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Politique Publié le mardi 1 juin 2010 | Le Mandat

Débat autour de la date des élections : Voici la proposition de l’armée

© Le Mandat Par DR
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Photo d`archives. Soldats des Forces armées des Forces nouvelles, lors d`un rassemblement à Bouaké
A quand exactement le premier tour de la présidentielle en Côte d’Ivoire ? Bien malin qui pourra répondre avec exactitude à cette interrogation qui défraie la chronique depuis maintenant cinq ans. Les hommes politiques, tout comme les acteurs de la société civile, continuent de tergiverser autour d’une date réelle et définitive pour le tenue de la présidentielle. Le chef de l’Etat Laurent Gbagbo s’est plusieurs fois soumis à cet exercice sans le moindre succès. L’ex-président de la Commission Electorale Indépendant (CEI) n’a pas, non plus, échappé à cette tentative. Aujourd’hui, le nouvel homme fort de la CEI, l’ex-chef de la diplomatie ivoirienne, Issouf Bakayoko se trouve lui aussi dans le creux de la vague, sinon au pied du mur. Cependant, dans ce méli-mélo, l’armée Ivoirienne semble avoir une idée nette de la vraie date, sinon de la date très probable de la tenue de la présidentielle en terre ivoirienne. Le ministre de la défense, Michel N’Guessan Amani, a levé un coin de voile à l’occasion d’une interview qu’il a accordée le lundi dernier à la radio des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI-fm). ‘’Le désarmement va se poursuivre allègrement. Nous nous donnons tout au plus, trois mois. Par le passé, c’était un problème financier qui a bloqué l’opération. Aujourd’hui, nous avons le soutien financier des institutions internationales. Ceux (Ndlr : les soldats) qui seront éligibles à l’encasernement seront des soldats ivoiriens dont le problème est réglé, ainsi que celui de ceux qui seront dans les unités mixtes. Le vrai problèmes ce sont ceux qui ne seront pas éligibles dans les deux cas. Il faut les démobiliser. En outre, doter chacun d’’eux, d’une somme de 50.000 Fcfa ou à défaut, les insérer immédiatement dans des projets générateurs de revenus. La Côte d’Ivoire n’a pas suffisamment de moyens pour cela. Heureusement que la Banque Mondiale et le PNUD ont accepté de nous accompagner’’, a déclaré le ministre de la Défense, membre de la direction du Front Populaire Ivoirien, parti au pouvoir depuis le 26 octobre 2000. A l’en croire, les élections en Côte d’Ivoire ne se tiendront que lorsque l’armée aura fini de faire sa mue. A quand donc la sortie de la fumée blanche ?

Tienfô Gisèle
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