Ceux qui avaient prédit sa mort aux toutes premières heures de sa création, doivent paraître, aujourd’hui, plus que ridicules. De même que ceux qui ont vite fait de parler d’une alliance contre-nature et d’un marché de dupes. Cinq années seulement après sa naissance dans la capitale française, le Rassemblement des houhouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) puisque c’est de celle alliance qu’il s’agit, a glané des lauriers. Il s’est imposé comme la seule force crédible à même de constituer une alternative tout aussi crédible pour le bonheur des Ivoiriens. Le tout premier secrétaire général du RDR, feu Djéni Kobina aurait affirmé sans aucun risque de se tromper que le RHDP ‘’est nue fore qui va’’. Il n’ y a pas en réalité de quoi être surpris de cette performance de ce regroupement des houphouetistes. Parce que tout simplement les bases ont été claires et les intentions limpides: « (…) C’est ainsi que les Partis politiques signataires de la présente plate-forme ont décidé de surmonter leurs divisions, de faire table rase du passé et de leurs ressentiments, dans le pardon mutuel des offenses.
Par ce Rassemblement, il s’agit de construire une plate-forme politique fondée sur les valeurs mises en avant par le Président Félix HOUPHOUËT-BOIGNY pour résoudre les conflits de tous ordres vécus par la Nation sous son régime, à savoir : la tolérance, le dialogue, la recherche constante du compromis et de la paix (…) » mentionne avec forces arguments, le préambule du RHDP. Ce paragraphe à lui tout seul, montre la volonté des signataires d’aller le plus loin possible dans leur quête d’offrir un nouveau mieux-être aux populations ivoiriennes. Et les quatre leaders sont en passe de réussir leur pari. Certains observateurs de la scène politique nationale n’hésitent même pas à soutenir qu’à lui tout seul, cette alliance politique détient à peu près 70 à 80 % du suffrage. Comment pouvait-il en être autrement lorsque de grands partis comme le PDCI, le RDR, l’UDPCI et le MFA décident de se mettre ensemble? Le PDCI a à sa tête, un ancien Président de la République et a géré le pays durant près de 4O ans. Le RDR est dirigé par un ancien Premier ministre qui a été aussi gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l ‘Afrique de l’Ouest (BCEAO), et Directeur général adjoint du Fonds monétaire international (FMI). Quant à l’UDPCI, il a été porté sur les fonts baptismaux par un ancien chef d’Etat. De même, le MFA est celui d’Anaky Kobena, un ancien bras droit de l’actuel chef de l’Etat. Une personnalité qui a permis au FPI d’avoir ses lettres de noblesse dans l’opposition. Comme on le constate, les quatre présidents des quatre formations politiques qui composent le RDHP constituent à elles seules, des poids très lourds du point de vue de leur importance ou du rôle que chacun a eu à jouer dans la gestion des affaires de l ‘Etat.
Si à cela, l’on ajoute la force politique de chaque parti, le RHDP a toutes les chances de remporter les futures élections en Côte d’Ivoire. Tenez, le PDCI dispose de 98 Députés, l’UDPCI en a une quinzaine, le RDR ne s’étant pas présenté aux législatives. En ce qui concerne les municipales auxquelles tous les partis politiques ont pris part, le ratio est largement en faveur des houphouetistes. Avec 63 mairies pour le RDR, 59 pour le PDCI et près d’une dizaine pour le parti arc-en-ciel. A ce niveau, il est important de faire remarquer que le RDR seul a raflé les mairies dans 9 chefs de région sur 19 que compte le pays. Ce sont Korhogo (Région des Savanes), Odienné (Région du Denguélé), Touba (Région du Bafing) , San Pédro (Région du Bas Sassandra) , Gagnoa (Région du Fromager), Daloa (Région du Haut-Sasandra), Bouaflé (Région de la Marahoué) , Bouaké (Région de la Vallée du Bandama) et Séguéla (Région du Worodougou). Pour les Conseil généraux, le compte est aussi bon pour le RHDP. Avec 10 pour le compte du RDR, et 18 pour le PDCI, et un peu plus d’une demie douzaine pour le parti fondé par feu le général Guéi. Une autre particularité. Les Républicains se sont taillés la part du lion au niveau des suffrages exprimés estimés à près de 30 %. Très sincèrement, que pèsent le FPI et sa soi disant majorité présidentielle face à une telle force? A la vérité, pas grand’chose pour ne pas dire, rien du tout. C’est d’ailleurs pour cette raison que Gbagbo ne lésine sur aucun moyen pour procéder à des débauchages des cadres issus de ces formations politiques. Mais malheureusement pour lui, ceux qui ont décidé de trahir et d’aller à la soupe ne pèsent pas le poids d’un duvet. Dès leur récupération, ils se retrouvent avec leurs seules personnes. En tout état de cause, entre le RHDP et le FPI ou la ‘’Mouvance présidentielle’’, y a pas match en cas d’élection. C’est d’ailleurs à juste titre que le porte-parole du RHDP, Alhassane Salif N’Diaye a révélé lors d’une interview avec votre quotidien préféré, que l’idée du RHDP unifié donne déjà des insomnies au pouvoir.
Yves-M. ABIET
Par ce Rassemblement, il s’agit de construire une plate-forme politique fondée sur les valeurs mises en avant par le Président Félix HOUPHOUËT-BOIGNY pour résoudre les conflits de tous ordres vécus par la Nation sous son régime, à savoir : la tolérance, le dialogue, la recherche constante du compromis et de la paix (…) » mentionne avec forces arguments, le préambule du RHDP. Ce paragraphe à lui tout seul, montre la volonté des signataires d’aller le plus loin possible dans leur quête d’offrir un nouveau mieux-être aux populations ivoiriennes. Et les quatre leaders sont en passe de réussir leur pari. Certains observateurs de la scène politique nationale n’hésitent même pas à soutenir qu’à lui tout seul, cette alliance politique détient à peu près 70 à 80 % du suffrage. Comment pouvait-il en être autrement lorsque de grands partis comme le PDCI, le RDR, l’UDPCI et le MFA décident de se mettre ensemble? Le PDCI a à sa tête, un ancien Président de la République et a géré le pays durant près de 4O ans. Le RDR est dirigé par un ancien Premier ministre qui a été aussi gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l ‘Afrique de l’Ouest (BCEAO), et Directeur général adjoint du Fonds monétaire international (FMI). Quant à l’UDPCI, il a été porté sur les fonts baptismaux par un ancien chef d’Etat. De même, le MFA est celui d’Anaky Kobena, un ancien bras droit de l’actuel chef de l’Etat. Une personnalité qui a permis au FPI d’avoir ses lettres de noblesse dans l’opposition. Comme on le constate, les quatre présidents des quatre formations politiques qui composent le RDHP constituent à elles seules, des poids très lourds du point de vue de leur importance ou du rôle que chacun a eu à jouer dans la gestion des affaires de l ‘Etat.
Si à cela, l’on ajoute la force politique de chaque parti, le RHDP a toutes les chances de remporter les futures élections en Côte d’Ivoire. Tenez, le PDCI dispose de 98 Députés, l’UDPCI en a une quinzaine, le RDR ne s’étant pas présenté aux législatives. En ce qui concerne les municipales auxquelles tous les partis politiques ont pris part, le ratio est largement en faveur des houphouetistes. Avec 63 mairies pour le RDR, 59 pour le PDCI et près d’une dizaine pour le parti arc-en-ciel. A ce niveau, il est important de faire remarquer que le RDR seul a raflé les mairies dans 9 chefs de région sur 19 que compte le pays. Ce sont Korhogo (Région des Savanes), Odienné (Région du Denguélé), Touba (Région du Bafing) , San Pédro (Région du Bas Sassandra) , Gagnoa (Région du Fromager), Daloa (Région du Haut-Sasandra), Bouaflé (Région de la Marahoué) , Bouaké (Région de la Vallée du Bandama) et Séguéla (Région du Worodougou). Pour les Conseil généraux, le compte est aussi bon pour le RHDP. Avec 10 pour le compte du RDR, et 18 pour le PDCI, et un peu plus d’une demie douzaine pour le parti fondé par feu le général Guéi. Une autre particularité. Les Républicains se sont taillés la part du lion au niveau des suffrages exprimés estimés à près de 30 %. Très sincèrement, que pèsent le FPI et sa soi disant majorité présidentielle face à une telle force? A la vérité, pas grand’chose pour ne pas dire, rien du tout. C’est d’ailleurs pour cette raison que Gbagbo ne lésine sur aucun moyen pour procéder à des débauchages des cadres issus de ces formations politiques. Mais malheureusement pour lui, ceux qui ont décidé de trahir et d’aller à la soupe ne pèsent pas le poids d’un duvet. Dès leur récupération, ils se retrouvent avec leurs seules personnes. En tout état de cause, entre le RHDP et le FPI ou la ‘’Mouvance présidentielle’’, y a pas match en cas d’élection. C’est d’ailleurs à juste titre que le porte-parole du RHDP, Alhassane Salif N’Diaye a révélé lors d’une interview avec votre quotidien préféré, que l’idée du RHDP unifié donne déjà des insomnies au pouvoir.
Yves-M. ABIET
