et le sommeil qu’on cherche à vaincre par les stimulant, sont des fonctions physiologiques essentielles et indispensables à l’équilibre vital de chacun. Ils sont là pour rappeler à l’homme lancé dans la fougue de l’action, que le seuil est là et qu’il faut laisser reposer la machine pour refaire ses forces. Les supprimer peut être grave de conséquences.

L’euphorie du début qui efface les inhibitions et rend entreprenants bien des timides n’est qu’un doux moment hélas! Trop bref.

Le cortège des méfaits, bousculant tout sur leur passage, se place bientôt aux premières loges.

Je vous fais grâce des désastres organiques pour évoquer quelques effets sur le système nerveux central.

La mémoire ou la faculté de se souvenir, de se rappeler, qualité essentielle pour l’apprentissage et l’étude est l’un des cibles des drogues. Elle devient incertaine, lourde, rendant le processus d’apprentissage lent et laborieux. Cette particularité des drogues mérite qu’on y réfléchisse quand on sait que nombreux sont les élèves et étudiants qui recourent aux drogues à l’approche des examens. Ces troubles rendent difficile la communication avec autrui.

On prétend que la drogue donne la puissance au travail. Peut-on soutenir décemment qu’un homme incapable d’action et propre seulement aux rêves soit puissant ? Est-il seulement en bonne santé? Action suppose volonté et cette “faculté est attaquée par les drogues. La volonté est le moteur de l’action face aux conditions de la vie. Et les conditions de la vie, c’est la lutte comme l’ont enseigné les grands penseurs du passé: Goethe, Victor Hugo. Quiconque renonce à la lutte se meurt. Et c’est ce qui arrive aux drogués. Ils se meurent; faute d’ambitions.

Quelques enseignants m’ont soutenu ne pouvoir accéder au sens profond des textes qu’en usant de la drogue. Je conseille à ces maîtres d’abandonner l’enseignement; ils ne sont pas dignes d’appartenir à ce corps d’élites.

On a soutenu aussi que ces toxiques donnent du génie. Peut-on se figurer génie sans imagination et volonté? Volonté d’exploiter le fruit de l’imagination qu’engendrerait le génie. La volonté, vous le savez maintenant, est émoussée sous le boutoir des drogues, alors quel est donc ce génie qu’on ne peut exploiter, matérialiser, tout simplement parce que la motivation, cette force volitionnelle qui pousse chaque homme à désirer, à vouloir et pouvoir réaliser s’évanouit, s’éteint. C’est, ce qui a lieu sous l’effet des drogues.

Cette absence de motivation est souvent la raison évoquée par nombre d’adolescents pour justifier l’expérience de la drogue. Ce manque de motivation est en réalité douloureusement vécu par les jeunes qui se sentant mal dans leur peau.

La drogue, plaisir solitaire, rend l’homme inutile aux hommes et à la société. Le drogué se complait à S’admirer lui-même à la manière de Narcisse. Que pouvons-nous attendre de cet homme aboulique, menant une vie de bohème dans ce monde que nous voulons construire?

La vérité comme l’ont montré Baudelaire et Fédérico Félini, la drogue ne révèle à l’individu que l’individu lui-même.

Pour se détendre on prend la drogue. Les paradis artificiels coûtent, cher écrira Baudelaire « … si le délire poétique ressemble à celui que m’a procuré une petite cuillerée de confiture, je pense que les plaisirs du public coûtent chers aux poètes».

Sous l’effet des drogues se mettent en place des troubles de comportement qui font dire aux parents que leur enfant est devenu fou. Ecoutez donc un jeune homme proposer des relations sexuelles à celle qui lui a donné le jour. Cela se passe à Abidjan. Les actes de violence, de vandalisme, des vols pour se ravitailler, des meurtres sans parler de suicide, autant de repères combien tristes qui jalonnent le chemin de la drogue.

Face à ce drame, je ne résiste pas à la tentation de rappeler la définition de la jeunesse donnée par un très grand homme: Mac Arthur: “La jeunesse n’est pas une période de la vie. Elle est un état d’esprit, un effet de la volonté, une qualité de l’imagination, une intensité émotive... On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d’années. On devient vieux parce qu’on a déserté son idéal”. Voilà pourquoi il y a des hommes de trente ans qui sont vieux et des octogénaires qui sont vertement jeunes.

Que faire face au défi de la drogue?

Pouvons-nous lutter contre ce phénomène ?

Le problème est immense et on ne sait comment l’aborder. Avant de se lancer dans la lutte, il convient de se convaincre de deux choses.

Premièrement, que le phénomène est planétaire. Ce qui postule la coopération à l’échelle mondiale pour traquer le trafic des drogues.

Deuxièmement, que la toxicomanie est une maladie épidémique contagieuse. Si nous acceptons ce postulat, et il faut l’accepter, c’est le seul qui nous permet de concevoir et mettre en place une stratégie de lutte, alors les choses deviennent voyantes.

Maladie épidémique, la toxicomanie s’abat sur des populations; maladie contagieuse, elle s’étend par contagion. C’est toujours un drogué qui entraîne une personne saine par prosélytisme.

Le schéma de la lutte se présente dès lors de lui-même, car nous avons le modèle médical.

La stratégie consistera à empêcher la contamination: prévention, à soigner les sujets atteints : traitement, et à faire en sorte que les sujets guéris ne récidivent pas: insertion ou réinsertion sociale.

La prévention c’est le leitmotiv de la campagne. De quoi est-elle faite? La prévention comprend deux volets d’égale importance.

Il s’agit, d’une part, de faire en sorte qu’il n’y est pas de demande. Que personne ne cherche la drogue. C’est la tâche de l’éducation et cette éducation se fait par l’information. Il est vital que l’éducateur soit bien informé et que l’informateur soit lui-même bien formé. Ce n’est pas un jeu de mots. La livraison en vrac de connaissances sur la drogue risque de causer plus de mal par la curiosité qu’elle éveillera chez ces esprits jeunes, curieux par définition. Une information doit être vécue et modulée par l’informateur qui doit tenir compte de l’âge et du milieu. Parler un langage circonstancié, L’information intra-muros se destine aux écoles, mais dans nos pays où une grande fraction de jeunes s’ébattent en liberté, hors des salles de classe, il faut concevoir une information à destination extra-muros. Un contrôle rigoureux exercé sur les médias interdira toute publicité des boissons alcooliques, de tabac et de ces médicaments miracles, Le rôle des medias dans la promotion des alcools et du tabac a été prouvé en Union Soviétique où l’interdiction a fait chuter, pour la première fois, dans ce pays la consommation d’alcool.

D’autre part, il s’agit de supprimer l’offre, c’est-à-dire de faire en sorte que la drogue ne se trouve pas disponible sur la place. C’est la tâche ingrate mais combien palpitante à laquelle se consacrent les forces de l’ordre: police, gendarmerie, douanes, eaux et forêts et à laquelle chaque citoyen doit apporter son aide. Permettre de traquer les trafiquants dans leurs retranchements les plus raffinés. C’est aussi ou ce que doit être aussi la tâche de la justice qui infligera des peines dissuasives. Car vous savez le trafic de drogues rapportent beaucoup d’argent. Que représente une amende de 500 000 francs quand une seule opération fait rentrer des millions dans la caisse? Il y a cet aspect sans lequel le sacrifice des forces de l’ordre devient dérisoire. Une tonne de cannabis saisie, c’est 30 millions de perdu pour le trafiquant. Que coûte une tonne de café ou de cacao? Il y a là un danger véritable de voir les paysans de chez nous se convertir à la culture illicite. Cela se fait en Amérique du Sud.

Un dernier partenaire intervient aussi à ce niveau. Je veux parler du spécialiste qui assure la distribution des médicaments: du pharmacien qui doit, sans complaisance, surveiller ses stocks et le contenu des ordonnances. Il doit veiller à la formation de son personnel de vente. Ce n’est pas toujours le cas.

Des réunions régulières entre ces différents acteurs permettent la tenue à jour des statistiques.

Le traitement de la toxicomanie est une entreprise complexe et de longue haleine qui commence par la désintoxication pour s’achever à la réinsertion sociale.

Le traitement proprement médical ne tient qu’une place restreinte. Il se limite à la désintoxication, c’est-à-dire au rétablissement des fonctions physiologiques détraquées par le toxique. Immédiatement après, psychologues, assistants sociaux et ergothérapeutes prennent la relève dont le rôle consiste à rééduquer la victime; le préparer au retour à la vie. Les sujets plus jeunes seront rescolarisés; les autres places en apprentissage.

Enfin, la réinsertion sociale, le toxicomane sort nanti d’un métier et d’un poste de travail.

Tout le traitement se déroule au sein de la communauté avec sa participation. Elle entourera, encadrera le toxicomane pendant ce nouveau début dans la vie. De la qualité de l’assistance dépend l’avenir du drogué. Abandonné à lui-même, le toxicomane court le risque d’une rechute. Vous le voyez, la lutte contre la drogue est complexe et nécessite, absolument, la collaboration de plusieurs professionnels de tous bords.

Une seule profession ne peut réussir. La répression sans la prévention par l’éducation est vouée à l’échec.

La demande demeurant plus grande, les trafiquants passeront à l’offensive audacieuse. Et ce sera le crime. Songez au souvenir de la prohibition aux Etats Unis d’Amérique des années 1920. Le profit est trop grand pour que les trafiquants renoncent aux gains faciles. Il y avait dans l'immeuble de l'Onu à Vienne (Autriche) un diplomate sud-américain qui ne pouvait pas emprunter le même itinéraire, traqué qu'il était par des narcotrafiquants, qu'il avait contribué à gêner (1985).

En 1986, à Atlanta (USA), le président de Bélize (petite République d'Amérique Centrale) raconte qu'il a dû sauter par la fenêtre pour échapper aux narcotrafiquants…

Dieu fasse que cela n'arrive pas à notre chère Côte d'Ivoire. Elle qui a lu, dans les colonnes de Fraternité Matin du 22 février 2010, en page 13, que des agents de la brigade de police antidrogue ont été molestés par des jeunes du village de M'Basso, dans la sous-préfecture de Yakassé-Attobrou, alors qu'ils tentaient de mettre la main sur des trafiquants de stupéfiants.

La prévention sans la répression ne sera que discours vide et inutile.

Seule une politique multidisciplinaire se déroulant dans la communauté avec la participation de celle-ci offre une garantie de réussite d’un pari qu’il vaut la peine d’engager.

Dr Bruno Claver
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