Le constat est net et identique partout où nous sommes passés. D’Abobo à Adjamé en passant par Marcory, les pétitionnaires retardataires dans le cadre du contentieux sur la liste grise se font désirer dans les différents centres de réclamation. En un mot, il y a peu d’engouement pour cette opération qui est à sa quatrième prorogation à cause de l’inutile intransigeance du FPI et ses mouvements satellites. Démarré le 17 mai dernier, le contentieux sur la liste grise prendra fin le 1er juin prochain, c’est-à-dire dans cinq jours. A peine, 1 à 5% des requérants attendus se sont présentés à la date d’hier aux différents centres. Tenez, à la CEI locale d’Abobo 2, du 17 au 25 mai, seulement 33 pétitionnaires ont jugé utile d’aller se mettre en règle vis-à-vis de la loi. Le président de la CEI locale, M. Craba Néké Julien qui nous a fait le point, n’a pas caché son regret vis-à-vis du peu d’engouement de l’opération au sein de la population. Toutefois, cette situation a permis à M. Craba et son équipe de traiter les dossiers restés en instance depuis la suspension de l’opération le 10 février par le Premier ministre. Ainsi, du début de l’opération à ce jour, 2631 dossiers ont été traités et validés par Abobo 2, conformément aux dispositions réglementaires arrêtées. Concernant les nouveaux dossiers depuis la réouverture du contentieux, Abobo 2 a eu à traiter des cas de croisement positif avec le fichier étranger d’une part, de croisement positif avec le fichier étranger et le fichier des ivoiriens, d’autre part. Enfin, une quatrième catégorie de pétitionnaires qui ne sont sur aucun fichier. A Adjamé, la CEI locale qui nous accueille en début d’après-midi est celle située au quartier Saint-Michel. M. Fofana, réticent à nous donner des informations s’est contenté de nous dire qu’il y a en moyenne, 4 à 5 pétitionnaires par jour qui se présentent à sa structure. Toutefois, la journée d’hier a enregistré une affluence record de 12 personnes. Tout compte fait, l’opération de traitement du contentieux sur la liste électorale grise n’enchante pas les populations. Des responsables des structures impliquées dans l’opération affirment que les personnes soucieuses d’obtenir une carte d’identité ou prendre part aux prochaines échéances électorales se sont déjà mises à jour. «Dans tous les cas, tous ceux qui sont intéressés par cette opération se sont présentés. Nous en voulons pour preuve les retardataires qui viennent à nous ces jours-ci étaient pour la plupart absents d’Abidjan lors des phases précédentes » nous a confié un responsable de CEI locale.
Il faut rappeler que cette prorogation du contentieux tout comme les autres, est le fait du camp présidentiel. Après le slogan « il faut recenser jusqu’au dernier Ivoirien », le FPI a inventé toute sorte de stratagème pour bloquer, donc retarder le processus électoral.
IBK
Il faut rappeler que cette prorogation du contentieux tout comme les autres, est le fait du camp présidentiel. Après le slogan « il faut recenser jusqu’au dernier Ivoirien », le FPI a inventé toute sorte de stratagème pour bloquer, donc retarder le processus électoral.
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