Le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) veut régrouper toute la société civile active, les religieux et tous ceux qui appellent les élections en Côte d'Ivoire, à s'unir à lui pour ce combat. Dans cette perspective, à deux jours du début du contentieux électoral de la liste "grise" et à une semaine de la marche projetée du Rjdp, le directoire du Rhdp a initié une importante rencontre avec une délégation de la Coalition des femmes leaders de Côte d'Ivoire, dans la matinée d'hier vendredi 07 mai, au siège du Pdci-Rda à Cocody, de 10h à 11h30mn. A sa sortie, Mme Mariam Dao Gabala, présidente des femmes de la Coalition des femmes leaders de Côte d'Ivoire, qui avait ses côtés le Pr Alphonse Djédjé Mady, président du directoire du Rhdp, a donné le sens de cette séance de travail et souligné son attachement aux institutions de la République. " Il faut faire confiance aux institutions, mais il ne faut pas s'appuyer sur l'arbitraire. La Côte d'Ivoire est dans le noir actuellement! C'est comme si nous sommes dans une pièce qui est noire. L'interrupteur que nous allons appuyer pour apporter la lumière, s'appelle les élections. Mais la lumière ne va pas changer l'état de ce qu'il y a dans la maison. La lumière va nous permettre de voir ce qui ne va pas et travailler ensemble pour améliorer ce qu'il y a. C'est donc important pour les hommes, les femmes, les citoyens, les opérateurs économiques, pour ainsi ramener la confiance.
Le 2ème principe est qu'il faut assurer la continuité de l'Etat. L'Etat de Côte d'Ivoire a 50 ans. Nous devons pouvoir nous assumer ou alors trouver une démarche pour avancer. Nous ne pouvons pas revenir sur ce qui a été fait, si nous ne prenons pas les actes nécessaires pour dire que ce qui a été fait n'est plus valide ! Le respect des engagements, c'était important pour nous ! Pour que la Côte d'Ivoire soit au centre des intérêts. La Côte d'Ivoire, ce n'est pas seulement les partis politiques, mais c'est aussi les citoyens ordinaires qui ne font pas de politique, qui n'appartiennent pas à un parti politique. Il faut pouvoir nous écouter, il faut pouvoir nous entendre. Les voix silencieuses vont être enfin entendues. Les décisions qui ont été prises depuis l'indépendance en 1960, nous devons pouvoir les assumer. Nous sommes venus échanger avec le Rhdp, sur la situation du pays. Le président du directoire nous a exposé un certain nombre de points de vue. Nous lui avons dit que nous allons réfléchir avec les autres et venir lui dire ce que nous pouvons faire. La société civile a parlé, elle a écrit, mais elle n'avait pas été écoutée. Nous avons remercié le Rhdp.
C'est un grand pas. Je suis très heureuse qu'enfin on nous appelle pour nous écouter et entendre ce que nous allons dire. Je lui ai rappellé, nous en tant que femmes et en tant que société civile, qu'il y avait des principes qui étaient importants pour nous. Les élections sont pour nous une porte de sortie de crise ", a-t-elle déclaré avant de conclure sur l'ouverture du contentieux électoral. " Je n'ai pas de réaction particulière ! Il faut faire confiance aux institutions, mais il ne faut pas s'appuyer sur l'arbitraire ! " a-t-elle conclu, très détenue.
SERGE AMANY
Le 2ème principe est qu'il faut assurer la continuité de l'Etat. L'Etat de Côte d'Ivoire a 50 ans. Nous devons pouvoir nous assumer ou alors trouver une démarche pour avancer. Nous ne pouvons pas revenir sur ce qui a été fait, si nous ne prenons pas les actes nécessaires pour dire que ce qui a été fait n'est plus valide ! Le respect des engagements, c'était important pour nous ! Pour que la Côte d'Ivoire soit au centre des intérêts. La Côte d'Ivoire, ce n'est pas seulement les partis politiques, mais c'est aussi les citoyens ordinaires qui ne font pas de politique, qui n'appartiennent pas à un parti politique. Il faut pouvoir nous écouter, il faut pouvoir nous entendre. Les voix silencieuses vont être enfin entendues. Les décisions qui ont été prises depuis l'indépendance en 1960, nous devons pouvoir les assumer. Nous sommes venus échanger avec le Rhdp, sur la situation du pays. Le président du directoire nous a exposé un certain nombre de points de vue. Nous lui avons dit que nous allons réfléchir avec les autres et venir lui dire ce que nous pouvons faire. La société civile a parlé, elle a écrit, mais elle n'avait pas été écoutée. Nous avons remercié le Rhdp.
C'est un grand pas. Je suis très heureuse qu'enfin on nous appelle pour nous écouter et entendre ce que nous allons dire. Je lui ai rappellé, nous en tant que femmes et en tant que société civile, qu'il y avait des principes qui étaient importants pour nous. Les élections sont pour nous une porte de sortie de crise ", a-t-elle déclaré avant de conclure sur l'ouverture du contentieux électoral. " Je n'ai pas de réaction particulière ! Il faut faire confiance aux institutions, mais il ne faut pas s'appuyer sur l'arbitraire ! " a-t-elle conclu, très détenue.
SERGE AMANY