ABIDJAN - L`opposition ivoirienne a accepté une "vérification" de la liste provisoire des votants, qui était depuis plusieurs mois un point de blocage du processus censé conduire à une présidentielle reportée depuis 2005, a-t-on appris lundi de sources concordantes.
Le Premier ministre Guillaume Soro a rencontré samedi l`ex-chef du
gouvernement Alassane Ouattara et lundi l`ancien président Henri Konan Bédié,
tous deux leaders de l`opposition et rivaux du président Laurent Gbagbo au
prochain scrutin.
Il leur a soumis la "méthodologie" adoptée vendredi par les techniciens du
processus électoral pour éliminer les "fraudeurs" de la liste.
M. Ouattara "est d`accord avec les propositions qui lui ont été faites et
il souhaite que tout soit mis en oeuvre rapidement", a-t-on appris auprès de
son entourage.
Niamkey Koffi, porte-parole de M. Bédié, a indiqué à l`AFP que la
"clarification" ne va pas concerner toute la liste provisoire comportant
environ 5,3 millions d`inscrits, mais seulement quelque 1,7 million de cas
parmi lesquels le camp présidentiel soupçonne des "fraudes".
"Nous avons accepté le principe de la vérification de cette liste
restreinte", visant à s`assurer que ces inscrits sont enregistrés à
l`état-civil et donc ivoiriens, a-t-il souligné.
Les deux chefs de l`opposition ont également accepté de prendre part à une
rencontre avec M. Gbagbo. Elle est prévue "cette semaine", a déclaré M. Soro à
l`issue de son entretien avec l`ex-chef de l`Etat.
Bloqué depuis le début de l`année, le processus électoral a repris le 17
mai avec la relance du traitement des contentieux sur la liste provisoire dite
"grise", où figurent quelque 1,033 million de "cas litigieux" qui devaient
apporter la preuve de leur nationalité. Cette opération s`est achevée samedi.
Depuis plusieurs mois, la polémique portait sur la liste principale dite
"blanche" (celle des 5,3 millions d`inscrits), le camp Gbagbo exigeant son
"audit", alors que la question de la nationalité est très sensible dans le
pays. L`opposition réclamait le maintien des dispositions antérieures pour le
traitement des contentieux sur la liste.
Repoussée depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, l`élection est
censée clore la crise née du coup d`Etat manqué de 2002, qui a coupé le pays
en deux.
Le Premier ministre Guillaume Soro a rencontré samedi l`ex-chef du
gouvernement Alassane Ouattara et lundi l`ancien président Henri Konan Bédié,
tous deux leaders de l`opposition et rivaux du président Laurent Gbagbo au
prochain scrutin.
Il leur a soumis la "méthodologie" adoptée vendredi par les techniciens du
processus électoral pour éliminer les "fraudeurs" de la liste.
M. Ouattara "est d`accord avec les propositions qui lui ont été faites et
il souhaite que tout soit mis en oeuvre rapidement", a-t-on appris auprès de
son entourage.
Niamkey Koffi, porte-parole de M. Bédié, a indiqué à l`AFP que la
"clarification" ne va pas concerner toute la liste provisoire comportant
environ 5,3 millions d`inscrits, mais seulement quelque 1,7 million de cas
parmi lesquels le camp présidentiel soupçonne des "fraudes".
"Nous avons accepté le principe de la vérification de cette liste
restreinte", visant à s`assurer que ces inscrits sont enregistrés à
l`état-civil et donc ivoiriens, a-t-il souligné.
Les deux chefs de l`opposition ont également accepté de prendre part à une
rencontre avec M. Gbagbo. Elle est prévue "cette semaine", a déclaré M. Soro à
l`issue de son entretien avec l`ex-chef de l`Etat.
Bloqué depuis le début de l`année, le processus électoral a repris le 17
mai avec la relance du traitement des contentieux sur la liste provisoire dite
"grise", où figurent quelque 1,033 million de "cas litigieux" qui devaient
apporter la preuve de leur nationalité. Cette opération s`est achevée samedi.
Depuis plusieurs mois, la polémique portait sur la liste principale dite
"blanche" (celle des 5,3 millions d`inscrits), le camp Gbagbo exigeant son
"audit", alors que la question de la nationalité est très sensible dans le
pays. L`opposition réclamait le maintien des dispositions antérieures pour le
traitement des contentieux sur la liste.
Repoussée depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, l`élection est
censée clore la crise née du coup d`Etat manqué de 2002, qui a coupé le pays
en deux.