Pour la première fois de son histoire, la Côte d’Ivoire va connaître une élection présidentielle avec quatorze(14) candidats. De ces hommes et femmes qui postulent à la Magistrature suprême de la Côte d’Ivoire, six sont totalement absents de la scène politique. Félix Akoto, Dolo Adama, Enoh Aka Ndouba, Siméon Konan Kouadio, Pascal Tagoua et Tohou Henri, depuis l’annonce de leurs candidatures comme étant celles retenues pour participer à la prochaine présidentielle, sont restés jusqu’à présent, très discrèts. Aucune sortie digne de ce nom n’a encore été enregistrée sur leur programme. Beaucoup d’entre eux ne sont pas connus des Ivoiriens qui se demandent bien qui sont ces candidats invisibles. Attendent-ils qu’une date définitive des élections soit fixée par la CEI avant de s’engager réellement dans les campagnes ? C’est peut-être une option, mais elle ne semble pas être la bonne, dans la mesure où les autres candidats auront déjà définitivement occupé le terrain et acquis la confiance des Ivoiriens. La raison la plus plausible, serait celle selon laquelle, ces candidats feraient l’économie de leurs finances afin d’être efficaces au moment opportun. Car à ce niveau, la bataille sera particulièrement rude entre les dinosaures que sont Laurent Gbagbo et le RHDP. Alors pour les cendrillons que sont ceux que nous venons de citer plus haut dans une telle bataille, l’argent demeure un facteur déterminant qui peut aisément modifier le cours des choses. Pour aller à la conquête du fauteuil présidentiel, il faut nécessairement avoir des arguments financiers très consistants. Et c’est de ce côté que la différence se fera au décompte final. Le sachant, les candidats dits petits, mettent certainement à profit les moments de tergiversations des grands décideurs pour affûter leurs armes, afin de tenir la dragée haute aux favoris. Ceci expliquerait cela.
Rodolphe Flaha
rflaha@yahoo.com
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