Annoncée pour le 10 mai 2010, la reprise du contentieux de la liste électorale, suspendu depuis le 10 février dernier, ne satisfait pas tous les acteurs politiques. En effet, dans une déclaration faite, hier, au siège du Pdci- Rda, à Cocody, le Directoire du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) «rejette le communiqué conjoint de la Primature et de la Commission électorale indépendante (Cei)». Le Rhdp qui indique «n’avoir pas été associé à la prise des décisions annoncées», à savoir, entre autres : «la création de 415 comités de réclamations auprès des Cei locales, composés de représentants de la Cei, la Cnsi, l’Ins et de Sagem, en qualité d’observateurs et le nouveau guide méthodologique».
En d’autres termes, le Rhdp fait observer que «la composition desdits comités de réclamations remet en cause l’indépendance de la Cei vis-à-vis de l’exécutif» quand, poursuit-il, «ce guide méthodologique, instrument nouveau, vient se substituer au mode opératoire consensuel encore en vigueur, conformément à la déclaration du 22 février 2010». Ce n’est pas tout. Le Directoire du Rhdp note que le communiqué «ne mentionne pas la date d’affichage de la liste électorale définitive qui devait être publiée un jour après la fin du contentieux administratif et judiciaire et la date du 1er tour de l’élection présidentielle qui était prévu fin avril- début mai 2010».
S’appuyant sur tous ces arguments, la coalition du Pdci, Rdr, l’Udpci et Mafa «exige la préservation des acquis du processus électoral notamment la liste blanche de 5.300.000 électeurs élaborée selon le mode opératoire consensuel, déclarée fiable et équilibrée par Choi et auxquels viendront s’ajouter ceux issus du traitement de la liste grise».
Insistant sur le respect scrupuleux du mode opératoire consensuel pour toute réclamation sur la liste électorale, le directoire prévient qu’il ne «tolérerait pas les radiations arbitraires et fantaisistes qui priveraient des citoyens de leur nationalité».
Par la voix de Djédjé Mady, le président du Directoire, le Rhdp demande que le contentieux concerne cumulativement la liste blanche et celle dite grise. Il exige que la liste électorale définitive soit publiée le 1er juin 2010 et décide, de façon instante, de saisir le Facilitateur sur ces «risques de nouveau blocage».
Le Rhdp a, encore une fois, réaffirmé sa farouche volonté de former, avec tous les partis politiques et les mouvements de la société civile qui veulent des élections maintenant, un «front de refus de la dictature».
Emmanuel Kouassi
En d’autres termes, le Rhdp fait observer que «la composition desdits comités de réclamations remet en cause l’indépendance de la Cei vis-à-vis de l’exécutif» quand, poursuit-il, «ce guide méthodologique, instrument nouveau, vient se substituer au mode opératoire consensuel encore en vigueur, conformément à la déclaration du 22 février 2010». Ce n’est pas tout. Le Directoire du Rhdp note que le communiqué «ne mentionne pas la date d’affichage de la liste électorale définitive qui devait être publiée un jour après la fin du contentieux administratif et judiciaire et la date du 1er tour de l’élection présidentielle qui était prévu fin avril- début mai 2010».
S’appuyant sur tous ces arguments, la coalition du Pdci, Rdr, l’Udpci et Mafa «exige la préservation des acquis du processus électoral notamment la liste blanche de 5.300.000 électeurs élaborée selon le mode opératoire consensuel, déclarée fiable et équilibrée par Choi et auxquels viendront s’ajouter ceux issus du traitement de la liste grise».
Insistant sur le respect scrupuleux du mode opératoire consensuel pour toute réclamation sur la liste électorale, le directoire prévient qu’il ne «tolérerait pas les radiations arbitraires et fantaisistes qui priveraient des citoyens de leur nationalité».
Par la voix de Djédjé Mady, le président du Directoire, le Rhdp demande que le contentieux concerne cumulativement la liste blanche et celle dite grise. Il exige que la liste électorale définitive soit publiée le 1er juin 2010 et décide, de façon instante, de saisir le Facilitateur sur ces «risques de nouveau blocage».
Le Rhdp a, encore une fois, réaffirmé sa farouche volonté de former, avec tous les partis politiques et les mouvements de la société civile qui veulent des élections maintenant, un «front de refus de la dictature».
Emmanuel Kouassi