Editorial. 2010 année de la paix et de la sécurité en Afrique ? Par Denis Maugenest p. 1
Privatisation des pouvoirs de l’Etat au Nigeria. La récente crise politique causée par la longue absence, hors du pays, du président Umaru Yar’Adua a permis à Yves Morel de s’intéresser de près à la nature des pouvoirs de l’Etat au Nigeria. Il apparaît, dans son analyse, que le pouvoir dans ce grand pays de l’ Afrique de l’Ouest repose sur trois pratiques peu orthodoxes : le « thuggerism », le « Godfatherism » et enfin le « factionnalism ». p. 3
La publicité pour le meilleur et pour le pire. Omniprésente dans la société, la publicité, par le canal de ses différents supports de diffusion, est en passe d’étouffer la liberté de choix des consommateurs. Conscients de la force qu’elle représente, les industriels, les politiques, les stars et même les hommes de religion ont recours à elle, soit pour s’attirer la clientèle, soit pour avoir la faveur des électeurs ou des fans, soit enfin pour recruter des fidèles. François Yaovi invite à entrer dans l’univers de ce « montre aux mille visages » qui se fait menaçant jour après jour p. 9
Les endettés sociaux de la solidarité traditionnelle. En Afrique, la réussite et l’aisance financière ont plusieurs parents. Celui qui arrive au sommet des marches de la société ne le doit pas à son seul mérite, pense-t-on. Aussi doit-il en retour partager ses richesses avec la famille et son entourage qui le sollicitent pour n’importe quelle situation. Cette forme de solidarité traditionnelle qui s’est transposée en ville est devenue une sorte de boulet qui maintient en « esclavage » nombre de cadres africains. Lucien Kouadio Koffi s’est intéressé à ce phénomène. p. 15
Repenser la solidarité au-delà des frontières villageoises. Sortir de la politique d’assistanat permanent qui caractérise la solidarité traditionnelle et mettre en place des structures capables de permettre aux populations de se prendre en charge, tel est l’objectif des tontines, des coopératives, des mutuelles et autres structures de micro-finance qui voient le jour en Afrique. Cependant, pour être efficaces, elles gagneraient à être mieux organisées et régulées. C’est ce que recommande Kevin Adou qui s’est penché sur cette forme de solidarité qui tranche d’avec celle du village p. 21
Fily Dabo Sissoko. Peu connu de la jeunesse africaine, Fily Dabo Sissoko fait partie des hommes politiques africains qui ont lutté pour l’émancipation de l’homme noir. Cependant, ses contemporains Félix Houphouët-Boigny, Modibo Keita et Léopold Sédar Senghor ne partageaient pas toujours ses idées. Homme politique, écrivain, c’est cette figure que Jean Louis Melagne invite à découvrir p. 27
Lu pour vous. Yves Morel a lu nous Le roi de Kahel de Tierno Monénembo, paru aux Editions Seuil en 2008. p. 31
Privatisation des pouvoirs de l’Etat au Nigeria. La récente crise politique causée par la longue absence, hors du pays, du président Umaru Yar’Adua a permis à Yves Morel de s’intéresser de près à la nature des pouvoirs de l’Etat au Nigeria. Il apparaît, dans son analyse, que le pouvoir dans ce grand pays de l’ Afrique de l’Ouest repose sur trois pratiques peu orthodoxes : le « thuggerism », le « Godfatherism » et enfin le « factionnalism ». p. 3
La publicité pour le meilleur et pour le pire. Omniprésente dans la société, la publicité, par le canal de ses différents supports de diffusion, est en passe d’étouffer la liberté de choix des consommateurs. Conscients de la force qu’elle représente, les industriels, les politiques, les stars et même les hommes de religion ont recours à elle, soit pour s’attirer la clientèle, soit pour avoir la faveur des électeurs ou des fans, soit enfin pour recruter des fidèles. François Yaovi invite à entrer dans l’univers de ce « montre aux mille visages » qui se fait menaçant jour après jour p. 9
Les endettés sociaux de la solidarité traditionnelle. En Afrique, la réussite et l’aisance financière ont plusieurs parents. Celui qui arrive au sommet des marches de la société ne le doit pas à son seul mérite, pense-t-on. Aussi doit-il en retour partager ses richesses avec la famille et son entourage qui le sollicitent pour n’importe quelle situation. Cette forme de solidarité traditionnelle qui s’est transposée en ville est devenue une sorte de boulet qui maintient en « esclavage » nombre de cadres africains. Lucien Kouadio Koffi s’est intéressé à ce phénomène. p. 15
Repenser la solidarité au-delà des frontières villageoises. Sortir de la politique d’assistanat permanent qui caractérise la solidarité traditionnelle et mettre en place des structures capables de permettre aux populations de se prendre en charge, tel est l’objectif des tontines, des coopératives, des mutuelles et autres structures de micro-finance qui voient le jour en Afrique. Cependant, pour être efficaces, elles gagneraient à être mieux organisées et régulées. C’est ce que recommande Kevin Adou qui s’est penché sur cette forme de solidarité qui tranche d’avec celle du village p. 21
Fily Dabo Sissoko. Peu connu de la jeunesse africaine, Fily Dabo Sissoko fait partie des hommes politiques africains qui ont lutté pour l’émancipation de l’homme noir. Cependant, ses contemporains Félix Houphouët-Boigny, Modibo Keita et Léopold Sédar Senghor ne partageaient pas toujours ses idées. Homme politique, écrivain, c’est cette figure que Jean Louis Melagne invite à découvrir p. 27
Lu pour vous. Yves Morel a lu nous Le roi de Kahel de Tierno Monénembo, paru aux Editions Seuil en 2008. p. 31