Qu’avons-nous fait pour mériter ce sort? Sommes-nous devenus de la chair à canon au service d’un pouvoir sans pitié, sans honte et sans crainte de Dieu?
Sous d’autres cieux, on entend dire que la jeunesse, c’est le développement, c’est le moteur de l’économie, c’est l’avenir du pays. Mais, chez nous en Côte d’voire, la jeunesse c’est du bétail qu’on peut abattre sans remord sous «la refondation».
Depuis l’arrivée au pouvoir de ce régime Gbagbo, au lieu de s’inquiéter du taux de chômage sans cesse grandissant avec son corollaire de vols, de viols, de banditismes, d’attaques à mains armées, nous nous rendons compte que ce pouvoir se sert du sang des jeunes ivoiriens pour se maintenir au pouvoir.
Que de tueries! Que de tueries sans raison valable! Qu’ont-ils fait tous ces jeunes tombés sous les balles assassines des Forces de l’ordre et des miliciens à la solde de Gbagbo? Tous ces morts du charnier de Yopougon et des évènements d’octobre? Ceux de décembre 2000? Tous ces morts des 24 et 25 mars 2004? Tous ces morts de novembre 2004?
Quel péché ont commis tous ces jeunes qui ont connu la mort lors des audiences foraines, ceux de Man, de Divo, de Daloa, de Gagnoa, etc.
Les armes létales font-elles partie des moyens conventionnels de maintien d’ordre? Quel est le texte juridique ou pénal qui permet aux forces de l’ordre d’utiliser leurs armes de dotation en premier ressort? Si les prédécesseurs de Gbagbo Laurent tuaient leurs opposants comme le fait le régime de la refondation, ce dernier serait-il en vie aujourd’hui à plus forte raison au pouvoir? Pourquoi cette intolérance? C’est quoi ce goût prononcé pour la mort de ses compatriotes? Le régime de Gbagbo Laurent a-t-il signé un pacte avec la mort?
Pendant que chaque jour, les Ivoiriens sont objet de braquage, sont réveillés de leur sommeil par des voleurs et des bandits sous l’œil complice de nos forces de l’ordre et parfois avec le soutien actif de certains éléments indélicats (la presse s’en fait largement l’écho chaque jour) sans être aucunement inquiétés, d’autres jeunes, qui gagnent honnêtement leur vie, qui font vivre des dizaines autres membres de leurs famille, sont tués par ces forces de l’ordre censées assurer leur sécurité, pour simplement avoir, les bras nus, exprimé leur liberté de manifester pour une cause juste: la reconnaissance de leur droit élémentaire, la reconnaissance de leur citoyenneté, la réclamation d’une date pour les élections.
Diantre, dans quel genre de pays sommes-nous ? Un pays où l’injustice prend le dessus sur la justice, un pays où les droits élémentaires de l’homme ne sont pas respectés, un pays où tous les gens se disent croyants mais tuent sans remord, un pays où il faut se taire pour ne pas se taire à jamais.
Jeunes de Côte d’Ivoire, le bilan de 10 années de règne ne peut et ne doit-être chiffré en nombre de morts et le programme de gouvernement d’un candidat ne peut-être mis en œuvre dans le sang des innocents.
Cela fait 10 ans que ça dure, Trop c’est Trop.
Quel est ce Candidat qui veut faire prospérer le pays en éliminant les bras vaillants et valides de la République?
Quel est ce candidat qui promet de créer des emplois en tuant les élèves et étudiants?
Quel est ce candidat qui rêve de la réforme du secteur du café et du cacao et élimine les manœuvres et les paysans?
Chers Refondateurs, les jeunes de Côte d’Ivoire sont fatigués de vous, de vos tueries, de vos injustices, de votre mépris vis-à-vis de cette jeunesse qui pourtant constitue le plus grand pourcentage de l’électorat.
N’est-ce pas parce que vous avez peur du vote-sanction de cette jeunesse que vous voulez, au prix de leur vie, les retirer de la liste électorale?
Ce dont la jeunesse de Côte d’Ivoire a besoin aujourd’hui, c’est l’emploi, la santé, la sécurité, la paix, l’école, l’électricité, en un mot, un programme de gouvernement bien structuré soutenu par des hommes dignes de confiance.
Ça suffit, que cela s’arrête, plus jamais le sang d’un jeune ne doit couler en Côte d’Ivoire !
Je voudrais dire ceci à nos Forces de l’Ordre:
Le comportement de certains d’entre vous a fini par ternir votre image. Il vous appartient de prendre vos responsabilités devant la Nation et de dire non à ceux d’entre vous qui, au lieu d’être républicains, ont décidé de se mettre à la solde d’un parti politique.
Certains d’entre vous ont les mains pleines de sang de pauvres innocents et vous vous en moquez. Pensez-vous aux souffrances qu’endurent les parents de vos victimes? C’est ce genre de comportement qui a entrainé le pays dans la guerre.
Mais, que ceux qui s’adonnent à de telle tueries sachent qu’ils ne sont pas immortels, que Gbagbo ne restera pas éternellement au pouvoir et qu’ils répondront de leurs actes, tout comme Gbagbo, devant la Cour Pénale Internationale et devant Dieu.
Jeunes de Côte d’Ivoire, ne restons plus les bras croisés, il s’agit de notre avenir. Personne ne mènera cette lutte à notre place.
Souvenez-vous de cette mise en garde du RHDP: «A la prochaine erreur de Gbagbo, il est out» j’ajouterai que ce sont les jeunes qui font l’histoire. Le temps est venu pour nous d’écrire notre histoire.
Au bout de la lutte se trouve la victoire. Et cette victoire est à notre portée. «Dans tout combat il faut choisir le bon moment». Le moment est venu de délivrer la Côte d’Ivoire. De lutter pour obtenir des élections véritablement démocratiques.
Soyons tous donc, à la marche du 15 mai pour arracher notre pays des mains de ces incompétents et de ces forces du mal qui l’ont pris en otage depuis une décennie.
Mlle DEMBELE Salimata,
Porte-parole du Candidat Alassane Dramane OUATTARA pour la jeunesse
Sous d’autres cieux, on entend dire que la jeunesse, c’est le développement, c’est le moteur de l’économie, c’est l’avenir du pays. Mais, chez nous en Côte d’voire, la jeunesse c’est du bétail qu’on peut abattre sans remord sous «la refondation».
Depuis l’arrivée au pouvoir de ce régime Gbagbo, au lieu de s’inquiéter du taux de chômage sans cesse grandissant avec son corollaire de vols, de viols, de banditismes, d’attaques à mains armées, nous nous rendons compte que ce pouvoir se sert du sang des jeunes ivoiriens pour se maintenir au pouvoir.
Que de tueries! Que de tueries sans raison valable! Qu’ont-ils fait tous ces jeunes tombés sous les balles assassines des Forces de l’ordre et des miliciens à la solde de Gbagbo? Tous ces morts du charnier de Yopougon et des évènements d’octobre? Ceux de décembre 2000? Tous ces morts des 24 et 25 mars 2004? Tous ces morts de novembre 2004?
Quel péché ont commis tous ces jeunes qui ont connu la mort lors des audiences foraines, ceux de Man, de Divo, de Daloa, de Gagnoa, etc.
Les armes létales font-elles partie des moyens conventionnels de maintien d’ordre? Quel est le texte juridique ou pénal qui permet aux forces de l’ordre d’utiliser leurs armes de dotation en premier ressort? Si les prédécesseurs de Gbagbo Laurent tuaient leurs opposants comme le fait le régime de la refondation, ce dernier serait-il en vie aujourd’hui à plus forte raison au pouvoir? Pourquoi cette intolérance? C’est quoi ce goût prononcé pour la mort de ses compatriotes? Le régime de Gbagbo Laurent a-t-il signé un pacte avec la mort?
Pendant que chaque jour, les Ivoiriens sont objet de braquage, sont réveillés de leur sommeil par des voleurs et des bandits sous l’œil complice de nos forces de l’ordre et parfois avec le soutien actif de certains éléments indélicats (la presse s’en fait largement l’écho chaque jour) sans être aucunement inquiétés, d’autres jeunes, qui gagnent honnêtement leur vie, qui font vivre des dizaines autres membres de leurs famille, sont tués par ces forces de l’ordre censées assurer leur sécurité, pour simplement avoir, les bras nus, exprimé leur liberté de manifester pour une cause juste: la reconnaissance de leur droit élémentaire, la reconnaissance de leur citoyenneté, la réclamation d’une date pour les élections.
Diantre, dans quel genre de pays sommes-nous ? Un pays où l’injustice prend le dessus sur la justice, un pays où les droits élémentaires de l’homme ne sont pas respectés, un pays où tous les gens se disent croyants mais tuent sans remord, un pays où il faut se taire pour ne pas se taire à jamais.
Jeunes de Côte d’Ivoire, le bilan de 10 années de règne ne peut et ne doit-être chiffré en nombre de morts et le programme de gouvernement d’un candidat ne peut-être mis en œuvre dans le sang des innocents.
Cela fait 10 ans que ça dure, Trop c’est Trop.
Quel est ce Candidat qui veut faire prospérer le pays en éliminant les bras vaillants et valides de la République?
Quel est ce candidat qui promet de créer des emplois en tuant les élèves et étudiants?
Quel est ce candidat qui rêve de la réforme du secteur du café et du cacao et élimine les manœuvres et les paysans?
Chers Refondateurs, les jeunes de Côte d’Ivoire sont fatigués de vous, de vos tueries, de vos injustices, de votre mépris vis-à-vis de cette jeunesse qui pourtant constitue le plus grand pourcentage de l’électorat.
N’est-ce pas parce que vous avez peur du vote-sanction de cette jeunesse que vous voulez, au prix de leur vie, les retirer de la liste électorale?
Ce dont la jeunesse de Côte d’Ivoire a besoin aujourd’hui, c’est l’emploi, la santé, la sécurité, la paix, l’école, l’électricité, en un mot, un programme de gouvernement bien structuré soutenu par des hommes dignes de confiance.
Ça suffit, que cela s’arrête, plus jamais le sang d’un jeune ne doit couler en Côte d’Ivoire !
Je voudrais dire ceci à nos Forces de l’Ordre:
Le comportement de certains d’entre vous a fini par ternir votre image. Il vous appartient de prendre vos responsabilités devant la Nation et de dire non à ceux d’entre vous qui, au lieu d’être républicains, ont décidé de se mettre à la solde d’un parti politique.
Certains d’entre vous ont les mains pleines de sang de pauvres innocents et vous vous en moquez. Pensez-vous aux souffrances qu’endurent les parents de vos victimes? C’est ce genre de comportement qui a entrainé le pays dans la guerre.
Mais, que ceux qui s’adonnent à de telle tueries sachent qu’ils ne sont pas immortels, que Gbagbo ne restera pas éternellement au pouvoir et qu’ils répondront de leurs actes, tout comme Gbagbo, devant la Cour Pénale Internationale et devant Dieu.
Jeunes de Côte d’Ivoire, ne restons plus les bras croisés, il s’agit de notre avenir. Personne ne mènera cette lutte à notre place.
Souvenez-vous de cette mise en garde du RHDP: «A la prochaine erreur de Gbagbo, il est out» j’ajouterai que ce sont les jeunes qui font l’histoire. Le temps est venu pour nous d’écrire notre histoire.
Au bout de la lutte se trouve la victoire. Et cette victoire est à notre portée. «Dans tout combat il faut choisir le bon moment». Le moment est venu de délivrer la Côte d’Ivoire. De lutter pour obtenir des élections véritablement démocratiques.
Soyons tous donc, à la marche du 15 mai pour arracher notre pays des mains de ces incompétents et de ces forces du mal qui l’ont pris en otage depuis une décennie.
Mlle DEMBELE Salimata,
Porte-parole du Candidat Alassane Dramane OUATTARA pour la jeunesse