Longtemps attendu, le contentieux sur la liste électorale dite grise a officiellement repris hier, pour dix jours. Toutefois, sur le terrain, il n`est pas effectif dans tous les centres du district d`Abidjan.
Ceux qui attendaient avec impatience la reprise effective du contentieux sur la liste électorale grise, devront prier encore. Le début de l`opération qui avait été annoncée pour hier, a démarré cahin-caha, dans le district d`Abidjan. Au Lycée classique d`Abidjan, point d`agent pour le contentieux. Ni de requérant. Un membre du personnel qui accepte de parler, confie : « Ils (les responsables du contentieux, ndlr) n`ont pas de bureau ici. On leur avait donné une salle dans le grand bâtiment blanc pour leurs travaux. Lorsqu`ils ont terminé, ils sont partis sans laisser de traces ». Un tour vers le grand bâtiment blanc en question. Si les organes chargés de l`enrôlement n`ont pas de matériels sur place, ils ont bien laissé des traces : la liste électorale provisoire blanche, qui a subi l`effet des intempéries, est placardée sur le mur de l`édifice. Au lycée Sainte Marie, la situation n`est guère différente. Le vigile de l`école confie que depuis le premier affichage de la liste, les agents d`enrôlement n`y ont plus remis les pieds. Aucun matériel ne s`y trouve. Même les contre-plaqués qui ont servi pour afficher le résultat des travaux de croisement ont disparu. Les réclamants de Treichville, Koumassi et Yopougon ont eu, quant à eux, la possibilité de participer à l`opération. Les commissions électorales locales (Cel) de ces quartiers ont fonctionné. Cependant, les agents des structures d`identification n`ont pas été envahis par les pétitionnaires. Diarrassouba Djakaridja, le responsable de la Cel Yopougon 5 met ce manque d`affluence au compte d`une communication peu amplifiée. Les travailleurs souhaitent par ailleurs plus de moyens matériels pour le bon exercice de leur fonction. «L`opération a commencé aujourd`hui (hier). La phase de réception des dossiers est de dix jours à partir du début de l`opération qui va durer quinze jours », a confirmé sur Onuci Fm, Bamba Yacouba, le porte-parole de la Commission électorale indépendante (Cei). Il a estimé que le peu d`engouement pourrait s`expliquer par un amalgame des réclamants : « Certains ont cru que les réclamations avaient lieu dans les centres de collectes. C`est le lieu de dire aux réclamants que les réclamations se font uniquement dans les commissions locales. C`est au sein des 415 commissions locales qui sont sur le territoire national ». Les pièces à fournir pour une réclamation, a confié le remplaçant d`Auguste Miremont, diffèrent d`un cas à l`autre. Pour faciliter la tâche à la population, il a conseillé que les concernés se rendent dans la Cel de leur localité pour avoir des précisions. C`est aujourd`hui que l`opération débutera effectivement dans la région du Moyen-Comoé.
Bamba K. Inza
Ceux qui attendaient avec impatience la reprise effective du contentieux sur la liste électorale grise, devront prier encore. Le début de l`opération qui avait été annoncée pour hier, a démarré cahin-caha, dans le district d`Abidjan. Au Lycée classique d`Abidjan, point d`agent pour le contentieux. Ni de requérant. Un membre du personnel qui accepte de parler, confie : « Ils (les responsables du contentieux, ndlr) n`ont pas de bureau ici. On leur avait donné une salle dans le grand bâtiment blanc pour leurs travaux. Lorsqu`ils ont terminé, ils sont partis sans laisser de traces ». Un tour vers le grand bâtiment blanc en question. Si les organes chargés de l`enrôlement n`ont pas de matériels sur place, ils ont bien laissé des traces : la liste électorale provisoire blanche, qui a subi l`effet des intempéries, est placardée sur le mur de l`édifice. Au lycée Sainte Marie, la situation n`est guère différente. Le vigile de l`école confie que depuis le premier affichage de la liste, les agents d`enrôlement n`y ont plus remis les pieds. Aucun matériel ne s`y trouve. Même les contre-plaqués qui ont servi pour afficher le résultat des travaux de croisement ont disparu. Les réclamants de Treichville, Koumassi et Yopougon ont eu, quant à eux, la possibilité de participer à l`opération. Les commissions électorales locales (Cel) de ces quartiers ont fonctionné. Cependant, les agents des structures d`identification n`ont pas été envahis par les pétitionnaires. Diarrassouba Djakaridja, le responsable de la Cel Yopougon 5 met ce manque d`affluence au compte d`une communication peu amplifiée. Les travailleurs souhaitent par ailleurs plus de moyens matériels pour le bon exercice de leur fonction. «L`opération a commencé aujourd`hui (hier). La phase de réception des dossiers est de dix jours à partir du début de l`opération qui va durer quinze jours », a confirmé sur Onuci Fm, Bamba Yacouba, le porte-parole de la Commission électorale indépendante (Cei). Il a estimé que le peu d`engouement pourrait s`expliquer par un amalgame des réclamants : « Certains ont cru que les réclamations avaient lieu dans les centres de collectes. C`est le lieu de dire aux réclamants que les réclamations se font uniquement dans les commissions locales. C`est au sein des 415 commissions locales qui sont sur le territoire national ». Les pièces à fournir pour une réclamation, a confié le remplaçant d`Auguste Miremont, diffèrent d`un cas à l`autre. Pour faciliter la tâche à la population, il a conseillé que les concernés se rendent dans la Cel de leur localité pour avoir des précisions. C`est aujourd`hui que l`opération débutera effectivement dans la région du Moyen-Comoé.
Bamba K. Inza
