« L’influence de la critique face à la réception des films par le public ». C’est le thème sur lequel se sont penchés les journalistes ivoiriens, ce mercredi 21 avril, lors d’une session de formation organisée dans le cadre de la 6ième édition du Festival international du court métrage d’Abidjan (FICA 2010).
Conduite par le cinéaste sénégalais et critique de cinéma, Baba Diop, cette rencontre a permis aux participants de (re)visiter le concept de critique ainsi que son objectif. Loin d’être une séance de « démontage » des productions cinématographiques, la critique doit être le lieu d’encourager les initiatives, mais aussi et surtout de montrer les aspects sur lesquels devront travailler les cinéastes pour se bonifier.
Pour le conférencier, en effet, « le critique est appelé à juger objectivement de la qualité d’une œuvre suivant des critères scientifiques éprouvés (…) ». En clair, pour critiquer le cinéma, il faut le connaître. Pour cela, il importe d’étudier chaque maillon de la chaîne de production cinématographique. Or, estime-t-il, bien des efforts restent encore à faire à ce niveau de la part des critiques de cinéma, en général, et africains en particulier.
En effet, grande est la tentation de s’inspirer des dossiers de presse et autres supports de communication, ou encore de se laisser « distraire » par des propos de confrères et autres spécialistes. « Le critique doit absolument avoir une curiosité personnelle, qui l’amène à déceler les non-dits, l’intention première du cinéaste », a indiqué Baba Diop.
Ce, avant d’insister sur l’urgence de la formation de critiques de cinéma en Afrique, à l’effet de créer une émulation positive dans ce secteur.
Ghislaine ATTA
ghislaine.atta@fratmat.info
Conduite par le cinéaste sénégalais et critique de cinéma, Baba Diop, cette rencontre a permis aux participants de (re)visiter le concept de critique ainsi que son objectif. Loin d’être une séance de « démontage » des productions cinématographiques, la critique doit être le lieu d’encourager les initiatives, mais aussi et surtout de montrer les aspects sur lesquels devront travailler les cinéastes pour se bonifier.
Pour le conférencier, en effet, « le critique est appelé à juger objectivement de la qualité d’une œuvre suivant des critères scientifiques éprouvés (…) ». En clair, pour critiquer le cinéma, il faut le connaître. Pour cela, il importe d’étudier chaque maillon de la chaîne de production cinématographique. Or, estime-t-il, bien des efforts restent encore à faire à ce niveau de la part des critiques de cinéma, en général, et africains en particulier.
En effet, grande est la tentation de s’inspirer des dossiers de presse et autres supports de communication, ou encore de se laisser « distraire » par des propos de confrères et autres spécialistes. « Le critique doit absolument avoir une curiosité personnelle, qui l’amène à déceler les non-dits, l’intention première du cinéaste », a indiqué Baba Diop.
Ce, avant d’insister sur l’urgence de la formation de critiques de cinéma en Afrique, à l’effet de créer une émulation positive dans ce secteur.
Ghislaine ATTA
ghislaine.atta@fratmat.info
