La Commission électorale indépendante (Cei) mène la contre-offensive à la déclaration (à la page 2, à G.) de l'opposition. Le porte-parole de l'institution justifie et explique le mode opératoire du contentieux électoral.
«Comme vous le savez, la reprise du traitement des réclamations a été annoncée pour ce lundi 10 mai 2010. Il était donc nécessaire pour nous, de vous rencontrer, vous qui êtes un relais sûr et incontournable dans la sensibilisation et l'information des populations. Il convient, avant tout, de vous préciser que l'opération annoncée vise à déterminer le statut des pétitionnaires inscrits sur la liste litigieuse dite liste grise. Il s'agit, en des termes clairs, de savoir qui peut figurer sur la liste électorale provisoire. Cette étape du traitement administratif fait intervenir la compétence des structures suivantes : la Commission nationale de supervision de l'identification (Cnsi), l'Office national d'identification (Oni), l'Institut national de la statistique (Ins) et la Sagem sécurité. Mais ce travail étant basé sur la liste électorale, il a été jugé utile d'associer la Cei à l'ensemble des structures ci-dessus citées.
Que dire du mode opératoire ? Ce qui est important de retenir sur cette question est que le mode opératoire n'a véritablement pas changé. Le travail se faisait dans les Commissions électorales locales et les résultats étaient transférés dans les Centres de Coordination. Dans le cas présent, à la différence du processus précédent, toutes les structures vont siéger dans les Cei pour la conduite de l'opération.
On se souvient que la crise du 10 janvier 2010 avait mis fin aux opérations en cours. Aussi la priorité pour la Cei actuelle était-elle, après ses différentes séances de travail et consultations, d'accorder la primauté de la reprise au traitement des cas litigieux. Ce n'est donc qu'un début. Dès que, cette étape, qui durera 15 jours, prendra fin, la Cei s'attaquera au traitement de la liste électorale provisoire composée de la Liste Blanche et des résultats de la liste grise, ce qui débouchera sur la liste électorale définitive. Cette deuxième étape relèvera de la compétence exclusive de la Commission électorale indépendante en collaboration avec les magistrats.
Notons que le chronogramme du processus électoral, paru dans la presse, ne provient pas de la Cei. D'ailleurs, la Cei n'en est pas l'auteur. Elle est déterminée en ce qui la concerne à poursuivre en toute indépendance sa mission. Mais la Cei travaille dans un esprit de consensus et continuera de le faire. C'est ainsi qu'elle a reçu à plusieurs reprises, la classe politique, les organisations de la société civile, les partenaires au processus et n'arrêtera pas de discuter avec les uns et les autres pour sauvegarder l'esprit de consensus.
La Cei invite chacun à la sérénité et à aborder avec responsabilité les questions qui intéressent l'ensemble de nos concitoyens. La Cei appelle tous ceux qui figurent sur la liste dite grise et qui n'ont pas encore fait de réclamation à se présenter dans les Commissions électorales locales, munis des documents pour permettre aux structures de régulariser leur situation :
- le certificat de nationalité,
- le décret de naturalisation,
- l'acte de mariage,
- le décret de réintégration,
- l'acte d'adoption,
- la carte d'électeur de l'an 2000,
- tout document attestant de la nationalité ivoirienne du père ou de la mère,
- le brevet de pension de fonctionnaire ou tout document prouvant sa présence dans un fichier historique exclusivement ivoirien
Enfin, la Cei, comme l'a indiqué le chef de l'Etat, lors de son traditionnel message du 1er mai 2010, que les élections auront bel et bien lieu cette année 2010. La Ceiy travaille et exhorte tous ceux qui sont de près ou de loin impliqués dans la résolution de la crise ivoirienne à la soutenir».
Fait à Abidjan le 06 mai 2010
BAMBA Yacouba
Porte-parole de la CEI
«Comme vous le savez, la reprise du traitement des réclamations a été annoncée pour ce lundi 10 mai 2010. Il était donc nécessaire pour nous, de vous rencontrer, vous qui êtes un relais sûr et incontournable dans la sensibilisation et l'information des populations. Il convient, avant tout, de vous préciser que l'opération annoncée vise à déterminer le statut des pétitionnaires inscrits sur la liste litigieuse dite liste grise. Il s'agit, en des termes clairs, de savoir qui peut figurer sur la liste électorale provisoire. Cette étape du traitement administratif fait intervenir la compétence des structures suivantes : la Commission nationale de supervision de l'identification (Cnsi), l'Office national d'identification (Oni), l'Institut national de la statistique (Ins) et la Sagem sécurité. Mais ce travail étant basé sur la liste électorale, il a été jugé utile d'associer la Cei à l'ensemble des structures ci-dessus citées.
Que dire du mode opératoire ? Ce qui est important de retenir sur cette question est que le mode opératoire n'a véritablement pas changé. Le travail se faisait dans les Commissions électorales locales et les résultats étaient transférés dans les Centres de Coordination. Dans le cas présent, à la différence du processus précédent, toutes les structures vont siéger dans les Cei pour la conduite de l'opération.
On se souvient que la crise du 10 janvier 2010 avait mis fin aux opérations en cours. Aussi la priorité pour la Cei actuelle était-elle, après ses différentes séances de travail et consultations, d'accorder la primauté de la reprise au traitement des cas litigieux. Ce n'est donc qu'un début. Dès que, cette étape, qui durera 15 jours, prendra fin, la Cei s'attaquera au traitement de la liste électorale provisoire composée de la Liste Blanche et des résultats de la liste grise, ce qui débouchera sur la liste électorale définitive. Cette deuxième étape relèvera de la compétence exclusive de la Commission électorale indépendante en collaboration avec les magistrats.
Notons que le chronogramme du processus électoral, paru dans la presse, ne provient pas de la Cei. D'ailleurs, la Cei n'en est pas l'auteur. Elle est déterminée en ce qui la concerne à poursuivre en toute indépendance sa mission. Mais la Cei travaille dans un esprit de consensus et continuera de le faire. C'est ainsi qu'elle a reçu à plusieurs reprises, la classe politique, les organisations de la société civile, les partenaires au processus et n'arrêtera pas de discuter avec les uns et les autres pour sauvegarder l'esprit de consensus.
La Cei invite chacun à la sérénité et à aborder avec responsabilité les questions qui intéressent l'ensemble de nos concitoyens. La Cei appelle tous ceux qui figurent sur la liste dite grise et qui n'ont pas encore fait de réclamation à se présenter dans les Commissions électorales locales, munis des documents pour permettre aux structures de régulariser leur situation :
- le certificat de nationalité,
- le décret de naturalisation,
- l'acte de mariage,
- le décret de réintégration,
- l'acte d'adoption,
- la carte d'électeur de l'an 2000,
- tout document attestant de la nationalité ivoirienne du père ou de la mère,
- le brevet de pension de fonctionnaire ou tout document prouvant sa présence dans un fichier historique exclusivement ivoirien
Enfin, la Cei, comme l'a indiqué le chef de l'Etat, lors de son traditionnel message du 1er mai 2010, que les élections auront bel et bien lieu cette année 2010. La Ceiy travaille et exhorte tous ceux qui sont de près ou de loin impliqués dans la résolution de la crise ivoirienne à la soutenir».
Fait à Abidjan le 06 mai 2010
BAMBA Yacouba
Porte-parole de la CEI