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Politique Publié le mardi 20 avril 2010 | Nord-Sud

Présidentielles 2010 : Quel mécanisme pour la relance du contentieux électoral ?

Depuis deux mois et demi, la Commission électorale indépendante (Cei) cherche un mécanisme qui mettra tous les acteurs politiques d'accord sur le mode opératoire du contentieux électoral. Tous les acteurs politiques attendent la formule qui fera l'unanimité.

Serait-ce un casse-tête pour la Commission électorale indépendante (Cei) de trouver la formule magique du contentieux électoral ? La question reste entière. Car, depuis qu'elle a été mise sur pied fin février-début mars, la maison des élections multiplie des séances de travail. Afin, disait son premier responsable, de produire un travail incontestable et irréprochable. Youssouf Bakayoko et ses collaborateurs sont à la tâche, se refusent parfois à tout commentaire. La délicatesse de leur mission réside dans le fait qu'il faut revoir le mode opératoire du contentieux électoral. Quelles retouches faire qui puissent satisfaire tout le monde ? Le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) est ferme : « Il y a un mode opératoire qui doit être mis en œuvre pour juger du contentieux électoral. Et nous, Ivoiriens devons tous comprendre que ce mode opératoire a été arrêté souverainement après un décret président de la République de Côte d'Ivoire. Ce n'est pas une communauté étrangère qui est venue nous imposer le mode opératoire. C'est nous qui avons accepté et arrêté ce mode opératoire. Qu'on juge ce contentieux en appliquant ce mode opératoire », disait le Pr Alphonse Djédjé Mady, le 8 avril après une audience avec le n°1 de la Cei. Le Rhdp lâche néanmoins du lest, mais il reste opposé à la modification profonde du texte en question. « Peut-être avec quelques aménagements mais il faut qu'on applique ce mode opératoire ». En face, le camp présidentiel dit autre chose. Il entend que l'on revoie totalement le mode opératoire ou même que la Cei en propose carrément un autre. La proposition faite par le camp présidentiel est que la vérification de la liste électorale provisoire se fasse au cas par cas. D'où l'idée du « croisement populaire» qui fâche son opposition. Pour Laurent Gbagbo et ses proches, la liste blanche des 5.300.000 électeurs l'est que de nom. Car, on se souvient que Sokouri Bohui, se confiant à l'Onuci-Fm courant mars, se demandait si de pseudo-Ivoiriens ne figurent pas sur ledit listing. Or, la liste en question comporte majoritairement des électeurs de la liste de 2.000. Le code électoral dit de ces électeurs qu'ils sont Ivoiriens d'office. Alors question, qui sera concerné par le croisement populaire ? Et puis, est-ce que la proposition des ''frontistes'' passera ? La Cei qui gère toutes ces questions alterne toutes les solutions possibles. Espérons que les résultats de ses combinaisons feront l'unanimité.

Bidi Ignace
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