Processus électoral : La date pourrait être connue vendredi

Deux semaines après ses rencontres avec ses opposants, le président Laurent Gbagbo a ouvert hier les discussions en vue de la fixation de la date des élections.

Chose promise, chose due, dit l’adage. Le président Laurent Gbagbo qui l’a si bien compris a ouvert hier au Plateau les discussions en vue de la fixation de la date des élections après ses rencontres avec ses opposants. En effet, le chef de l’Etat avait promis, à l’issue de ses rencontres avec les présidents du PDCI, Henri Konan Bédié et du RDR, Alassane Dramane Ouattara les 10 et 17 mai derniers, rencontrer incessamment le président de la CEI, Youssouf Bakayoko et le Premier ministre Guillaume Soro pour que la date des élections soit fixée. Il vient en effet de tenir parole. Hier sous le coup de 16 h, le chef de l’Etat a eu une séance de travail au Plateau avec ces derniers ainsi que les responsables des structures techniques, INS et Sagem Sécurité. Et ce, sous le regard bienveillant des représentants du Facilitateur et de l’ONUCI. S’adressant à la presse à l’issue de la rencontre, le Premier ministre Guillaume Soro a
indiqué que les discussions sont ouvertes pour la fixation de la date des élections. Selon lui, les discussions ainsi ouvertes vont se poursuivre vendredi prochain, compte tenu de certaines contingences. Et ce n’est à l’issue de celles-ci que la date sera fixée. A en croire le chef du gouvernement, tous les points du processus électoral ont été passés au peigne fin. Notamment, la révision de la liste électorale qui constitue, selon lui, la pierre angulaire. Aussi a-t-il révélé que les travaux sont très avancés concernant la liste électorale provisoire. Estimant que dans les meilleurs délais, tous ses éléments pourraient permettre la fixation d’une date des élections en Côte d’Ivoire. Le Premier ministre, a pour sa part, appelé les populations ivoiriennes à demeurer calmes et sereines quant à une sortie de crise définitive dans le pays. Pour cette importante rencontre, le chef de l’Etat était entouré de ses plus proches collaborateurs.

José S. Koudou