L’intervention de Wade dans la crise ivoirienne n’est pas du goût de tous les acteurs politiques. Le président du PPS s’est prononcé sur la question par une déclaration à la presse. Kakou Mathias est catégorique: «Gbagbo a échoué, il doit rendre le tablier». Aussi, appelle-t-il la classe politique et la société civile au sursaut national. Nous vous en proposons de larges extraits.
(…) Que tu sois du PPS, du FPI, du PIT, du RDR, du PDCI, du MFA, de l’UDPCI, Gbagbo nous a tous trahis. La souffrance a atteint son paroxysme.
En effet, des détournements dans la filière café-cacao, l’argent donc de nos braves paysans détourné, l’argent du pétrole et du gaz détourné, le coût de vie augmenté de façon vertigineuse.
Chaque jour, le transport augmente, tout augmente ; bref la vie est chère et il n’y a pas d’avancement de salaire, les travailleurs souffrent, le loyer difficilement payable, les structures sanitaires dégradées, pas de soins de première nécessité pour les populations à 70 % démunies.
Tandis qu’une minorité « mange », grossit et se permet même de cocufier leur prochain. Quelle indécence C’est inhumain et méprisant.
L’accord politique de Ouagadougou censé ramené la paix est au point mort par la volonté de Monsieur Laurent Gbagbo. Sinon que vient faire Abdoulaye WADE alors qu’il existe un parrain de l’APO en la personne de SEM le Président du Faso Blaise Compaoré ?
Tous, soutenons le Président Blaise Compaoré à réussir sa médiation.
Non, démocrates, nous ne pouvons pas accepter une autre médiation ! Oui à l’APO ! Il nous faut un sursaut national, une responsabilité historique, une mobilisation déterminante pour sauver notre pays car nous n’avons plus confiance en Laurent Gbagbo qui doit rendre le tablier.
Oui la Côte d’Ivoire est notre patrie, notre pays. La Côte d’Ivoire n’appartient pas à un dictateur qui n’est qu’une pièce de dictature dans un océan de démocratie.
Oui, si nous voulons le changement, nous l’aurons à la seconde… Aucune dictature si puissante soit-elle ne peut résister à la détermination du peuple souverain.
Toi patriote, démocrate, républicain, ouvrier, syndicalisme, mettons fin à la souffrance du peuple par l’organisation des élections démocratiques. Sinon, nous mourrons sans histoire avant le peuple…
Si nous voulons sauver un individu, 16 millions d’Ivoiriens seront sacrifiés…
Nous, dirigeants du PPS, voudrions avoir une conscience tranquille et ne voudrions pas être complices des malheurs des Ivoiriens.
En dehors de Soro Guillaume, plus jamais de Premier ministre de Transition. Gbagbo doit comprendre que ses incursions dans l’interprétation constitutionnelle ne lui confièrent ni la légitimité ni la légalité.
Jeunes, hommes, femmes, levez-vous et libérez votre pays, la Côte d’Ivoire par des élections immédiates !
Jeune, tu n’auras plus besoin d’un mot d’ordre pour jouer ta partition avec la manière la plus démocratique.
Et si tu me posais la question : « quand, à quelle heure ? » Je te répondrais, Dieu a déjà signé le décret…
Kakou Mathias de Vigny
Ex-S.G. FESCI Droit (Abidjan)
Président du PPS.
(…) Que tu sois du PPS, du FPI, du PIT, du RDR, du PDCI, du MFA, de l’UDPCI, Gbagbo nous a tous trahis. La souffrance a atteint son paroxysme.
En effet, des détournements dans la filière café-cacao, l’argent donc de nos braves paysans détourné, l’argent du pétrole et du gaz détourné, le coût de vie augmenté de façon vertigineuse.
Chaque jour, le transport augmente, tout augmente ; bref la vie est chère et il n’y a pas d’avancement de salaire, les travailleurs souffrent, le loyer difficilement payable, les structures sanitaires dégradées, pas de soins de première nécessité pour les populations à 70 % démunies.
Tandis qu’une minorité « mange », grossit et se permet même de cocufier leur prochain. Quelle indécence C’est inhumain et méprisant.
L’accord politique de Ouagadougou censé ramené la paix est au point mort par la volonté de Monsieur Laurent Gbagbo. Sinon que vient faire Abdoulaye WADE alors qu’il existe un parrain de l’APO en la personne de SEM le Président du Faso Blaise Compaoré ?
Tous, soutenons le Président Blaise Compaoré à réussir sa médiation.
Non, démocrates, nous ne pouvons pas accepter une autre médiation ! Oui à l’APO ! Il nous faut un sursaut national, une responsabilité historique, une mobilisation déterminante pour sauver notre pays car nous n’avons plus confiance en Laurent Gbagbo qui doit rendre le tablier.
Oui la Côte d’Ivoire est notre patrie, notre pays. La Côte d’Ivoire n’appartient pas à un dictateur qui n’est qu’une pièce de dictature dans un océan de démocratie.
Oui, si nous voulons le changement, nous l’aurons à la seconde… Aucune dictature si puissante soit-elle ne peut résister à la détermination du peuple souverain.
Toi patriote, démocrate, républicain, ouvrier, syndicalisme, mettons fin à la souffrance du peuple par l’organisation des élections démocratiques. Sinon, nous mourrons sans histoire avant le peuple…
Si nous voulons sauver un individu, 16 millions d’Ivoiriens seront sacrifiés…
Nous, dirigeants du PPS, voudrions avoir une conscience tranquille et ne voudrions pas être complices des malheurs des Ivoiriens.
En dehors de Soro Guillaume, plus jamais de Premier ministre de Transition. Gbagbo doit comprendre que ses incursions dans l’interprétation constitutionnelle ne lui confièrent ni la légitimité ni la légalité.
Jeunes, hommes, femmes, levez-vous et libérez votre pays, la Côte d’Ivoire par des élections immédiates !
Jeune, tu n’auras plus besoin d’un mot d’ordre pour jouer ta partition avec la manière la plus démocratique.
Et si tu me posais la question : « quand, à quelle heure ? » Je te répondrais, Dieu a déjà signé le décret…
Kakou Mathias de Vigny
Ex-S.G. FESCI Droit (Abidjan)
Président du PPS.
