Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Y. J. Choi a rencontré, hier, à Sébroko, siège de l'organisation onusienne, un groupe de femmes intéressées par le processus électoral. Au cours des échanges, le patron de l'Onuci a regretté la faible participation des Ivoiriennes aux processus décisionnels en rapport avec la sortie de crise. D'où les encouragements adressés par le Représentant spécial du Secrétaire général de l'Onu à ses hôtes à participer au processus électoral, « en tant qu'électrices et en tant que candidates ». Selon Eva Dalak, chef de l'unité genre de l'Onuci, cette rencontre entre dans le cadre de l'organisation de la Journée internationale portes ouvertes axée sur les : « Perspectives des Femmes dans les résolutions des conflits, le maintien de la paix et la reconstruction post-crise ». « Aujourd'hui, nous sommes ici pour échanger avec le Représentant spécial et voir comment nous pouvons faciliter la participation et la représentation des femmes, dans la résolution des conflits, de la reconstruction post-crise et de la cohésion sociale », a souligné la collaboratrice de M. Choi. La directrice du Fonds de développement des Nations Unies pour la femme (Unifem), Fatïma Maiga, a, quant à elle, relevé le leadership transformatif des femmes ivoiriennes, saluant notamment le « dialogue de revendications collectives », « plateforme » qui, selon elle, peut porter la voix des femmes en Côte d'Ivoire. Les femmes, une soixante, qui ont pris part à cette rencontre au siège de la mission onusienne, ont procédé à une évaluation de la résolution 1325 du Conseil de sécurité. Un exercice qui leur a permis de se rendre compte de la non-application du plan d'action national. Aussi ont-elles sollicité l'implication du Représentant spécial du Secrétaire général de l'Onu pour l'application effective des quatre grands axes tels que définis par ce plan. Il s'agit notamment du renforcement de la participation des femmes aux processus de prises de décisions, de la protection des femmes et des filles contre la violence, de l'inclusion des questions de genre dans les politiques et programmes de développement et de la participation des femmes et des hommes au processus de reconstruction et de réinsertion nationale.
Marc Dossa
Marc Dossa