“Tout simplement convainquant ! », n’a pu s’empêcher de lancer un participant, visiblement satisfait. Le ministre Ahmed Bakayoko qui était samedi dernier, l’invité de la direction de campagne de la zone II, a été en effet époustouflant. Invité à se prononcer sur les blocages actuels qui minent le processus électoral, il a fait montre d’une rare capacité d’analyse du climat politique ivoirien. Dans un exposé fécond et riche, avec l’éloquence qu’on lui connaît, le directeur de campagne national du candidat Alassane Ouattara, chargé de la jeunesse a éclairé la lanterne des militants, qui se sont bousculés très tôt au portillon du QG de campagne de la zone II. Le temps d’une matinée, ils ont étanché leur soif de la connaissance du processus de sortie de crise.
C’est d’abord la directrice de campagne de la zone, Mme Kanaté Fatouma qui, dans son intervention, sonne le tocsin en exhortant les uns et les autres à faire preuve d’engouement autour de la carte de militant du Rdr. « Il est impératif que chacun ait sa carte. Car c’est un identifiant qui justifie notre appartenance et notre engagement aux côté d’un homme, le docteur Alassane Ouattara», lance-t-elle avant de procéder au lancement proprement dit de l’opération. Les militants sont ensuite invités, pour ceux qui ne se sont pas encore fait établir leur carte, à le faire séance tenante sous une bâche dressée à cet effet.
Place alors à la conférence, au cours de laquelle le ministre Ahmed Bakayoko, sans fioriture, a retracé dans les moindres détails les différent sommets tenus sur la crise ivoirienne et toutes les tractations intervenues pour en arriver à l’accord politique de Ouagadougou, mettant en exergue le manque de volonté ou la mauvaise foi du camp présidentiel dans l’application de ces différents accords. « Tous les accords intervenus sur la crise ivoirienne souffrent d’un manque de volonté et de bon sens dans son application. Ce qui nous arrange, on le prend et ce qui n’arrange pas, on le rejette. Chaque fois qu’on règle un problème, on en crée deux autres, j’entends dire qu’on a tué l’accord de Ouaga pour nous amener vers des accords de Dakar. Maintenant, nous on préfère les accords de Côte d’Ivoire. Les accords de Côte d’Ivoire, c’est quand les Ivoiriens auront pris leur responsabilité. Quand vous et moi, nous auront pris nos responsabilités», a averti le Golden Boy. Avant de mettre le cap sur une autre grosse plaie : la question de l’ivoirité délibérément exhumée par le FPI pour désinfecter selon leur propre terme, les non Ivoiriens de la liste électorale. Et le conférencier de déplorer : « Là où ailleurs, cela constitue une richesse – et les gens disent ‘’même s’il n’est pas d’ici, il dit quand même qu’il a envie d’être chez nous, pour apporter quelque chose au pays – chez nous ici, on en fait une affaire d’Etat et on persécute les gens. Or les exemples d’intégration pullulent aujourd’hui partout dans le monde. Aux Etats-Unis, au Canada, en France, etc. (j’en suis même à chercher quel est le pays qui est encore à ce stade puéril du débat), c’est grâce à l’apport des étrangers qu’ils sont au stade de développement où ils se trouvent. Qui est Ivoiriens, qui n’est pas Ivoiriens, tout ça est dépassé».
Abordant les perspectives pour débloquer la situation actuelle du processus électorale, le directeur national de campagne, chargé de la jeunesse, a invité les jeunes à prendre leur destin en main par une action vigoureuse. « Qu’est-ce qu’il nous faut aujourd’hui, chers jeunes, chères femmes, chers militants ? Il nous faut un sursaut national. Il nous faut un sursaut historique. Il nous faut un sursaut d’orgueil et de fierté pour arracher les élections. Pour arracher la Côte d’Ivoire à la médiocrité », a asséné le ministre Ahmed Bakayoko. Au sortir cette sympathique cérémonie, les participants n’ont pas caché leur joie d’avoir eu une personne ressource comme l’ancien ministre des NTIC pour les édifier. Pari réussi.
Moussa keita
C’est d’abord la directrice de campagne de la zone, Mme Kanaté Fatouma qui, dans son intervention, sonne le tocsin en exhortant les uns et les autres à faire preuve d’engouement autour de la carte de militant du Rdr. « Il est impératif que chacun ait sa carte. Car c’est un identifiant qui justifie notre appartenance et notre engagement aux côté d’un homme, le docteur Alassane Ouattara», lance-t-elle avant de procéder au lancement proprement dit de l’opération. Les militants sont ensuite invités, pour ceux qui ne se sont pas encore fait établir leur carte, à le faire séance tenante sous une bâche dressée à cet effet.
Place alors à la conférence, au cours de laquelle le ministre Ahmed Bakayoko, sans fioriture, a retracé dans les moindres détails les différent sommets tenus sur la crise ivoirienne et toutes les tractations intervenues pour en arriver à l’accord politique de Ouagadougou, mettant en exergue le manque de volonté ou la mauvaise foi du camp présidentiel dans l’application de ces différents accords. « Tous les accords intervenus sur la crise ivoirienne souffrent d’un manque de volonté et de bon sens dans son application. Ce qui nous arrange, on le prend et ce qui n’arrange pas, on le rejette. Chaque fois qu’on règle un problème, on en crée deux autres, j’entends dire qu’on a tué l’accord de Ouaga pour nous amener vers des accords de Dakar. Maintenant, nous on préfère les accords de Côte d’Ivoire. Les accords de Côte d’Ivoire, c’est quand les Ivoiriens auront pris leur responsabilité. Quand vous et moi, nous auront pris nos responsabilités», a averti le Golden Boy. Avant de mettre le cap sur une autre grosse plaie : la question de l’ivoirité délibérément exhumée par le FPI pour désinfecter selon leur propre terme, les non Ivoiriens de la liste électorale. Et le conférencier de déplorer : « Là où ailleurs, cela constitue une richesse – et les gens disent ‘’même s’il n’est pas d’ici, il dit quand même qu’il a envie d’être chez nous, pour apporter quelque chose au pays – chez nous ici, on en fait une affaire d’Etat et on persécute les gens. Or les exemples d’intégration pullulent aujourd’hui partout dans le monde. Aux Etats-Unis, au Canada, en France, etc. (j’en suis même à chercher quel est le pays qui est encore à ce stade puéril du débat), c’est grâce à l’apport des étrangers qu’ils sont au stade de développement où ils se trouvent. Qui est Ivoiriens, qui n’est pas Ivoiriens, tout ça est dépassé».
Abordant les perspectives pour débloquer la situation actuelle du processus électorale, le directeur national de campagne, chargé de la jeunesse, a invité les jeunes à prendre leur destin en main par une action vigoureuse. « Qu’est-ce qu’il nous faut aujourd’hui, chers jeunes, chères femmes, chers militants ? Il nous faut un sursaut national. Il nous faut un sursaut historique. Il nous faut un sursaut d’orgueil et de fierté pour arracher les élections. Pour arracher la Côte d’Ivoire à la médiocrité », a asséné le ministre Ahmed Bakayoko. Au sortir cette sympathique cérémonie, les participants n’ont pas caché leur joie d’avoir eu une personne ressource comme l’ancien ministre des NTIC pour les édifier. Pari réussi.
Moussa keita