Suspendu depuis plusieurs mois, le contentieux électoral a pu enfin redémarrer, hier, dans la vallée du Bandama. Les 35 commissions électorales locales (Cel) de la région sont prêtes à accueillir, selon le superviseur régional, Bamba Yacouba, par ailleurs porte-parole de la Cei, les pétitionnaires qui le désiraient. Notre randonnée dans les 5 centres de la ville nous a permis de constater une reprise timide. Au cours d'un point de presse qu'il animera plus tard, dans la soirée, le porte-parole de la commission électorale indépendante (Cei), Bamba Yacouba le confirmera. « Les opérations ont commencé timidement », a-t-il confirmé. Puis d'ajouter que cet état de fait est dû certainement à l'insuffisance de la sensibilisation. Bamba Yacouba pense aussi que la timidité est liée au fait que « ce n'est pas une nouvelle opération ». Le superviseur a tenu à préciser que cette étape ne concerne que la liste grise. Et elle doit durer 15 jours. A savoir, 10 jours pour la saisine. Et 5 jours supplémentaires pour le traitement. En ce qui concerne la procédure à suivre par les pétitionnaires, M. Bamba a indiqué que celui-ci passe par les agents Cei qui lui remettent un reçu. En ce qui concerne le paiement des agents, Bamba Yacouba s'est aussi voulu rassurant. L'Etat ivoirien a dégagé des moyens pour satisfaire les agents qui vont travailler. Au plan national, 13 régions sur 19 ont débuté. « Il fallait former les agents avant le début des opérations. Nous l'avons fait tôt ; d'autres n'ont pu le faire. Ils le feront et passeront à l'action », a-t-il conclu.
Allah Kouamé à Bouaké
Allah Kouamé à Bouaké