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Politique Publié le jeudi 20 mai 2010 | Nord-Sud

Reprise du contentieux

Odienné : Les agents chôment

Depuis la réouverture des bureaux de la Cei régionale d`Odienné, les agents disent n`avoir reçu aucun pétitionnaire à ce jour. Malgré les communiqués diffusés, à l`attention des réclamants les invitant à venir justifier leur nationalité. Même la rencontre organisée par le superviseur régional, Dély Gaspar avec les partis politiques dans la matinée de mardi, rien n`y fit. Les pétitionnaires sont toujours restés chez eux. « Nous traitons, en ce moment, les 68 dossiers qui étaient en cours à l`ex-comité de suivi. Nous attribuons à chacun de ces dossiers, un numéro. Pour les nouveaux pétitionnaires, nous attendons encore depuis que nous avons commencé le travail », explique Koné Lanciné, secrétaire général adjoint de la Cei régionale, membre du centre de traitement d`Odienné commune. Il dit d`ailleurs se demander si la mise en œuvre ne connaît pas une défaillance quelque part. Au centre de réception, les commissaires se tournent les pouces et s`ennuient. « Nous attendons toujours. Vous voyez bien que chacun est à son poste. Seulement, nous n`avons pas encore reçu de pétitionnaires », affirme M. Doukouré, commissaire Cnsi. Notons que trois cartons de formulaires ont été mis à la disposition de la Cei régionale en fin de matinée d`hier.

Ténin Bè Ousmane à Odienné


Yamoussoukro: On ne se bouscule pas
Enfin, pourrait-on le dire ! Le contentieux électoral sur la liste grise a été lancé, hier matin, à Yamoussoukro par Me Lynda Dadié Sangaré, superviseur Cei des élections pour la région des Lacs. En présence des autorités administratives, politiques et militaires de la capitale politique. Et sous le regard des fonctionnaires du système des Nations Unies (Division électorale, division des droits de l`Homme, Unpol etc.…) en fonction à Yamoussoukro. Le moins que l`on puisse dire est que l`on ne se bouscule pas devant le centre. Pas plus d`une dizaine de personnes sont venues justifier leur situation, munies des pièces administratives requises. Peut-être faudra-t-il encore plus de sensibilisation. Ou alors, la défunte Cei avait presque terminé le travail. « Nous sommes ici pour la reprise du contentieux sur la liste dite grise après une suspension suite à la double dissolution de la Commission électorale indépendante (Cei) et du gouvernement en février dernier », a auparavant expliqué Me Lynda Dadié Sangaré. Qui justifie cette situation par plusieurs causes dont la présence des doublons et de possibles cas d`omission sur les listes sans compter les problèmes techniques… « L`opération, indique le superviseur Cei de la région des Lacs, concerne des individus inscrits sur la liste dite grise ». Qui pourront faire faire des rectifications de code. En apportant les preuves requises relativement à leur cas devant les équipes composées de la Cei, de l`Oni, de la Cnsi des opérateurs techniques que sont l`Ins et Sagem Sécurité. « Dans les 415 commissions locales, et sur les nouveaux formulaires dotés de récépissé, précise Me Sangaret, les personnes concernées devront produire le certificat de nationalité, l`acte de mariage conformément à la décision de 2005 indiquant de faire connaître son option le jour du mariage, l`acte de naturalisation mentionnant ou non le délai de stage de 5 ans, l`acte d`adoption ou la production des pièces administratives des parents adoptants, etc. »

Ousmane Diallo à Yamoussoukro


Grand-Bassam : ça démarre timidement
La reprise du contentieux de la liste électorale grise est effective dans la ville de Grand-Bassam. Mais pour ce premier jour, les pétitionnaires viennent au compte gouttes. Une reprise, dit-on, timide. Les centres de réclamations n`ont pas grouillé de pétitionnaires. Diarra Mamadou, président de la Commission sous-préfectorale de Grand-Bassam (Cesp), explique cette reprise timide du fait que, dans les sous-préfectures, l`information dans ces zones passent difficilement. Mais il souligne qu`il poursuivra la sensibilisation jusqu`à la fin de l`opération. « Nous n`avons eu que deux pétitionnaires cette journée. Ce sont des cas de pétitionnaires qui ne sont ni sur le fichier ivoirien et ni sur le fichier étranger. Dans le cadre de la sensibilisation, nous avons rencontré, hier, les chefs des 4 communautés que compte le village d`Azurreti. Aujourd`hui, nous irons voir le chef de Mondoukou pour l`informer de la reprise du contentieux. Car, les populations villageoises sont souvent mal informées ». Même son de cloche au niveau de la Cei communale. Là-bas, les pétitionnaires se sont fait désirer. Abou Touré président de la Cei communale fait l`état des lieux « Les reprises de façon générale sont timides. Pour ce premier jour, nous n`avons reçu que 4 pétitionnaires sur plus de 1.000 cas de réclamations que nous attendons. Ce sont des cas d`inscriptions. Il leur faut prouver leur nationalité. Nous poursuivons la sensibilisation ». Pour sûr, il y a encore un travail de sensibilisation à multiplier dans le département de Grand-Bassam. Le contentieux électoral prendra fin le 29 mai dans cette ville.

Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
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