Pourquoi un autre film sur le Chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, après celui du regretté cinéaste Henri Duparc «Laurent Gbagbo, la force d’un destin»?
Je pense qu’on peut faire des films sur une même personnalité, si on estime qu’il y a beaucoup de choses à dire sur elle.
Le film de M. Duparc abordait un aspect ; le mien est un autre regard. Le film de Henri Duparc s’arrêtait avant la guerre de 2002 ; le mien va au-delà. Quelqu’un d’autre pourrait même faire un autre film sur les loisirs, par exemple, du Président de la République. Je pense que ce n’est donc pas incompatible de réaliser des films sur le même sujet.
Qu’est-ce qui différencie, à votre avis, votre film de celui de M. Duparc?
Je ne fais pas de comparaison entre le film de Henri Duparc et le mien. Ce sont deux films et deux regards différents. M. Duparc était «mon père». Je ne me mets même pas en concurrence, encore moins en compétition avec lui. Il a fait un film important ; Moi, j’apporte également ma contribution au combat et la vision du Chef de l’Etat par rapport aux vœux du producteur. Il n’y a donc pas de comparaison à faire.
A quel moment avez-vous senti le besoin de réaliser ce film?
L’idée m’est venue à partir de son élection en 2000. Son élection, en effet, me semblait irréel. Mais, le déclic s’est produit en moi quand il y a eu le déclenchement de la guerre en Côte d’Ivoire. J’ai ressenti cette guerre comme une sorte d’injustice. Pour moi, il y a des valeurs qu’il faut respecter dans la vie. Le Président Laurent Gbagbo s’est longtemps battu et dès son accession au pouvoir, il y a eu la guerre. J’ai trouvé cela injuste. C’est certainement ce qui a poussé la majorité des Ivoiriens à le soutenir. Je n’étais pas Fpi forcément, mais je l’ai soutenu en combattant l’injustice. Peut-être que Dieu a entendu mes prières, c’est pourquoi il a mis un producteur sur ma route.
De quelle nationalité est-il?
Il s’appelle Abderahamane N’Diaye. Il est de nationalité mauritanienne.
Dans quelles conditions avez-vous réalisé ce film?
J’avoue que ce film a été réalisé dans de très bonne condition de production. Ce qui veut dire que nous n’avons pas eu de problèmes de moyens. Les seules difficultés que nous avons rencontrées se situaient au niveau du calendrier des personnalités que nous devrions interroger. Nous avons par exemple mis six mois avant d’interroger le Président Thabo M’Beki. Au niveau du montage également, nous avons eu des difficultés pour trouver le bon angle. Par ce que je ne voulais pas un film de propagande, encore moins revanchard. Je voulais un film-portrait, qui dit ce qui est.
Dans le contexte politique qui est le nôtre, n’avez-vous pas peur qu’on vous taxe d’opportuniste ou de propagandiste?
J’invite les Ivoiriens à voir le film. Et puis, si on me connaît, on ne peut pas me taxer de propagandiste ou d’opportuniste. Ce n’est pas un film qui m’a rapporté de l’argent. Je n’ai pas changé de train de vie par rapport au film. Pour moi, c’est une grâce de travailler sur le personnage du Chef de l’Etat. Je souhaite qu’on fasse un dépassement de soi pour éviter ce genre de jugement. Je voudrais qu’on voie le film comme un produit cinématographique qu’on peut critiquer après l’avoir regardé. Le reste des débats peut se faire après.
Interview réalisée par Issa T. Yéo
Je pense qu’on peut faire des films sur une même personnalité, si on estime qu’il y a beaucoup de choses à dire sur elle.
Le film de M. Duparc abordait un aspect ; le mien est un autre regard. Le film de Henri Duparc s’arrêtait avant la guerre de 2002 ; le mien va au-delà. Quelqu’un d’autre pourrait même faire un autre film sur les loisirs, par exemple, du Président de la République. Je pense que ce n’est donc pas incompatible de réaliser des films sur le même sujet.
Qu’est-ce qui différencie, à votre avis, votre film de celui de M. Duparc?
Je ne fais pas de comparaison entre le film de Henri Duparc et le mien. Ce sont deux films et deux regards différents. M. Duparc était «mon père». Je ne me mets même pas en concurrence, encore moins en compétition avec lui. Il a fait un film important ; Moi, j’apporte également ma contribution au combat et la vision du Chef de l’Etat par rapport aux vœux du producteur. Il n’y a donc pas de comparaison à faire.
A quel moment avez-vous senti le besoin de réaliser ce film?
L’idée m’est venue à partir de son élection en 2000. Son élection, en effet, me semblait irréel. Mais, le déclic s’est produit en moi quand il y a eu le déclenchement de la guerre en Côte d’Ivoire. J’ai ressenti cette guerre comme une sorte d’injustice. Pour moi, il y a des valeurs qu’il faut respecter dans la vie. Le Président Laurent Gbagbo s’est longtemps battu et dès son accession au pouvoir, il y a eu la guerre. J’ai trouvé cela injuste. C’est certainement ce qui a poussé la majorité des Ivoiriens à le soutenir. Je n’étais pas Fpi forcément, mais je l’ai soutenu en combattant l’injustice. Peut-être que Dieu a entendu mes prières, c’est pourquoi il a mis un producteur sur ma route.
De quelle nationalité est-il?
Il s’appelle Abderahamane N’Diaye. Il est de nationalité mauritanienne.
Dans quelles conditions avez-vous réalisé ce film?
J’avoue que ce film a été réalisé dans de très bonne condition de production. Ce qui veut dire que nous n’avons pas eu de problèmes de moyens. Les seules difficultés que nous avons rencontrées se situaient au niveau du calendrier des personnalités que nous devrions interroger. Nous avons par exemple mis six mois avant d’interroger le Président Thabo M’Beki. Au niveau du montage également, nous avons eu des difficultés pour trouver le bon angle. Par ce que je ne voulais pas un film de propagande, encore moins revanchard. Je voulais un film-portrait, qui dit ce qui est.
Dans le contexte politique qui est le nôtre, n’avez-vous pas peur qu’on vous taxe d’opportuniste ou de propagandiste?
J’invite les Ivoiriens à voir le film. Et puis, si on me connaît, on ne peut pas me taxer de propagandiste ou d’opportuniste. Ce n’est pas un film qui m’a rapporté de l’argent. Je n’ai pas changé de train de vie par rapport au film. Pour moi, c’est une grâce de travailler sur le personnage du Chef de l’Etat. Je souhaite qu’on fasse un dépassement de soi pour éviter ce genre de jugement. Je voudrais qu’on voie le film comme un produit cinématographique qu’on peut critiquer après l’avoir regardé. Le reste des débats peut se faire après.
Interview réalisée par Issa T. Yéo