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Politique Publié le vendredi 23 avril 2010 | Le Mandat

CEI - Silence, Bakayoko travaille

© Le Mandat Par DR
Sortie de crise: les accords politiques de Ouagadougou mis à rude épreuve
Photo d`archives. Photo d`archives. Passation de charges à la Commission électorale indépendante (CEI) entre l`ancien président, Robert Mambé Beugré et le nouveau, Youssouf Bakayoko (photo)
La mission de Youssouf Bakayoko est délicate en ce sens qu’il est tenu de réussir là où son prédécesseur a été empêché de réussir. Tous veulent en même temps des élections transparentes, bien organisées et tout de suite. C’est peut-être l’idéal, mais l’essentiel n’est pas de proposer une date des élections. En la matière, l’expérience de Beugré Mambé est encore fraîche dans les mémoires. Celui-ci avait proposé en son temps, plusieurs dates qui n’ont pu être tenues pour des raisons que chacun sait. Faut-il à Bakayoko de tomber dans les mêmes erreurs de son prédécesseur et maintenir le processus dans le statu quo ? Non ! Le bon sens lui recommande de tirer des leçons de cette situation afin de proposer de nouvelles pistes, celles-là, capables de permettre aux Ivoiriens d’aller aux élections. Il semble qu’avant toute proposition de date, le nouveau patron de la CEI veuille se donner toutes les garanties pour que cette fois, le processus aille à son terme, sans accroc. C’est indubitablement le plus gros travail. Car après, le reste ne sera que simple formalité. C’est pourquoi, telle une fourmi à l’ouvrage, l’Ambassadeur Youssouf Bakayoko, s’attèle à mettre tous les acteurs du processus de sortie de crise d’accord sur sa stratégie. Et ce genre de tâches s’accomplit toujours dans la plus stricte discrétion. Ne perdons pas non plus de vue que Youssouf Bakayoko est un diplomate. Or, la diplomatie rime absolument avec la discrétion, chose qui garantit assurément son efficacité. Cependant ceux, qui exigent de la nouvelle équipe de la CEI, une nouvelle date des élections et la reprise du contentieux électoral maintenant, n’ont pas totalement tort. En effet, les Ivoiriens sont fatigués d’un processus électoral qui n’en finit pas. Ils veulent aller aux élections pour mettre définitivement fin à la crise et subséquemment, à leurs souffrances. Mais ce n’est pas non plus une raison pour ne pas prendre de précautions susceptibles de garantir une élection transparente. Face à l’empressement des Ivoiriens épuisés voire essoufflés financièrement, Youssouf Bakayoko impose la diplomatie. La date qu’il va proposer après tout le travail souterrain, sera celle qui nous vaudra nécessairement les élections. Nous sommes convaincus que le bout du tunnel n’est plus loin. Il suffit d’être confiant et patient.
Rodolphe flaha
rflaha@yahoo.com
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