Le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Côte d’Ivoire, Y.J. Choi, a regretté hier, au terme de l’audience que lui a accordée le président Abdoulaye Wade, que l’élection qui était à portée, leur ait « échappé ».
La démarche du président sénégalais, Abdoulaye Wade, en vue de s’enquérir de l’évolution du processus de sortie de crise en Côte d’Ivoire, aurait eu un goût d’inachevé s’il n’avait pas rencontré les représentants du Facilitateur et du Secrétaire général des Nations Unies. Cet impair ne s’est pas produit puisqu’il a reçu hier, en audience à son hôtel, Y.J. Choi, le patron de l’Opération des Nations Unies dans notre pays et Bouréima Badini, l’homme de Blaise Compaoré.
Au terme de son tête-à-tête, Choi a relevé que le vote qui était imminent se soit éloigné. « Les élections qui étaient à notre portée nous ont échappé. Nous avons eu la complication venue de l’exigence de concilier la réunification et l’élection en même temps », s’est-il désolé avant d’ajouter que « La situation est devenue éligible (stable) ». Choi s’est réjoui de la présence en terre ivoirienne du successeur d’Abdou Diouf « venu dans un moment délicat ». « Il a partagé avec nous sa vision, son analyse, sa prévision et sa sagesse. On en a beaucoup profité. J’espère que nous allons continuer de travailler avec les protagonistes de l’accord de Ouagadougou pour sortir de cette impasse », a souhaité le numéro un de l’Onuci qui a poursuivi : « il faut relancer le processus avec le contentieux qui est la première étape à franchir pour arriver à la liste électorale définitive qui semble être l’étape-clé aussi bien pour la réunification que pour l’élection ».
A sa suite, Bouréima Badini, après son échange avec M. Wade, a soutenu qu’il est venu, en tant que représentant du Facilitateur, faire le point de la crise ivoirienne. Il a tenu à préciser que « le beau Blaise » travaille sous le couvert de la Cedeao, de l’Union africaine et du Conseil de sécurité. « Donc, il est bon que nous puissions passer faire le point de notre vision de la crise ivoirienne au président qui nous a donné les conseils nécessaires. Je pense qu’en quelques heures, il est suffisamment immergé dans le dossier ivoirien », a expliqué M. Badini qui a révélé que son interlocuteur a dit appeler toutes les parties à « une solution consensuelle » pour la sortie de crise. Face aux difficultés dans la marche vers la paix, Bouréima Badini a invité à l’optimisme. « Nous demandons à tout un chacun d’être optimiste car cette crise sera une réussite pour l’Afrique. Un règlement de conflit africain par les Africains eux-mêmes », a-t-il conseillé.
Pour lui « il faut compter avec tout le monde » pour arriver à la paix. « Tous ceux qui passent en Côte d’Ivoire donnent leurs conseils. Même ceux qui ne viennent pas ici donnent leurs conseils.
Je crois que c’est bon qu’avec toute l’expérience que le président Wade a, qu’il puisse effectivement apporter sa contribution d’une manière tout à fait directe pour que nous puissions régler ces différents problèmes », a argué l’ambassadeur du président du Faso pour dire que le patron de l’exécutif sénégalais ne vient pas marcher sur une plate-bande réservée au Facilitateur.
Bamba K. Inza
La démarche du président sénégalais, Abdoulaye Wade, en vue de s’enquérir de l’évolution du processus de sortie de crise en Côte d’Ivoire, aurait eu un goût d’inachevé s’il n’avait pas rencontré les représentants du Facilitateur et du Secrétaire général des Nations Unies. Cet impair ne s’est pas produit puisqu’il a reçu hier, en audience à son hôtel, Y.J. Choi, le patron de l’Opération des Nations Unies dans notre pays et Bouréima Badini, l’homme de Blaise Compaoré.
Au terme de son tête-à-tête, Choi a relevé que le vote qui était imminent se soit éloigné. « Les élections qui étaient à notre portée nous ont échappé. Nous avons eu la complication venue de l’exigence de concilier la réunification et l’élection en même temps », s’est-il désolé avant d’ajouter que « La situation est devenue éligible (stable) ». Choi s’est réjoui de la présence en terre ivoirienne du successeur d’Abdou Diouf « venu dans un moment délicat ». « Il a partagé avec nous sa vision, son analyse, sa prévision et sa sagesse. On en a beaucoup profité. J’espère que nous allons continuer de travailler avec les protagonistes de l’accord de Ouagadougou pour sortir de cette impasse », a souhaité le numéro un de l’Onuci qui a poursuivi : « il faut relancer le processus avec le contentieux qui est la première étape à franchir pour arriver à la liste électorale définitive qui semble être l’étape-clé aussi bien pour la réunification que pour l’élection ».
A sa suite, Bouréima Badini, après son échange avec M. Wade, a soutenu qu’il est venu, en tant que représentant du Facilitateur, faire le point de la crise ivoirienne. Il a tenu à préciser que « le beau Blaise » travaille sous le couvert de la Cedeao, de l’Union africaine et du Conseil de sécurité. « Donc, il est bon que nous puissions passer faire le point de notre vision de la crise ivoirienne au président qui nous a donné les conseils nécessaires. Je pense qu’en quelques heures, il est suffisamment immergé dans le dossier ivoirien », a expliqué M. Badini qui a révélé que son interlocuteur a dit appeler toutes les parties à « une solution consensuelle » pour la sortie de crise. Face aux difficultés dans la marche vers la paix, Bouréima Badini a invité à l’optimisme. « Nous demandons à tout un chacun d’être optimiste car cette crise sera une réussite pour l’Afrique. Un règlement de conflit africain par les Africains eux-mêmes », a-t-il conseillé.
Pour lui « il faut compter avec tout le monde » pour arriver à la paix. « Tous ceux qui passent en Côte d’Ivoire donnent leurs conseils. Même ceux qui ne viennent pas ici donnent leurs conseils.
Je crois que c’est bon qu’avec toute l’expérience que le président Wade a, qu’il puisse effectivement apporter sa contribution d’une manière tout à fait directe pour que nous puissions régler ces différents problèmes », a argué l’ambassadeur du président du Faso pour dire que le patron de l’exécutif sénégalais ne vient pas marcher sur une plate-bande réservée au Facilitateur.
Bamba K. Inza
