Le ministre Joel N'guessan, porte-parole du candidat du Rdr, n'est pas pour la candidature unique au Rhdp. Il l'a fait savoir, hier; dans un article paru dans le quotidien Le Patriote. Le député Allomo, membre du bureau politique du Pdci Rda, membre du comité technique pour la mise en place d'un parti unifié au Rhdp, lui répond et tente de le rassurer.
Honorable, le ministre Joël N'guessan, dans un article paru dans le Patriote d'hier, affirme que la question de la candidature unique n'est pas possible. Alors que vous aviez écrit que c'est possible.
Je voudrais rassurer M Joël N'guessan. Je suis là pour rassurer tout le monde pour dire que ses préoccupations, nous avons déjà travaillé là-dessus. Nous sommes très avancés. Nous avons lu l'article mais nous lui donnons l'assurance que nous avons déjà travaillé et que nous avons la solution à ces problèmes-là. J'ai rencontré M Joël N'guessan à Bouaké, lors de la tournée qu'il y faisait. Il était avec le maire Fanny Ibrahim. Il m'a dit : " M Allomo, votre affaire, là, c'est intéressant ". Je lui dis comment ? Il m'a dit que quand ils ont été dans les villages, les populations leur ont demandé : êtes-vous venus au nom du Rhdp ou bien vous êtes venus parler au nom d'un seul parti ? Ils ont été acceptés parce qu'ils ont parlé du Rhdp, c'est sorti d'eux-mêmes. Donc, il a fait une bonne analyse parce qu'il faut dire que le débat est ouvert et nous de notre côté, on ne peut que le rassurer. S'il veut, je le croiserai pour le rassurer sur les points qu'il a soulignés. C'est vrai, il faut le comprendre, mais cela fait trois ans que nous travaillons là-dessus. Donc c'est tout à fait normal que nous ayons des points plus avancés que lui.
Le ministre soutient que les quatre partis ne pourront pas s'accorder sur le mode opératoire d'autant plus que nous sommes à quelques mois des élections ?
Nous, nous avons la solution. C'est pourquoi, je le rassure. Au niveau du Rhdp, il y a assez d'intelligence pour que quel que soit le temps qu'il y a devant nous, qu'on ne puisse pas trouver la solution à notre problème surtout qu'il faut avoir la victoire par la candidature unique. Vu la situation de la Côte d'Ivoire aujourd'hui, on est obligé de nous faire un peu de violence sur nous pour y arriver. Quand on parle de candidature unique, on n'a pas dit que quelqu'un va être éliminé. C'est le système de gouvernance ensemble. Il faut que ce soit bien compris. Personne ne va être frustré. On va mettre en place un mécanisme pour que tout le monde soit satisfait. C'est tout.
Mais le ministre propose que les accords contenus dans la plate forme de Paris soient respectés.
La plate forme de Paris, c'était en 2005. Les choses ont évolué. Il faut qu'on adapte nos comportements. Nous sommes à l'an 2010. C'est ce que je lui dis. C'est mon frère, il a fait une bonne analyse. Mais nous travaillons là-dessus. Et la plate forme pour nous est dépassée.
Selon le ministre, il est plutôt mieux d'ouvrir le débat du soutien que les autres partis membres doivent apporter au parti qui sera au second tour.
Comme je le dis, il est en retard parce qu'aujourd'hui, les électeurs sont plus en avance que nous dirigeants du Rhdp. Quand vous allez dans les villages, ils ne parlent plus des partis mais ils parlent du Rhdp. Donc, les populations sont dans cette mouvance avant nous.
Entretien réalisé par Diarrassouba Sory
Honorable, le ministre Joël N'guessan, dans un article paru dans le Patriote d'hier, affirme que la question de la candidature unique n'est pas possible. Alors que vous aviez écrit que c'est possible.
Je voudrais rassurer M Joël N'guessan. Je suis là pour rassurer tout le monde pour dire que ses préoccupations, nous avons déjà travaillé là-dessus. Nous sommes très avancés. Nous avons lu l'article mais nous lui donnons l'assurance que nous avons déjà travaillé et que nous avons la solution à ces problèmes-là. J'ai rencontré M Joël N'guessan à Bouaké, lors de la tournée qu'il y faisait. Il était avec le maire Fanny Ibrahim. Il m'a dit : " M Allomo, votre affaire, là, c'est intéressant ". Je lui dis comment ? Il m'a dit que quand ils ont été dans les villages, les populations leur ont demandé : êtes-vous venus au nom du Rhdp ou bien vous êtes venus parler au nom d'un seul parti ? Ils ont été acceptés parce qu'ils ont parlé du Rhdp, c'est sorti d'eux-mêmes. Donc, il a fait une bonne analyse parce qu'il faut dire que le débat est ouvert et nous de notre côté, on ne peut que le rassurer. S'il veut, je le croiserai pour le rassurer sur les points qu'il a soulignés. C'est vrai, il faut le comprendre, mais cela fait trois ans que nous travaillons là-dessus. Donc c'est tout à fait normal que nous ayons des points plus avancés que lui.
Le ministre soutient que les quatre partis ne pourront pas s'accorder sur le mode opératoire d'autant plus que nous sommes à quelques mois des élections ?
Nous, nous avons la solution. C'est pourquoi, je le rassure. Au niveau du Rhdp, il y a assez d'intelligence pour que quel que soit le temps qu'il y a devant nous, qu'on ne puisse pas trouver la solution à notre problème surtout qu'il faut avoir la victoire par la candidature unique. Vu la situation de la Côte d'Ivoire aujourd'hui, on est obligé de nous faire un peu de violence sur nous pour y arriver. Quand on parle de candidature unique, on n'a pas dit que quelqu'un va être éliminé. C'est le système de gouvernance ensemble. Il faut que ce soit bien compris. Personne ne va être frustré. On va mettre en place un mécanisme pour que tout le monde soit satisfait. C'est tout.
Mais le ministre propose que les accords contenus dans la plate forme de Paris soient respectés.
La plate forme de Paris, c'était en 2005. Les choses ont évolué. Il faut qu'on adapte nos comportements. Nous sommes à l'an 2010. C'est ce que je lui dis. C'est mon frère, il a fait une bonne analyse. Mais nous travaillons là-dessus. Et la plate forme pour nous est dépassée.
Selon le ministre, il est plutôt mieux d'ouvrir le débat du soutien que les autres partis membres doivent apporter au parti qui sera au second tour.
Comme je le dis, il est en retard parce qu'aujourd'hui, les électeurs sont plus en avance que nous dirigeants du Rhdp. Quand vous allez dans les villages, ils ne parlent plus des partis mais ils parlent du Rhdp. Donc, les populations sont dans cette mouvance avant nous.
Entretien réalisé par Diarrassouba Sory
