S’il y a un vœu auquel la grande majorité des Ivoiriens est aujourd’hui attachée, c’est bien la tenue des prochaines élections. Pour cela, des voix ne cessent de s’élever pour réclamer ces consultations qui, aux yeux de tous, sonnent comme le véritable catalyseur pour une meilleure sortie de crise en Côte d’Ivoire. Conscients de ce fait, partis politiques et organisations de la société civile entendent dorénavant unir leurs forces à travers un front national. L’idée est partie du président Francis Wodié du Parti ivoirien des travailleurs (PIT). Invité à la tribune de quotidien Fraternité Matin, le 19 avril dernier, l’éminent juriste n`est pas passé par quatre chemins pour souligner que la préoccupation première des Ivoiriens reste, aujourd`hui, la tenue des élections, notamment la présidentielle. Selon lui, sans élection, la Côte d`Ivoire ne pourra pas sortir de la situation de crise qu`elle vit depuis maintenant une décennie. «Nous exigeons la présidentielle le plus rapidement possible. Car, tant que cette élection n`a pas lieu, nous serons toujours dans une situation d`enfermement », avait-il martelé. Avant de noter qu’il est vrai que les élections ne peuvent pas régler tous les problèmes de la Côte d`Ivoire. «Cependant, avait-il précisé, le règlement des problèmes de notre pays commence par les élections». A cet effet, Wodié a invité les populations ivoiriennes à une prise de conscience collective, en faisant sienne sa proposition qu`il traduit à travers trois lettres de l`alphabet français: "FEU". C`est-à-dire, «Front pour des élections urgentes».
Un témoin repris par la suite par le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), coalition de partis politiques composée du PDCI-RDA d’Henri Konan Bédié, du RDA d’Alassane Dramane Ouattara, de l’UDPCI d’Albert Mabri Toikeusse et du MFA d’Innocent Anaky Kobena. Le Directoire du RHDP, dans sa déclaration du 6 mai dernier, a annoncé la formation d’un «Front de refus de la dictature». Et d’une simple déclaration, le RHDP a décidé de passer à l’acte, en multipliant les rencontres et séances de travail avec d’autres partis politiques et mouvements de la société civile. Sur le plan politique, le Directoire du RHDP, conduit par son président Alphonse Djédjé Mady, a approché le PIT de Francis Wodié, le PCRCI (Parti communiste révolutionnaire de Côte d’Ivoire) de M. Ekissi Achy, l’UPCI du colonel major Gnamien Konan et Mme Jacqueline Oble, candidate indépendante à la prochaine élection présidentielle. En recevant le RHDP, Mme Oble n’a pas fait dans la dentelle pour épouser l’idée d’un Front. «Ce qui intéresse aujourd’hui tous les Ivoiriens, c’est de savoir quand est-ce qu’on va aller aux élections. (…) Si tous, politiques et société civile, nous nous mettons ensemble pour dire que la population souffre et qu’il faut aller aux élections, je pense que ce serait une bonne chose», a-t-elle indiqué. Du côté de la société civile, les houphouëtistes ont partagé leurs points de vue avec la Coalition des femmes leaders de Côte d’Ivoire (CFeLCI), dirigée par Mme Dao Gabala. Et en perspective, ils comptent bientôt rallier à leur cause, les syndicats et autres organisations socioprofessionnelles. Les signaux sont donc en train de se préciser. Et comme annoncé ici et là, le Front verra bientôt le jour. Il aura certainement pour slogan : «Tous pour des élections». Ce sera, à coup sûr, une force pour contrer le refus du seul régime FPI d’aller à ces élections.
L’exercice de mobilisation de l’opposition politique enregistre la parfaite adhésion des populations qui souffrent énormément de la situation actuelle du pays.
Diawara Samou
Un témoin repris par la suite par le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), coalition de partis politiques composée du PDCI-RDA d’Henri Konan Bédié, du RDA d’Alassane Dramane Ouattara, de l’UDPCI d’Albert Mabri Toikeusse et du MFA d’Innocent Anaky Kobena. Le Directoire du RHDP, dans sa déclaration du 6 mai dernier, a annoncé la formation d’un «Front de refus de la dictature». Et d’une simple déclaration, le RHDP a décidé de passer à l’acte, en multipliant les rencontres et séances de travail avec d’autres partis politiques et mouvements de la société civile. Sur le plan politique, le Directoire du RHDP, conduit par son président Alphonse Djédjé Mady, a approché le PIT de Francis Wodié, le PCRCI (Parti communiste révolutionnaire de Côte d’Ivoire) de M. Ekissi Achy, l’UPCI du colonel major Gnamien Konan et Mme Jacqueline Oble, candidate indépendante à la prochaine élection présidentielle. En recevant le RHDP, Mme Oble n’a pas fait dans la dentelle pour épouser l’idée d’un Front. «Ce qui intéresse aujourd’hui tous les Ivoiriens, c’est de savoir quand est-ce qu’on va aller aux élections. (…) Si tous, politiques et société civile, nous nous mettons ensemble pour dire que la population souffre et qu’il faut aller aux élections, je pense que ce serait une bonne chose», a-t-elle indiqué. Du côté de la société civile, les houphouëtistes ont partagé leurs points de vue avec la Coalition des femmes leaders de Côte d’Ivoire (CFeLCI), dirigée par Mme Dao Gabala. Et en perspective, ils comptent bientôt rallier à leur cause, les syndicats et autres organisations socioprofessionnelles. Les signaux sont donc en train de se préciser. Et comme annoncé ici et là, le Front verra bientôt le jour. Il aura certainement pour slogan : «Tous pour des élections». Ce sera, à coup sûr, une force pour contrer le refus du seul régime FPI d’aller à ces élections.
L’exercice de mobilisation de l’opposition politique enregistre la parfaite adhésion des populations qui souffrent énormément de la situation actuelle du pays.
Diawara Samou